Roger Milla, “S’il faut un clash, il y aura un clash”

Cameroun : Roger Milla, “S’il faut un clash, il y aura un clash”Le vieux Lion a fait cette déclaration vendredi dernier à Yaoundé, en compagnie de Joseph Antoine Bell, Emmanuel Mvé, David Mayebi.

Le Comité citoyen pour le redressement du football camerounais (Cocirefca) a encore fait part de sa volonté de faire partir Iya Mohammed, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). « S'il faut qu'il y ait un clash, il y aura un clash ; nous n'avons plus peur de rien. Nous qui aimons ce football, nous allons tout faire pour soutenir le ministre des Sports, qui a pris une décision loyale en demandant à la Fécafoot de surseoir à ses élections ». L'ancien Lion Indomptable a fait cette déclaration vendredi au club Parallèle de Mballa II à Yaoundé, en compagnie de Joseph Antoine Bell, Emmanuel Mvé, David Mayebi, Louis-Marie Ondoua, etc. Tous ces  anciens Lions, membres ou sympathisants du Cocirefca, disent vouloir tout donner pour renverser Iya Mohammed et son équipe.

Roger Milla et ses alliés s'attaquent - à travers une démonstration à la composition du corps électoral au sein des assemblées départementales et régionales ; aux commissions spécialisées et évoquent la suspension de l'Association des footballeurs camerounais pour démontrer que les dirigeants de la Fécafoot ont mis en place des stratégies pour se maintenir. Sur la composition du corps électoral, le Cocirefca s'appuie sur l'article 4 des statuts de la Fécafoot, qui dispose que les membres des conseils départementaux et régionaux sortant sont d'office membres des nouvelles assemblées régionales et départementales de la Fécafoot. Or, selon le Cocirefca, ces membres représentent « près de 40% » du corps électoral.

D'après Emmanuel Mvé, « cette disposition est en contradiction avec l'article 12 du statut spécial des ligues départementales ». Dans cet article 12, il est indiqué que « les membres du conseil régional, départemental et d'arrondissement sont élus pour une durée de quatre ans. Ils sont rééligibles ». Pour décrier cette disposition, Roger Milla a écrit à la Fifa le 4 avril 2012. Et, suite à cette lettre, la Fifa a prescrit à la Fécafoot de supprimer l'article 4 querellé. Mais, à en croire Joseph Antoine Bell, « la Fécafoot l'a supprimé au niveau fédéral, mais l'a maintenu aux niveaux régional et départemental ».

Pour ce qui est des commissions spécialisées, le Cocirefca est contre le fait qu'elles sont considérées comme des organes statutaires de la Fédération et siègent au sein des assemblées générales de la Fécafoot. L'autre point qui a marqué la conférence de presse de vendredi dernier porte sur la suspension de l'Association des footballeurs camerounais (Afc) que dirigeait David Mayebi, par ailleurs ancien vice-président de la Fécafoot.

© Le Jour : Ateba Biwolé


08/04/2013
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