Remaniement- Renouvellement du personnel politique: Supputations autour d'une nouvelle équipe gouvernementale
Douala, 08 Février 2013
© Muna Dimbambe | Aurore Plus
A tort ou à raison, l’on considère la France et son Chef de l'Etat comme le recours permanent de Paul Biya pour la formation de quelque gouvernement. Et au sortie de la récente visite de travail que vient d'y effectuer le Président camerounais, on comprend aisément que les supputations sur la formation d'un nouveau gouvernement aillent bon train.
Si l’impératif de mise en branle collective des Grandes Réalisations justifie amplement la nécessité d'y adjoindre des ressources humaines mieux à même de les conduire, il ne fait point de doute par ailleurs que le constat d'échec clairement fait par le Chef de l’Etat au sortir de l'année 2012, peut également justifier un renouvellement du personnel politique, question de donner plein d'entrain à l'action gouvernementale. Dans cette optique il s'agira bien évidemment de donner à coup de fouet aux adeptes de l'inertie identifiés comme tels et de promouvoir par ailleurs, telles des personnalités de la République enclines à adhérer aux préceptes commandant les Grandes Réalisations. Une perspective d'autant plus plausible en raison de ce que le Premier Ministre ne semble pas combler les attentes placées en lui, en faisant montre d'un laxisme plus que préjudiciable pour la mise en œuvre des choix opérationnels édictés par le Chef de l'Etat.
Aussi serait-il, aux dires des personnes plutôt bien introduites dans le sérail, dans le collimateur de Paul Biya qui voudra ainsi altérer les déperditions que son laxisme aura suscitées. Et comme dans le cas d'espèce, il s'est souvent agi de jeux de chaises musicales, on comprend qu'il en soit à rechercher son successeur à la primature dans la région d'origine de ce dernier, quand bien même il n'y aurait pas un éventail de profils, eu égard aux aprioris malveillants d'opposants attribués à ces derniers. Toutefois, il pourra toujours compter sur de rares personnalités à l'instar de Peter Agbor Tabi qui pourrait ainsi voir sa loyauté jamais prise à défaut récompensée. Si la question de la primature a souvent nœud gordien au moment de composer chaque équipe gouvernementale, elle n'est pourtant pas la plus délicate à gérer. En effet, faisant le constat plutôt aimer d'un faible taux de mobilité gouvernementale, on en est à s’accommoder à des réhabilitations plutôt, curieuses, eu égard aux frasques souvent à l’origine de l'éviction de certaines des personnalités qui reviennent au-devant de la scène.
A croire que notre pays a littéralement créé une profession de Ministre à laquelle ne peuvent qu'y accéder une véritable caste. Or c'est pourtant ce registre qui est le plus souvent mis en exergue avec l'évocation des noms tel… Rémy Ze Meka l'ancien Ministre de la Défense, Augustin Kontchou Kouomegni alias zéro mort ou encore Bernard Messengue Avom pourtant éclaboussé par l’affaire de la route Ayos-Bonis. Cet échantillonnage de réhabilitations est révélateur des appréhensions légitimes qui sont les nôtres quant aux critères déterminants dans le choix des collaborateurs du Chef de l‘Etat, quand bien même ledit choix se voudrait discrétionnaire. Par contre, les promotions d'autres personnalités peuvent aisément se comprendre dans un environnement plutôt favorable à l'égocentrisme.
Aussi peut-on comprendre que ces derniers émanent souvent de la préfectorale ou encore de la direction générale d’entreprises publiques et privées où les promus auront fait leurs preuves.
Et c'est à juste titre qui dans ces registres des noms tels Joseph Béti Assomo, Ibrahim Talba Mallam ou encore Oumarou Bouba soient les plus cités dans les cercles proches du sérail. Bien évidemment, d'autres personnalités déjà membres du gouvernement ou assimilés se verront enfin confier des départements ministériels en bonne et due forme. Ce qui n'en est pas moins une promotion comme celle à laquelle on aimerait voir accéder Paul Célestin Ndembiyembé, Hennit Ndong Soumhet Camille Mouche à Bidias et même Bayero Fadil Mohammed, et dans une certaine mesure Koumpa Issa.
