Rouleau compresseur - Affaire Michel Thierry Atangana: Les plaidoiries se poursuivent le 25 avril prochain
DOUALA - 20 Avril 2012
© Linda Mbiapa | Aurore Plus
Mercredi le 18 avril 2012, a eu lieu à la Cour d'Appel du Centre la suite des débats relatifs à l'incarcération du président du comité de pilotage et de suivi des projets de construction des axes routiers Yaoundé-Kribi et Ayos-Bertoua (Copisupr).
Démarré en début d'après-midi comme à l'accoutumée, l'audience pour laquelle Michel Thierry Atangana Abega est gardé depuis belle lurette dans les locaux du Secrétariat à la Défense (Sed), a été renvoyée quelques heures après au 25 avril 2012 pour les plaidoiries du Conseil de l'Etat. En attendant de nombreux individus, qui ont fait le plein d'œuf de la salle à la Cour d'Appel du centre à Yaoundé, ne cessent de s'interroger sur la probable libération du détenu. Etant entendu que nous sommes à quelques jours de la date précédemment prévue pour sa relaxe, à savoir le 12 mai 2012. Il avait été interpellé puis mis sous verrous sans aucune forme de procès le 12 mai 1997, avant d'être condamné le 3 octobre de la même année à quinze ans d'emprisonnement ferme. Né le 14 juin 1964 à Nsimeyong, économiste financier, Michel Thierry Atangana Abega est inculpé de co-action de détournement de deniers publics, tentative de détournement de deniers publics, co-action de corruption et de trafic d'influence.
Ce dernier est jugé de nouveau pour les mêmes faits, pourtant il n'a de cesse de clamer son innocence. «En examinant tout le volume sec de l'accusation et les objections portées par la partie civile, je dirai qu'en 1997, il m'a été conseillé de verser dans la même délation contre le Professeur (ndlr, il s'agit du Pr Titus Edzoa). Je porte cette accusation depuis 15 ans. On colle mon nom à des faits non avérés et pas en ma possession. Et quand je donne au tribunal des documents relatifs aux nominations faites, c'est pour montrer l’extrême gravité de ce procès que l'on me fait, et cela même après 15 ans. Ce n'est pas acceptable», souligne t-il. Après les déclarations du sieur Mapouna, (né le 5 octobre 1958 à Makob Log Bakoo, économiste, inculpé libre de co-action de détournement de deniers publics, co-action de corruption et de trafic d'influence, l'un des quatre accusés dans ce procès) qui innocentent Michel Thierry Atangana Abega, l'on pourrait affirmer sans le moindre doute que le jeune homme sera enfin remis en liberté. Interrogé dans le cadre du trafic d'influence reproché aux accusés dans le cadre de l'extension de la Société nationale de raffinage (Sonara) le sieur Mapouna a avoué avoir menti en 1997 et 2008 qu'il avait été informé du dossier de la Sonara et du versement des pots de vin de l'ordre de 400 millions de FCFA par le canal de Michel Thierry Atangana et du Pr Titus Edzoa. Ceci ajouté à la décision rendue en 2008 par le juge d'instruction au Tgi, Pascal Magnaguemabe. Ce dernier qui, après des investigations approfondies, a soutenu dans une ordonnance de non lieu partiel qu'il n'y avait pas de raisons de retenir emprisonné Michel Thierry A. Il ne reste plus qu'à son entourage de croiser les doigts car le compte à rebours a commencé.
Haro sur l'injustice appliquée par l'Etat camerounais
Détenu hors de tout cadre légal, Michel Thierry Atangana fait face à un nouveau procès à son encontre pour des allégations similaires. Il risque encore 15 autres années de détention supplémentaires alors même que les principaux témoins et accusateurs l'on innocenté ou avoué avoir menti quant à sa culpabilité. Malgré un non-lieu en 2008, il continue de subir un acharnement judiciaire tandis que les autorités françaises demeurent silencieuses à son sujet. Raison pour laquelle Maximilienne Ngo Mbe, Directrice Exécutive du Redhac a tenu à adresser des correspondances à Nicolas Sarkozy, Paul Biya, François Fillon le premier ministre de la France, Jean Pierre Bel le président du Sénat français, Alain Juppé le ministre des Affaires étrangères de la République française, Bernard Accoyer le président de l'Assemblée nationale française. Navanethem Pillay du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, la présidente de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples, le président de l'Union africaine en la personne d’Obiang Nguema Mbazogo ainsi que celui de la Commission européenne, ont également été sollicités pour intervenir auprès de l'Etat camerounais pour la libération immédiate de Michel Thierry Atangana Abega.
