Réouverture "immédiate" des frontières aériennes
Réouverture "immédiate" des frontières aériennes
(Le Point 01/04/2011)
Les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale sont en passe d'emporter leur bras de fer avec celles de Laurent Gbagbo.
Le gouvernement du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara a décidé, vendredi, de la "réouverture immédiate" des frontières aériennes, mais il maintient les frontières terrestres et maritimes fermées "jusqu'à nouvel ordre". "Le gouvernement a décidé de la réouverture immédiate des frontières aériennes pour que les chancelleries qui souhaitent évacuer leurs ressortissants puissent le faire. Par contre, les frontières terrestres et maritimes sont fermées jusqu'à nouvel ordre", a indiqué une porte-parole, Anne Ouloto. Le camp Ouattara avait fermé jeudi toutes les frontières, juste avant d'entrer dans Abidjan, la capitale économique, et d'affronter les partisans du président sortant Laurent Gbagbo.
La compagnie française Air France avait décidé d'annuler son vol Paris-Abidjan initialement programmé jeudi soir. Par conséquent, le vol retour (Abidjan-Paris) prévu vendredi à 9 h 30 (heure locale et GMT) a été, lui aussi, annulé. Alors que la ville avait été livrée à la violence et aux pillages, quelque 150 ressortissants français et 350 étrangers d'autres nationalités ont été accueillis depuis jeudi soir sur le camp de Port-Bouët de la force française Licorne à Abidjan, selon l'état-major des armées françaises à Paris. La France déconseille "formellement" les voyages en Côte d'Ivoire, où vivent 12 200 de ses ressortissants, dont 11 800 à Abidjan. Sur les 12 200, 7 300 ont la double nationalité. Une Suédoise employée de l'ONU a été tuée par balle jeudi soir à Abidjan, selon le ministère suédois des Affaires étrangères.
Le Point.fr - Publié le 01/04/2011 à 17:28 - Modifié le 01/04/2011 à 17:40
Source AFP
(Le Point 01/04/2011)
Les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale sont en passe d'emporter leur bras de fer avec celles de Laurent Gbagbo.
Le gouvernement du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara a décidé, vendredi, de la "réouverture immédiate" des frontières aériennes, mais il maintient les frontières terrestres et maritimes fermées "jusqu'à nouvel ordre". "Le gouvernement a décidé de la réouverture immédiate des frontières aériennes pour que les chancelleries qui souhaitent évacuer leurs ressortissants puissent le faire. Par contre, les frontières terrestres et maritimes sont fermées jusqu'à nouvel ordre", a indiqué une porte-parole, Anne Ouloto. Le camp Ouattara avait fermé jeudi toutes les frontières, juste avant d'entrer dans Abidjan, la capitale économique, et d'affronter les partisans du président sortant Laurent Gbagbo.
La compagnie française Air France avait décidé d'annuler son vol Paris-Abidjan initialement programmé jeudi soir. Par conséquent, le vol retour (Abidjan-Paris) prévu vendredi à 9 h 30 (heure locale et GMT) a été, lui aussi, annulé. Alors que la ville avait été livrée à la violence et aux pillages, quelque 150 ressortissants français et 350 étrangers d'autres nationalités ont été accueillis depuis jeudi soir sur le camp de Port-Bouët de la force française Licorne à Abidjan, selon l'état-major des armées françaises à Paris. La France déconseille "formellement" les voyages en Côte d'Ivoire, où vivent 12 200 de ses ressortissants, dont 11 800 à Abidjan. Sur les 12 200, 7 300 ont la double nationalité. Une Suédoise employée de l'ONU a été tuée par balle jeudi soir à Abidjan, selon le ministère suédois des Affaires étrangères.
Le Point.fr - Publié le 01/04/2011 à 17:28 - Modifié le 01/04/2011 à 17:40
Source AFP