© Muna Dimbambe | Aurore Plus
A tort ou à raison, l’on considère la France et son Chef de l'Etat comme le recours permanent de Paul Biya pour la formation de quelque gouvernement. Et au sortie de la récente visite de travail que vient d'y effectuer le Président camerounais, on comprend aisément que les supputations sur la formation d'un nouveau gouvernement aillent bon train.
Si l’impératif de mise en branle collective des Grandes Réalisations justifie amplement la nécessité d'y adjoindre des ressources humaines mieux à même de les conduire, il ne fait point de doute par ailleurs que le constat d'échec clairement fait par le Chef de l’Etat au sortir de l'année 2012, peut également justifier un renouvellement du personnel politique, question de donner plein d'entrain à l'action gouvernementale. Dans cette optique il s'agira bien évidemment de donner à coup de fouet aux adeptes de l'inertie identifiés comme tels et de promouvoir par ailleurs, telles des personnalités de la République enclines à adhérer aux préceptes commandant les Grandes Réalisations. Une perspective d'autant plus plausible en raison de ce que le Premier Ministre ne semble pas combler les attentes placées en lui, en faisant montre d'un laxisme plus que préjudiciable pour la mise en œuvre des choix opérationnels édictés par le Chef de l'Etat.
Aussi serait-il, aux dires des personnes plutôt bien introduites dans le sérail, dans le collimateur de Paul Biya qui voudra ainsi altérer les déperditions que son laxisme aura suscitées. Et comme dans le cas d'espèce, il s'est souvent agi de jeux de chaises musicales, on comprend qu'il en soit à rechercher son successeur à la primature dans la région d'origine de ce dernier, quand bien même il n'y aurait pas un éventail de profils, eu égard aux aprioris malveillants d'opposants attribués à ces derniers. Toutefois, il pourra toujours compter sur de rares personnalités à l'instar de Peter Agbor Tabi qui pourrait ainsi voir sa loyauté jamais prise à défaut récompensée. Si la question de la primature a souvent nœud gordien au moment de composer chaque équipe gouvernementale, elle n'est pourtant pas la plus délicate à gérer. En effet, faisant le constat plutôt aimer d'un faible taux de mobilité gouvernementale, on en est à s’accommoder à des réhabilitations plutôt, curieuses, eu égard aux frasques souvent à l’origine de l'éviction de certaines des personnalités qui reviennent au-devant de la scène.
A croire que notre pays a littéralement créé une profession de Ministre à laquelle ne peuvent qu'y accéder une véritable caste. Or c'est pourtant ce registre qui est le plus souvent mis en exergue avec l'évocation des noms tel… Rémy Ze Meka l'ancien Ministre de la Défense, Augustin Kontchou Kouomegni alias zéro mort ou encore Bernard Messengue Avom pourtant éclaboussé par l’affaire de la route Ayos-Bonis. Cet échantillonnage de réhabilitations est révélateur des appréhensions légitimes qui sont les nôtres quant aux critères déterminants dans le choix des collaborateurs du Chef de l‘Etat, quand bien même ledit choix se voudrait discrétionnaire. Par contre, les promotions d'autres personnalités peuvent aisément se comprendre dans un environnement plutôt favorable à l'égocentrisme.
Aussi peut-on comprendre que ces derniers émanent souvent de la préfectorale ou encore de la direction générale d’entreprises publiques et privées où les promus auront fait leurs preuves.
Et c'est à juste titre qui dans ces registres des noms tels Joseph Béti Assomo, Ibrahim Talba Mallam ou encore Oumarou Bouba soient les plus cités dans les cercles proches du sérail. Bien évidemment, d'autres personnalités déjà membres du gouvernement ou assimilés se verront enfin confier des départements ministériels en bonne et due forme. Ce qui n'en est pas moins une promotion comme celle à laquelle on aimerait voir accéder Paul Célestin Ndembiyembé, Hennit Ndong Soumhet Camille Mouche à Bidias et même Bayero Fadil Mohammed, et dans une certaine mesure Koumpa Issa.