Retro: Une année de crimes passionnels au Cameroun
Cameroun, Retro: Une année de crimes passionnels au Cameroun
Voici
quelques crimes passionnels qui ont marqués l’actualité Camerounaise
en 2010.Toutes ces histoires qui paraissent horribles sont pourtant des
histoires de la vie quotidienne au Cameroun.Un commandant tue son amante à cause d’un coup de fil.Les
hommes en tenue sont-ils au-dessus de la loi ω La liste des abus commis
par des militaires camerounais s’allonge chaque jour. Elle est
inépuisable. L’ un d'eux s’est illustré cette année à Kribi. Il s'agit
du commandant en second de la base navale de Kribi, Tsala Zina, 52 ans,
qui n’a trouvé rien de mieux que de tuer on amante la jeune Ornella
Mpame âgée de 23 ans. Comme cela ne suffisait pas il a intimidé les
témoins et proposé 500.000 F Cfa à la mère de la défunte pour étouffer
l’affaire.
Selon les copines de la victime, Ornella a passé la fin de l’après-midi
du 8 juin 2010 avec elles, au domicile de madame Somo, la trésorière de
leur association ‘’les gazelles de l’Océan’’ afin de préparer leur
réunion dominicale. À la fin de la rencontre, Gracia Ornella Mpame a
invité ses amies chez elle. Il était 19 heures environ.
Une fois à destination, la jeune fille est prise à partie par le
commandant qu’elle venait de trouver au domicile de ses parents. Il
était assis au salon en culotte, torse nu. Sans pudeur, le commandant a
traité Ornella de fille légère en présence de ses copines. Certaines
copines d’Ornella n’ont pas échappé pas à la furie du commandant qui
n’arrivait plus à se contrôler.
La situation s’est tout un coup aggravée. Pendant que Jean Pierre Zina
Tsala balançait ses invectives à tout vent, Ornella recevait un coup de
fil. Ce sera la goutte d’eau qui fera déborder le vase. Sur le champ, le
commandant Zina rappelle à sa chère qu’il lui avait déjà demandé de ne
plus recevoir ses coups de fil, au-delà de 18 heures
La jeune fille de 23 ans meurt à la suite d’une bastonnade à lui
infligée par son amant. Un voisin et ami de la famille qui a assisté à
la scène comme bien d’autres témoignent :’’ le commandant Zina Tsala a
sauvagement battu Ornella. Il se servait de tout : les coups de poing,
le ceinturon, les coups de pieds. Et quand il a raclé Ornella, elle est
tombée et est restée au sol. Le commandant ne l’a pas laissé. Il a
continué à frapper Ornella sur la poitrine avec son talon’’ On
découvrira par la suite que la défunte a été violée et son utérus a été
perforé à l’aide d’un objet coupant. Tel un fauve affamé, il s’est jeté
sur Ornella très affaiblie, a déchiré les vêtements qu’elle portait ce
jour-là et a eu des rapports sexuels forcés avec elle. Le corps de la
victime présentait de multiples blessures.
Il tue son frère à cause d’une femme
Un homme a tué son frère,au quartier Bépanda à Douala. Il l'a trouvé en pleins ébats sexuels avec sa femme.
Il y a quelques jours, soupçonnant une liaison entre Roland et son épouse, le frère aîné de ce dernier l'a chassé de la maison.
Quand il est rentré chez lui hier soir, vers 20 heures et qu'il n'y a
pas trouvé son épouse, il a tout suite imaginé là où elle devait être.
Armé d'un couteau, il s'est rendu chez Roland. Après avoir plusieurs
fois cogné à la porte et n'obtenant aucune réponse, il a forcé l'entrée
et a trouvé les deux amants tendrement enlacés.
Son sang n'a fait qu'un tour et il a assené plusieurs coups de couteau à Roland, avant de prendre la fuite.
L'épouse a été entendue par les policiers du commissariat du 7ème arrondissement de Douala.
Tuée par sa rivale
Jeanne-Régine Leka, 30 ans, a succombé à ses blessures à l’hôpital central de Yaoundé. Selon les témoignages de sa famille, Jeanne-Régine Leka, qui portait une grossesse de sept mois environ, s’est battue avec Georgette M., la copine du père de l’enfant attendu, à Mvog-Beti (Melen). Georgette M. l’a poignardée au ventre, laissant apparaître ses intestins. Admise aux soins intensifs aux urgences de l’hôpital central de Yaoundé où elle a immédiatement été transportée par sa famille, Jeanne-Régine Leka va rendre l’âme quelque temps plus tard. Son corps se trouve à la morgue de l’hôpital central de Yaoundé, tandis que sa rivale et leur amant méditent leur sort au commissariat du 13ème arrondissement de Yaoundé.
Bagarre mortelle à huis-clos
Une homme et sa compagne se sont enfermés hier
dans leur chambre pour se livrer à une violente bagarre. Machette et
couteau étaient de sortie.
Le journal des faits divers de la CRTV radio a relaté un fait macabre
qui s’est déroulé à Bonabéri, Douala. Un homme jaloux a tenté
d’assassiner sa dulcinée et de se donner la mort.
Michel Temgoua vit avec Marie Elise Kenfack depuis cinq mois. Cette
dernière serait enceinte. Mais, Temgoua aurait des doutes sur la
paternité de ce futur bébé.
