Réserves foncières: Un drame évité de justesse à Mbankomo
Yaoundé, 1er avril 2013
© JEAN-EMMANUEL MANGA | L'Anecdote
Tout le monde qui a assisté à ces assises est presqu'arrivé à la conclusion que «tout est bien qui finit bien». Et pour cause, les habitants de ce petit village situé aux encablures de Mbankomo, dans le Département de la Mefou et Akono ne consentaient plus à céder le moindre millimètre carré de terrain à quelques personnes fussent-elles membres du Gouvernement. La discorde commence lorsque, lundi dernier, de bonne heure, le chef de ce hameau, sa Majesté Messi remarque la présence d'individus étrangers à son clan poser des bornes. Et sans expliquer l'objet de leur présence en ces lieux, vont s'introduire dans la forêt avoisinante et commencer à planter des bornes. L'acte intrigue le chef du village qui, aidé de ses administrés, vont enjoindre illico presto à ces derniers de quitter immédiatement les lieux. Chose qui sera faite sans ménagement au regard du nombre impressionnant de villageois et aussi grâce à leur attitude menaçante. Ils y partiront non sans rappeler que leur présence se justifiait par le souci gouvernemental de procéder à des réserves foncières et qu'ils avaient été envoyés par le Délégué départemental du Cadastre, M. Menye. Quelques jours après une commission ayant à sa tête le 2e Adjoint préfectoral va descendre sur les lieux pour rencontrer les populations et leur expliquer que leur village avait été choisi pour faire partie des sites dont l'Etat voudrait en faire des espaces pour des investissements à venir. Une superficie de plus de 115 ha étant sollicitée. Une révélation qui va vite soulever le courroux des riverains encore frustrés de ce que quelques années auparavant, c'est la Confédération Africaine de Football qui avait spolié les autochtones de près de 35 ha de terrain pour la construction du complexe sportif haut de gamme dit de l' «Excellence». Au sortir de cette crise qui avait valu de violentes altercations entre les différentes parties, et dont on avait enregistré des morts d'hommes, ces populations avisées n'entendaient plus consentir à quelque expropriation. Pour rassurer les populations déjà sur leur garde, une nouvelle commission, conduite par M Menye s'y est à nouveau rendue. Pendant les assises, il a été question de discuter sur la crise qui couvait en ces lieux. Heureusement un consensus a été trouvé entre les deux parties antagonistes et tout le monde a appris de la bouche du Délégué que: «cette crise n'aurait pas dû avoir lieu, ceci n'a été causé que par la confusion de site de l'équipe envoyée sur le terrain. En clair Bilik bi y'Evu Zog ne fait pas partie des localités devant accueillir des réserves foncières». Au grand soulagement de l'assistance qui attendait ce verdict de la bouche la plus autorisée du département en matière d'affaires foncières.
© JEAN-EMMANUEL MANGA | L'Anecdote
Le
2e Adjoint préfectoral de cette unité administrative et le Délégué
départemental du Cadastre sont venus désamorcer une mine qui n'attendait
plus qu'à exploser à Bilik bi y'Evu Zog la semaine dernière.
Tout le monde qui a assisté à ces assises est presqu'arrivé à la conclusion que «tout est bien qui finit bien». Et pour cause, les habitants de ce petit village situé aux encablures de Mbankomo, dans le Département de la Mefou et Akono ne consentaient plus à céder le moindre millimètre carré de terrain à quelques personnes fussent-elles membres du Gouvernement. La discorde commence lorsque, lundi dernier, de bonne heure, le chef de ce hameau, sa Majesté Messi remarque la présence d'individus étrangers à son clan poser des bornes. Et sans expliquer l'objet de leur présence en ces lieux, vont s'introduire dans la forêt avoisinante et commencer à planter des bornes. L'acte intrigue le chef du village qui, aidé de ses administrés, vont enjoindre illico presto à ces derniers de quitter immédiatement les lieux. Chose qui sera faite sans ménagement au regard du nombre impressionnant de villageois et aussi grâce à leur attitude menaçante. Ils y partiront non sans rappeler que leur présence se justifiait par le souci gouvernemental de procéder à des réserves foncières et qu'ils avaient été envoyés par le Délégué départemental du Cadastre, M. Menye. Quelques jours après une commission ayant à sa tête le 2e Adjoint préfectoral va descendre sur les lieux pour rencontrer les populations et leur expliquer que leur village avait été choisi pour faire partie des sites dont l'Etat voudrait en faire des espaces pour des investissements à venir. Une superficie de plus de 115 ha étant sollicitée. Une révélation qui va vite soulever le courroux des riverains encore frustrés de ce que quelques années auparavant, c'est la Confédération Africaine de Football qui avait spolié les autochtones de près de 35 ha de terrain pour la construction du complexe sportif haut de gamme dit de l' «Excellence». Au sortir de cette crise qui avait valu de violentes altercations entre les différentes parties, et dont on avait enregistré des morts d'hommes, ces populations avisées n'entendaient plus consentir à quelque expropriation. Pour rassurer les populations déjà sur leur garde, une nouvelle commission, conduite par M Menye s'y est à nouveau rendue. Pendant les assises, il a été question de discuter sur la crise qui couvait en ces lieux. Heureusement un consensus a été trouvé entre les deux parties antagonistes et tout le monde a appris de la bouche du Délégué que: «cette crise n'aurait pas dû avoir lieu, ceci n'a été causé que par la confusion de site de l'équipe envoyée sur le terrain. En clair Bilik bi y'Evu Zog ne fait pas partie des localités devant accueillir des réserves foncières». Au grand soulagement de l'assistance qui attendait ce verdict de la bouche la plus autorisée du département en matière d'affaires foncières.