René Claude Meka : Le Cema confirmé
René Claude Meka : Le Cema confirmé
L’ancien directeur de la Sécurité présidentielle trône à la tête des Armées depuis bientôt dix ans.
Il
a gravi tous les échelons dès la fin de sa formation à Saint Cyr, la
célèbre académie militaire française pour parvenir le 25 septembre 2001
au poste de Chef d’Etat Major des armées, en même temps qu’il était
promu général de division. Le natif d’Enongal vers Ebolowa où il a vu le
jour le 2 février 1939 sert sous les drapeaux depuis son retour de
France en 1964. il aura ainsi été tour à tour, chef du bureau du
personnel de l’armée de terre, commandant de la 1ère Compagnie à Bafang ;
commandant de la 8ème compagnie du quartier militaire de Bafang. En
1973, il suit un stage d’Etat major à l’Emia à Yaoundé.
L’année
d’après il est nommé chef du secrétariat militaire à ce qui était à
l’époque le ministère des Forces armées. De 1976 à 1977, il est
commandant du 2ème secteur militaire à Douala. En 1977, il s’envole à
nouveau pour la France où il suit une formation à l’Ecole supérieure de
guerre, section terre, en même temps qu’il occupe les fonctions
d’Attaché militaire du Cameroun en France.
A son retour au
Cameroun, il est nommé commandant des Ecoles et centres d’instruction
avant de rejoindre le palais de l’Unité en mars 1983 comme directeur
adjoint de la Sécurité présidentielle. Il est promu directeur une année
plus tard. Il lui est quelque peu reproché la gestion de la sécurité du
chef de l’Etat durant les tragiques événements du 6 avril 1984. René
Claude Meka quitte le palais de l’Unité pour occuper les fonctions de
chargés d’Etudes à l’Etat major des armées. En 1986 alors qu’il est
colonel, Il est nommé sous chef d’Etat major de l’armée de terre avant
d’être propulsé à la tête de la Brigade du Quartier général le 17 juin
1992. Le 5 février, il est promu général de brigade et devient quelques
semaines plus tard, commandant de la 1ère région militaire,
cumulativement avec ses fonctions de Commandant du Quartier général. Le
25 septembre 2001, il est promu au grade de général de division et nommé
chef d’Etat major des armées où il remplace Pierre Semengue. Ancien
commandant opérationnel à Douala pendant la période trouble de 1991, il
est le seul à avoir accédé vendredi dernier au rang de général de corps
d’armées.
Jean Francis Belibi