Il a demandé à sa compagne d'avoir une conversation "sérieuse" à ce
sujet. Les deux se sont enfermés dans leur chambre. Au terme d’une
querelle houleuse, heurtée, l’homme a tiré de sa cachette, un couteau et
une machette bien limée et a tenté de tuer sa fiancée; il lui a
sectionné 3 doigts et lui a fait des blessures sur la tête et au bas
ventre.
La femme poussait des cris stridents qui ont alerté les voisins. Ceux-ci
sont sortis et ont décidé de casser la porte. Opération difficile.
L’assassin, pensant que Marie Elise était morte, a alors tenté de se
donner la mort, à son tour, en se perforant le corps. Quand la porte est
finalement défoncée, les deux gisaient dans une mare de sang et ont été
transportés, inconscients, l’une à l’hôpital Cebec, l’autre à
Laquintinie.
Il tente de se suicider après avoir tué sa compagne.
Le nommé Théophile Nyobe est actuellement entre
les mains de la police. Il est accusé d’avoir fracassé à coups de
machette le crâne de sa compagne.
Cet homme vivait à Eséka avec Matip Prudence sa compagne, ainsi que leur
fillette de 3 ans. Tous deux avaient suivi une formation à l’École
Normale des Instituteurs de l'Enseignement Général (ENIEG) , où ils sont
sortis diplômés. Quelques temps plus tard, Prudence s’est vu
contractualisée mais Théophile non.
Sous la pression de sa famille qui ne voulait pas que son conjoint
jouisse de son salaire tant qu’il ne serait pas également
contractualisé, Prudence s’est sentie obligé de quitter celui qu’elle
aimait. Elle s’est donc réfugiée chez un proche à Yaoundé au quartier
Mendong, plus précisément au lieu dit « Derrière Kamthé », près du camp
Sic.
Courroucé et se sentant humilié, Théophile s’est lui aussi rendu à
Yaoundé quelques temps plus tard, dans l’optique d’en finir non
seulement avec Prudence, mais également avec leur fillette. Il prévoyait
se donner la mort après ces actes macabres.
Armé d’une machette, Théophile s’est présenté devant Prudence et lui a
assené plusieurs coups à la tête, réduisant ainsi le crâne en morceaux.
Ensuite, il s’en est pris à sa fille qu’il a blessé. Insatisfait de ses
actes, il a bu une substance toxique.
Mais les éléments de la brigade de gendarmerie de Mendong alertés l’ont
trouvé encore en vie. Ils l’ont immédiatement conduit à l’hôpital où un
lavage d’estomac lui a été fait.
Brûlée par l’épouse de son amant
Pauline T a brûlé le corps de sa rivale à l'aide de l'eau bouillante. La
scène s'est déroulée le 14 décembre à Emana aux environs de 10 h.
Sachant sa femme partie pour le marché, l'époux de Pauline T a profité
de cette absence pour introduire sa maîtresse dans la maison. Revenue
plus tôt que prévu, Pauline T va surprendre les deux amants dans le lit
conjugal. Sans trahir sa présence, la jeune femme ira mettre de l'eau à
chauffer qu'elle va ensuite verser sur sa rivale. Brûlée au second
degré, l'infortunée a été conduite au service des soins intensifs de
l'hôpital Central de Yaoundé. Aux dires des médecins, les jours de la
rivale de Pauline T sont menacés.
IL SURPREND SON ÉPOUSE EN PLEINS ÉBATS AVEC UN VOISIN SUR SON LIT CONJUGAL À BAMENA
Nono.N a galéré dur plus d’une décennie sans se faire une place au
soleil. Avec ses économies, Nono N avait réussi à ouvrir une échoppe de
denrées diverses non loin de l'ancien Bamena Bar. Conscient de son
nouvel statut de riche commerçant, Nono N ne passa pas par quatre chemin
pour devenir le coureur de jupon des jeunes lycéennes du village et
même de certaines femmes mariées. Certains villageois l'ont même
surnommé de "Mongo Faya". La nuit du mardi 5 octobre 2010, des voisins
dont certains étaient déjà dans les bras de Morphée, sont alertés par
des cris de douleur d’un homme bien connu dans les parages.
Il était 22 heures passées quand Nono N, est étendu au sol, baignant
dans son sang. Comme seul accoutrement, il portait autour de la taille,
un pagne. Il lâche quelques bribes de mots et pointe du doigt Mbatchou
K, son bourreau qui n’est personne d’autre que le mari de l’amie de sa
femme. Il raconte avec peine qu’il a été piégé pour être mis dans cet
état. Ses blessures sont graves : bras gauche écorché, les deux jambes
hachées. . Selon les sources avisées, Nono N et la femme de Mbatchou K,
son voisin dont le domicile est à un jet de pierre, entretenaient depuis
des mois, des relations coupables.
Toujours est- il que cette nuit-là, son mari les a surpris en pleins ébats sur le lit conjugal vers 22 heures.
Il meurt pour une prostituée
Un homme a trouvé la mort au quartier Grand
moulin à Douala. Il a été poignardé par un rival avec lequel il
discutait une fille de joie.
Selon des témoins, le défunt est arrivé sur le lieu du drame accompagné
par une fille de joie. Ils ont été rejoints par le deuxième homme, qui
convoitait également les services de la wolowoss. Une bagarre s'en est
suivie et un poignard est sorti. L'homme est tombé raide mort.
Son meurtrier a pris la fuite alors que la fille a été conduite au
commissariat de police du 9ème arrondissement pour y être entendue.
La dépouille a été transportée à la morgue de l'hôpital de Deïdo.