Rey Bouba: Un expatrié sème la terreur à avec des armes à feu
DOUALA - 08 NOV. 2012
© Peter Kum | La Nouvelle Expression
Jacques Donna Claude Azrou a ligoté les villageois, brûlé des cases et des motocyclettes, tués des bœufs, détruit les biens et emporté de l’argent.
Tout remonte au lundi le 29 octobre 2012 quand cet expatrié, accompagné d’une bande de sept hommes bien armés, font leur apparition dans le petit village de Nasarao dans le département du Mayo Rey. Ils détruisent tout à leur passage. Les villageois croisés en chemin, sont stoppés et menacé par des armes. Les motos sont incendiées sans aucun motif.
«J’allais rendre visite à un ami lorsque je les ai trouvés sur mon chemin. Ils m’ont dit de descendre de la moto, le recevoir du carburant a été ouvert et ils ont mis le feu sans aucune explication de leur part», relate Alahdji Bouba Djagouri, victime des atrocités.
Apres avoir commis leur mal, cette a choisi de mettre le feu sur les cases de certains bergers du village non sans fusiller trois bœufs. Hamadou Garba est tombé entre leurs mains. Après avoir perdu sa maison, il a aussi vu ses économies de plus d’un million, emportées par cette armée singlée. «Avant de mettre feu sur ma maison, ils ont mis un fusil sur ma tête en me disant de leur remettre tout mon argent. Je les ai remis sans m’opposer. Avec des machettes, ils ont détruit tout chez moi avant d’allumer le feu», explique ce dernier. Pour Bouba Bouba, une autre victime, il dit avoir failli perdre sa vie ce fameux jour parce qu’il a commis la maladresse de signaler la présence de ces hommes sans pitié au village. «Ils ont dit que j’étais un traître, et il fallait selon eux que je paie le prix. J’ai été ligoté suspendu sur un arbre et le feu allumé sur mes pieds.».
Selon la délégation régionale des forets et de faune du Nord, Claude Donna serait sans doute un sous traitant à la zone de chasse numéro 7 au campement de Nari. Ce qui n’est pas vrai puisque que les responsables de la délégation déclinent toute responsabilité de cet acte dont ils considèrent «de barbare.» Encore même que : «Nous ne connaissons même pas cet expatrié, par contre nous connaissons Abdoul Bagui à qui le ministère a concédé la zone 7 de chasse. Si Abdou Bagui a décidé de sous loyer le campement à une tierce personne et cette dernière commet des gaves, c’est Abdou Bagui qui est responsable », explique un responsable de la délégation régionale du Minfof du Nord. Le même responsable indique que dans plusieurs zones de chasse de ladite région, des individus surtout des bergers se sont installés, une chose qui est contraire à la loi car une balle perdue peut les atteindre. « Le gouvernement a déjà demandé que les gens qui vivent dans les zones de chasse les quittent. Mais ils continuent à créer des villages. Et l’expatrié n’a pas de raison pour poser de tel acte».
Le commandant de brigade de Mayo Rey adjoint chef Koujkoet est descendu sur les lieux pour évaluer les dégâts et a ouvert une enquête qui permettra aux coupables de répondre à leurs actes.
© Peter Kum | La Nouvelle Expression
Jacques Donna Claude Azrou a ligoté les villageois, brûlé des cases et des motocyclettes, tués des bœufs, détruit les biens et emporté de l’argent.
Tout remonte au lundi le 29 octobre 2012 quand cet expatrié, accompagné d’une bande de sept hommes bien armés, font leur apparition dans le petit village de Nasarao dans le département du Mayo Rey. Ils détruisent tout à leur passage. Les villageois croisés en chemin, sont stoppés et menacé par des armes. Les motos sont incendiées sans aucun motif.
«J’allais rendre visite à un ami lorsque je les ai trouvés sur mon chemin. Ils m’ont dit de descendre de la moto, le recevoir du carburant a été ouvert et ils ont mis le feu sans aucune explication de leur part», relate Alahdji Bouba Djagouri, victime des atrocités.
Apres avoir commis leur mal, cette a choisi de mettre le feu sur les cases de certains bergers du village non sans fusiller trois bœufs. Hamadou Garba est tombé entre leurs mains. Après avoir perdu sa maison, il a aussi vu ses économies de plus d’un million, emportées par cette armée singlée. «Avant de mettre feu sur ma maison, ils ont mis un fusil sur ma tête en me disant de leur remettre tout mon argent. Je les ai remis sans m’opposer. Avec des machettes, ils ont détruit tout chez moi avant d’allumer le feu», explique ce dernier. Pour Bouba Bouba, une autre victime, il dit avoir failli perdre sa vie ce fameux jour parce qu’il a commis la maladresse de signaler la présence de ces hommes sans pitié au village. «Ils ont dit que j’étais un traître, et il fallait selon eux que je paie le prix. J’ai été ligoté suspendu sur un arbre et le feu allumé sur mes pieds.».
Selon la délégation régionale des forets et de faune du Nord, Claude Donna serait sans doute un sous traitant à la zone de chasse numéro 7 au campement de Nari. Ce qui n’est pas vrai puisque que les responsables de la délégation déclinent toute responsabilité de cet acte dont ils considèrent «de barbare.» Encore même que : «Nous ne connaissons même pas cet expatrié, par contre nous connaissons Abdoul Bagui à qui le ministère a concédé la zone 7 de chasse. Si Abdou Bagui a décidé de sous loyer le campement à une tierce personne et cette dernière commet des gaves, c’est Abdou Bagui qui est responsable », explique un responsable de la délégation régionale du Minfof du Nord. Le même responsable indique que dans plusieurs zones de chasse de ladite région, des individus surtout des bergers se sont installés, une chose qui est contraire à la loi car une balle perdue peut les atteindre. « Le gouvernement a déjà demandé que les gens qui vivent dans les zones de chasse les quittent. Mais ils continuent à créer des villages. Et l’expatrié n’a pas de raison pour poser de tel acte».
Le commandant de brigade de Mayo Rey adjoint chef Koujkoet est descendu sur les lieux pour évaluer les dégâts et a ouvert une enquête qui permettra aux coupables de répondre à leurs actes.