© Linda Mbiapa | Aurore Plus
Mercredi le 18 avril 2012, a eu lieu à la Cour d'Appel du Centre la suite des débats relatifs à l'incarcération du président du comité de pilotage et de suivi des projets de construction des axes routiers Yaoundé-Kribi et Ayos-Bertoua (Copisupr).
Démarré en début d'après-midi comme à l'accoutumée, l'audience pour laquelle Michel Thierry Atangana Abega est gardé depuis belle lurette dans les locaux du Secrétariat à la Défense (Sed), a été renvoyée quelques heures après au 25 avril 2012 pour les plaidoiries du Conseil de l'Etat. En attendant de nombreux individus, qui ont fait le plein d'œuf de la salle à la Cour d'Appel du centre à Yaoundé, ne cessent de s'interroger sur la probable libération du détenu. Etant entendu que nous sommes à quelques jours de la date précédemment prévue pour sa relaxe, à savoir le 12 mai 2012. Il avait été interpellé puis mis sous verrous sans aucune forme de procès le 12 mai 1997, avant d'être condamné le 3 octobre de la même année à quinze ans d'emprisonnement ferme. Né le 14 juin 1964 à Nsimeyong, économiste financier, Michel Thierry Atangana Abega est inculpé de co-action de détournement de deniers publics, tentative de détournement de deniers publics, co-action de corruption et de trafic d'influence.
Ce dernier est jugé de nouveau pour les mêmes faits, pourtant il n'a de cesse de clamer son innocence. «En examinant tout le volume sec de l'accusation et les objections portées par la partie civile, je dirai qu'en 1997, il m'a été conseillé de verser dans la même délation contre le Professeur (ndlr, il s'agit du Pr Titus Edzoa). Je porte cette accusation depuis 15 ans. On colle mon nom à des faits non avérés et pas en ma possession. Et quand je donne au tribunal des documents relatifs aux nominations faites, c'est pour montrer l’extrême gravité de ce procès que l'on me fait, et cela même après 15 ans. Ce n'est pas acceptable», souligne t-il. Après les déclarations du sieur Mapouna, (né le 5 octobre 1958 à Makob Log Bakoo, économiste, inculpé libre de co-action de détournement de deniers publics, co-action de corruption et de trafic d'influence, l'un des quatre accusés dans ce procès) qui innocentent Michel Thierry Atangana Abega, l'on pourrait affirmer sans le moindre doute que le jeune homme sera enfin remis en liberté. Interrogé dans le cadre du trafic d'influence reproché aux accusés dans le cadre de l'extension de la Société nationale de raffinage (Sonara) le sieur Mapouna a avoué avoir menti en 1997 et 2008 qu'il avait été informé du dossier de la Sonara et du versement des pots de vin de l'ordre de 400 millions de FCFA par le canal de Michel Thierry Atangana et du Pr Titus Edzoa. Ceci ajouté à la décision rendue en 2008 par le juge d'instruction au Tgi, Pascal Magnaguemabe. Ce dernier qui, après des investigations approfondies, a soutenu dans une ordonnance de non lieu partiel qu'il n'y avait pas de raisons de retenir emprisonné Michel Thierry A. Il ne reste plus qu'à son entourage de croiser les doigts car le compte à rebours a commencé.
Haro sur l'injustice appliquée par l'Etat camerounais
Détenu hors de tout cadre légal, Michel Thierry Atangana fait face à un nouveau procès à son encontre pour des allégations similaires. Il risque encore 15 autres années de détention supplémentaires alors même que les principaux témoins et accusateurs l'on innocenté ou avoué avoir menti quant à sa culpabilité. Malgré un non-lieu en 2008, il continue de subir un acharnement judiciaire tandis que les autorités françaises demeurent silencieuses à son sujet. Raison pour laquelle Maximilienne Ngo Mbe, Directrice Exécutive du Redhac a tenu à adresser des correspondances à Nicolas Sarkozy, Paul Biya, François Fillon le premier ministre de la France, Jean Pierre Bel le président du Sénat français, Alain Juppé le ministre des Affaires étrangères de la République française, Bernard Accoyer le président de l'Assemblée nationale française. Navanethem Pillay du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, la présidente de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples, le président de l'Union africaine en la personne d’Obiang Nguema Mbazogo ainsi que celui de la Commission européenne, ont également été sollicités pour intervenir auprès de l'Etat camerounais pour la libération immédiate de Michel Thierry Atangana Abega.