Révélations: Le vrai visage de Françoise Foning
YAOUNDE - 21 Mars 2012
© Kemayou Serges | L'Indépendant
La sulfureuse femme d'affaires avait piqué dans les caisses de l'Etat... "J'ai monté plein d'affaires: fabrication de médicaments, Btp (bâtiments et travaux publics), construction des routes. Tout cela regroupé sous le groupe Foning qui existe depuis plus de 40 ans..."
Si «Dalida» est présentée comme une référence dans les milieux d'affaires, il n'en demeure pas moins que ses multiples casquettes embrouillent plusieurs personnes. Tantôt, elle se fait passer pour une femme chef d'entreprises, tantôt «bayam-sellam», puis comme fournisseur dans les marchés publics. Françoise Foning a-t-elle été un seul jour une femme chef d'entreprise? Et de quelle entreprise s'agit-il? Avec quel chiffre d'affaires? Partie de rien comme elle le clame à qui veut entendre, cette ancienne employée dans le secteur touristique, maire de Douala 3e, s'est forgée une solide réputation qu'elle dit devoir à Dieu et à elle-même:
«Je me suis fabriquée toute seule. Je suis partie de rien. J'étais employée depuis douze ans dans le tourisme quand j'ai décidé d'ouvrir le restaurant le «New style». Je ne peux pas vous dire en quelle année, de peur de vous dire des sottises (c'était en 1967 en réalités ndlr). J'ai ensuite eu une société de taxis, d'abord 1, 2 pour finir à 150 véhicules. J'ai ouvert une société d'extraction de graviers «Les graviers unis», pour ensuite créer une société d'import-export alimentaire, «Socamac». » Et de poursuivre, «J'ai une usine de meubles «Anflo», qui a eu l'Etat comme client et qui exporte en Afrique et aux Etats-Unis. Je vous donne les principales étapes. J'ai racheté une clinique dénommée la «Polyclinique de la main noire». Je suis propriétaire du collège de la Fraternité à Douala.
«J'ai monté plein d'affaires: fabrication de médicaments, Btp (bâtiments et travaux publics), construction des routes. Tout cela regroupé sous le groupe Foning qui existe depuis plus de 40 ans», a souligné, la présidente de la section Rdpc Wouri 3 à un confrère.
Jalousie
L'ex-présidente mondiale des femmes chefs d'entreprises veut tout aussi faire croire qu'elle est victime de jalousie. «Je ne sais pas s'il existe une femme aussi combattive et combattue que moi au Cameroun. Je gène ceux qui ne prennent pas de risques. Mais, les critiques payent. Je leur dirais que nous sommes obligés d'oublier les individualismes et de travailler ensemble pour le bien du pays et de l'Afrique. Je veux qu'ils regardent ce que j'ai fait et qu'ils fassent mieux que moi», lance-t-elle avec emphase.
Plus loin, elle déclare n'avoir jamais bénéficié de l'aide publique. «Il y avait les tontines. C'est ce qui m'a permis d'avoir 15 sociétés à un moment donné et 1900 employés au Cameroun». Pourtant, il est de notoriété que la «Dalida» nationale est l'une des tombeuses du Fonds d'aide et de garantie des crédits aux petites et moyennes entreprises (Fogape), au nom du Rdpc. Et ne ce serait jamais départie de son ardoise au même titre que d'autres barons du «parti proche du pouvoir», en vie ou décédés. Ceux-là même qui ont bâti leur fortune sur des filouteries éhontées sur les deniers publics. On parle d'une ardoise de dame Foning estimée à plus de 86.000.000 Fcfa, dont le moindre radis n'est plus jamais rentré dans les caisses de l'Etat. La flamme de son militantisme débordant et de son soutien indéfectible à «homme du Renouveau » ne seraient-ils donc que factices? On peut «le soutenir»!
© Kemayou Serges | L'Indépendant
La sulfureuse femme d'affaires avait piqué dans les caisses de l'Etat... "J'ai monté plein d'affaires: fabrication de médicaments, Btp (bâtiments et travaux publics), construction des routes. Tout cela regroupé sous le groupe Foning qui existe depuis plus de 40 ans..."
Si «Dalida» est présentée comme une référence dans les milieux d'affaires, il n'en demeure pas moins que ses multiples casquettes embrouillent plusieurs personnes. Tantôt, elle se fait passer pour une femme chef d'entreprises, tantôt «bayam-sellam», puis comme fournisseur dans les marchés publics. Françoise Foning a-t-elle été un seul jour une femme chef d'entreprise? Et de quelle entreprise s'agit-il? Avec quel chiffre d'affaires? Partie de rien comme elle le clame à qui veut entendre, cette ancienne employée dans le secteur touristique, maire de Douala 3e, s'est forgée une solide réputation qu'elle dit devoir à Dieu et à elle-même:
«Je me suis fabriquée toute seule. Je suis partie de rien. J'étais employée depuis douze ans dans le tourisme quand j'ai décidé d'ouvrir le restaurant le «New style». Je ne peux pas vous dire en quelle année, de peur de vous dire des sottises (c'était en 1967 en réalités ndlr). J'ai ensuite eu une société de taxis, d'abord 1, 2 pour finir à 150 véhicules. J'ai ouvert une société d'extraction de graviers «Les graviers unis», pour ensuite créer une société d'import-export alimentaire, «Socamac». » Et de poursuivre, «J'ai une usine de meubles «Anflo», qui a eu l'Etat comme client et qui exporte en Afrique et aux Etats-Unis. Je vous donne les principales étapes. J'ai racheté une clinique dénommée la «Polyclinique de la main noire». Je suis propriétaire du collège de la Fraternité à Douala.
«J'ai monté plein d'affaires: fabrication de médicaments, Btp (bâtiments et travaux publics), construction des routes. Tout cela regroupé sous le groupe Foning qui existe depuis plus de 40 ans», a souligné, la présidente de la section Rdpc Wouri 3 à un confrère.
Jalousie
L'ex-présidente mondiale des femmes chefs d'entreprises veut tout aussi faire croire qu'elle est victime de jalousie. «Je ne sais pas s'il existe une femme aussi combattive et combattue que moi au Cameroun. Je gène ceux qui ne prennent pas de risques. Mais, les critiques payent. Je leur dirais que nous sommes obligés d'oublier les individualismes et de travailler ensemble pour le bien du pays et de l'Afrique. Je veux qu'ils regardent ce que j'ai fait et qu'ils fassent mieux que moi», lance-t-elle avec emphase.
Plus loin, elle déclare n'avoir jamais bénéficié de l'aide publique. «Il y avait les tontines. C'est ce qui m'a permis d'avoir 15 sociétés à un moment donné et 1900 employés au Cameroun». Pourtant, il est de notoriété que la «Dalida» nationale est l'une des tombeuses du Fonds d'aide et de garantie des crédits aux petites et moyennes entreprises (Fogape), au nom du Rdpc. Et ne ce serait jamais départie de son ardoise au même titre que d'autres barons du «parti proche du pouvoir», en vie ou décédés. Ceux-là même qui ont bâti leur fortune sur des filouteries éhontées sur les deniers publics. On parle d'une ardoise de dame Foning estimée à plus de 86.000.000 Fcfa, dont le moindre radis n'est plus jamais rentré dans les caisses de l'Etat. La flamme de son militantisme débordant et de son soutien indéfectible à «homme du Renouveau » ne seraient-ils donc que factices? On peut «le soutenir»!