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Riposte: Milla, Bell, Ndtoungou répondent à Lavagne

Après le ministre des Sports mardi dernier, plusieurs autres personnes reviennent sur les propos de l’entraîneur suspendu des Lions.

Les déclarations de Denis Lavagne, l’entraîneur suspendu des Lions Indomptables, dans le journal Jeune Afrique, lundi dernier, ne cessent de susciter des réactions. Dans la version électronique du journal panafricain, l’ancien entraîneur de Coton sport de Garoua s’en est pris à Jean-Paul Akono, l’entraîneur des Lions; aux anciens Lions Roger Milla, Joseph-Antoine Bell et d’autres membres de l’encadrement de l’équipe nationale. A chacun d’eux, le Français a trouvé un qualificatif, démontrant, une fois de plus, le mépris que lui a souvent reproché son propre employeur, Iya Mohammed, le president de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot).


Akono, le «pompier-pyromane»

Il est clair, à la lecture de l’interview accordée à Jeune Afrique, que Denis Lavagne regretted de ne plus entraîner les Lions et en veut à Jean-Paul Akono. « Jean-Paul Akono, le nouveau sélectionneur, est un pompier-pyromane. Cela fait des années que par ses critiques incessantes, il crée une ambiance délétère autour de l’équipe. Quand il était Directeur technique national adjoint, je l’avais rencontré avant le match en Guinée-Bissau, en qualifications pour la Can 2013, en février (1-0). Il m’avait dit que j’avais les compétences pour participer à la reconstruction du foot camerounais. Juste après, je lis dans la presse qu’il a fait un rapport au ministre des Sports, Adoum Garoua, affirmant que j’étais une honte pour le foot du pays », indique Lavagne.

Le Français ne loupe pas non plus Milla et Bell: «Des anciens joueurs comme Roger Milla – qui critique systématiquement tous les sélectionneurs qui passent – ou Joseph-Antoine Bell, sont intéressés par la présidence de la Fécafoot». Et la réponse des deux hommes ne s’est pas faite attendre:

«Je ne suis pas au niveau de Lavagne, je ne m’adresse pas à des imbéciles. Quand on parle de football au Cameroun, on peut parler de Lavagne ? Il n’est pas aussi connu que moi chez lui en France», fulminait, mardi dernier, Roger Milla. Pour Joseph Antoine Bell, « Denis Lavagne aurait été plus intéressant s’il avait parlé quand il était en poste ».


Ndtoungou, l’adjoint fourbe

A en croire Denis Lavagne, Martin Ndtoungou Mpilé, son adjoint, ne le supportait pas comme entraîneur, mais ne le faisait pas savoir. « Au Cap-Vert (à l’aller, 0-2), j’ai vu des rictus de joie sur certains visages lors de notre défaite, en particulier le chef de presse [Linus Pascal Fouda, ndlr] et l’entraîneur-adjoint, Martin Ndtoungou Mpilé.

Quand on gagnait, on minimisait nos performances. C’est troublant, non ? », s’interroge Lavagne. Réaction de Ndtoungou, hier: «Je ne réponds pas aux gens qui délirent».

Avant ces personnalités, Adoum Garoua, le ministre des sports avait déjà réagi mardi dernier sur le poste national de la Crtv.