RETOUR DU CHEF DE L'ETAT: Des ministres sous «perfusion»
YAOUNDE - 17 SEPT. 2012
© G R E | L'Anecdote
Personne, alors personne ne pourrait justifier une panique généralisée de plusieurs journalistes jeudi dernier dans une salle surchauffée du Palais des congrès où se déroulait le séminaire sur «les défis et enjeux de la régulation dans le secteur de la communication»
© G R E | L'Anecdote
Personne, alors personne ne pourrait justifier une panique généralisée de plusieurs journalistes jeudi dernier dans une salle surchauffée du Palais des congrès où se déroulait le séminaire sur «les défis et enjeux de la régulation dans le secteur de la communication»
Personne, alors personne ne pourrait
justifier une panique généralisée de plusieurs journalistes jeudi
dernier dans une salle surchauffée du Palais des congrès où se déroulait
le séminaire sur «les défis et enjeux de la régulation dans le secteur
de la communication». Alors qu'un orateur statuait sur l'auto
régulation, toute une colonne de journalistes quittait la salle,
portables aux oreilles, feuilles de papiers et stylo au bout des doigts.
A chacun de prendre une direction singulière pour bien écouter. On
pouvait alors entendre : «Excellence, et chère grand frère, je n'ai pas
encore toute l'information» ou encore «juste le temps de recouper».
Manifestement, chacun voulait avoir le «A1» comme cela se dit dans le
jargon.
Dans la salle des conférences, des regards allaient dans tous les sens. «C'est le remaniement!» se disait-on. En fait chacun tentait de palper une source. Crtv radio qui généralement donne de telles informations quand il est 17 heures, restait aphone sur le prétendu événement. Sur les horloges, il est environ 16 heures. Le suspens va durer un bout. De longues minutes après, les journalistes retournent dans la salle des conférences retrouvant Mgr Befe Ateba et ses «faux» journalistes. C'est des rumeurs qui parcourent la salle. En plein mois d'avril, on aurait dit un magnifique «poisson d'avril». Mais tout ne s'arrêtera pas en si bon chemin. En effet, un journaliste qu'on dit très introduit annonce que ce sera demain. Le lendemain, alors que la fièvre semble retombée, dès 17 heures, un nouveau vent de panique fait courir les journalistes dans tous les sens. Mais l'on apprend que c'est plutôt des nominations de Secrétaires généraux de ministères. Quelqu'un ironise que le ministre de la Communication détient un secret. Mais aucun journaliste n'ose poser la question. Mais l'on apprend pèle mêle que des ministres ont perdu le sommeil depuis le retour de Paul Biya au pays. Et des analystes de tout bord s'emparent de la question. Quelques journalistes vont jusqu'à égrener les feuilles de routes de certains ministres avec des conclusions diverses. Quelques uns dans leurs analyses font état de certains départs probables. De sources dignes d'intérêts, l'on apprend que le chef de l'Etat est décide à donner le change aux camerounais jusque-là encore sceptiques sur sa décision de faire du Cameroun un pays émergent. Une autre source des plus crédibles affirme qu'il faut s'attendre à de sévères bouleversements dans les jours qui viennent. Lorsque la semaine prochaine, nous donnerons la listes des ministres dont les passeports seront retirés, ces faux vrais journalistes et leurs suppôts tapis dans les lobbies vont encore nous affubler de divers noms d'oiseaux. Et pourtant, ce jour-là, chacun savait, en tous cas ceux qui se disent avoir été à l'école savent très bien les usages en la matière depuis 30 ans de magistère de Paul Biya. Et dont les plus évidentes sont que, il n'y a eu que deux précédents de remaniement à 13 heures. Aurélien William Eteki Mboumoua et Siyam Siéwé en ont été les raisons. Et ce jour-là, Michel Ndjock Abanda, Alain Belibi et Charles Ndongo avaient mêlé leurs visages et leurs voix, mais beaucoup plus leurs talents à l'issue de la notification des dits remaniements. Pour dire vrai, il n'y a pas de honte à être meilleurs.
Dans la salle des conférences, des regards allaient dans tous les sens. «C'est le remaniement!» se disait-on. En fait chacun tentait de palper une source. Crtv radio qui généralement donne de telles informations quand il est 17 heures, restait aphone sur le prétendu événement. Sur les horloges, il est environ 16 heures. Le suspens va durer un bout. De longues minutes après, les journalistes retournent dans la salle des conférences retrouvant Mgr Befe Ateba et ses «faux» journalistes. C'est des rumeurs qui parcourent la salle. En plein mois d'avril, on aurait dit un magnifique «poisson d'avril». Mais tout ne s'arrêtera pas en si bon chemin. En effet, un journaliste qu'on dit très introduit annonce que ce sera demain. Le lendemain, alors que la fièvre semble retombée, dès 17 heures, un nouveau vent de panique fait courir les journalistes dans tous les sens. Mais l'on apprend que c'est plutôt des nominations de Secrétaires généraux de ministères. Quelqu'un ironise que le ministre de la Communication détient un secret. Mais aucun journaliste n'ose poser la question. Mais l'on apprend pèle mêle que des ministres ont perdu le sommeil depuis le retour de Paul Biya au pays. Et des analystes de tout bord s'emparent de la question. Quelques journalistes vont jusqu'à égrener les feuilles de routes de certains ministres avec des conclusions diverses. Quelques uns dans leurs analyses font état de certains départs probables. De sources dignes d'intérêts, l'on apprend que le chef de l'Etat est décide à donner le change aux camerounais jusque-là encore sceptiques sur sa décision de faire du Cameroun un pays émergent. Une autre source des plus crédibles affirme qu'il faut s'attendre à de sévères bouleversements dans les jours qui viennent. Lorsque la semaine prochaine, nous donnerons la listes des ministres dont les passeports seront retirés, ces faux vrais journalistes et leurs suppôts tapis dans les lobbies vont encore nous affubler de divers noms d'oiseaux. Et pourtant, ce jour-là, chacun savait, en tous cas ceux qui se disent avoir été à l'école savent très bien les usages en la matière depuis 30 ans de magistère de Paul Biya. Et dont les plus évidentes sont que, il n'y a eu que deux précédents de remaniement à 13 heures. Aurélien William Eteki Mboumoua et Siyam Siéwé en ont été les raisons. Et ce jour-là, Michel Ndjock Abanda, Alain Belibi et Charles Ndongo avaient mêlé leurs visages et leurs voix, mais beaucoup plus leurs talents à l'issue de la notification des dits remaniements. Pour dire vrai, il n'y a pas de honte à être meilleurs.