Remaniement ministériel: Un gouvernement de large ouverture annoncé
Yaoundé, 26 Novembre 2013
© Sévérin Bouébè | Le Soir
Voulant créer la surprise, Paul Biya prépare une équipe gouvernementale de large ouverture.
Des sources indiquent l’entrée en scène de certains partis politiques à l'instar du Sdf, l'Udc, le Mdr et le Mrc.
Ce n'est plus qu'une question de temps. Paul Biya prépare sa copie. La redéfinition de la nouvelle carte géopolitique du Cameroun coule de source. Pour ce faire, le Président de la république, n'ayant pas le don d'ubiquité et ne pouvant pas abattre tout seul ce travail titanesque dans un contexte politique complexe, a mis à contribution, certains de ses plus proches collaborateurs tant du gouvernement que de son appareil politique.
CONSULTATIONS
Selon des sources confidentielles, le Chef de l'Etat, en date du 25 octobre 2013, a commis, pour cette délicate mission, des consultations. Celles-ci visent à mener des négociations au sein des formations politiques représentées à l'Assemblée nationale. Sans omettre d'engager des pourparlers avec ceux des partis politiques souhaitant faire partie du giron gouvernemental. Des sources dignes de foi font état de ce que, plus de 60% d‘anciens ministres reviendront aux commandes. Parmi ceux-là, certains noms filtrent déjà. On parle entre autres de: Martin Aristide Okouda, Gounoukou Haounaye, Ebenezer Njoh Mouelle, Rémy Ze Meka, Benjamin Amama, Bernard Messengue Avom, Abo'go Nkono, Le Jeune Mbella, Charles Borromée Etoundi, Roger Melingui, Faï Yengo Francis.
Toute chose qui justifierait la posture de certaines sources qui ont laissé entendre que: «Le Chef de l’Etat ne fait pas confiance aux jeunes». Si cette réflexion est avérée, l’on peut conclure que la jeunesse sera une fois encore marginalisée.
Toutes fois, aux côtés de ces anciens ministres, certains militants des partis tels que le Sdf, l’Upc, l’Udc, Mdr, Mrc auraient été consultés pour faire partie du futur gouvernement.
TRACTATIONS
Le premier des camerounais n'exclut pas la société civile. Les mêmes sources, indiquent que ces tractations seraient appuyées par le secrétaire général du comité central du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc). A la fin, ces accords seront paraphés par le Président de la République himself. Paul Biya tiendrait, comme à la prunelle de ses yeux, à la représentation de toutes les composantes sociologiques du Cameroun au sein de sa majorité, pour la mise en place, sans exclusive, de sa politique des «grandes réalisations» pour un Cameroun émergent à l'horizon 2035, selon la nouvelle formule consacrée d'usagé.
Nos sources précisent également que, Paul Biya serait très retourné contre certaines élites anglophones qui feraient circuler des tracts revendiquant des postes de responsabilité. Ces élites aimeraient les garder comme si citait la chasse-gardée d'une région, tout en lorgnant aussi le pinacle de la chambre basse du parlement. Vous avez dit boulimie des postes.
© Sévérin Bouébè | Le Soir
Voulant créer la surprise, Paul Biya prépare une équipe gouvernementale de large ouverture.
Des sources indiquent l’entrée en scène de certains partis politiques à l'instar du Sdf, l'Udc, le Mdr et le Mrc.
Ce n'est plus qu'une question de temps. Paul Biya prépare sa copie. La redéfinition de la nouvelle carte géopolitique du Cameroun coule de source. Pour ce faire, le Président de la république, n'ayant pas le don d'ubiquité et ne pouvant pas abattre tout seul ce travail titanesque dans un contexte politique complexe, a mis à contribution, certains de ses plus proches collaborateurs tant du gouvernement que de son appareil politique.
CONSULTATIONS
Selon des sources confidentielles, le Chef de l'Etat, en date du 25 octobre 2013, a commis, pour cette délicate mission, des consultations. Celles-ci visent à mener des négociations au sein des formations politiques représentées à l'Assemblée nationale. Sans omettre d'engager des pourparlers avec ceux des partis politiques souhaitant faire partie du giron gouvernemental. Des sources dignes de foi font état de ce que, plus de 60% d‘anciens ministres reviendront aux commandes. Parmi ceux-là, certains noms filtrent déjà. On parle entre autres de: Martin Aristide Okouda, Gounoukou Haounaye, Ebenezer Njoh Mouelle, Rémy Ze Meka, Benjamin Amama, Bernard Messengue Avom, Abo'go Nkono, Le Jeune Mbella, Charles Borromée Etoundi, Roger Melingui, Faï Yengo Francis.
Toute chose qui justifierait la posture de certaines sources qui ont laissé entendre que: «Le Chef de l’Etat ne fait pas confiance aux jeunes». Si cette réflexion est avérée, l’on peut conclure que la jeunesse sera une fois encore marginalisée.
Toutes fois, aux côtés de ces anciens ministres, certains militants des partis tels que le Sdf, l’Upc, l’Udc, Mdr, Mrc auraient été consultés pour faire partie du futur gouvernement.
TRACTATIONS
Le premier des camerounais n'exclut pas la société civile. Les mêmes sources, indiquent que ces tractations seraient appuyées par le secrétaire général du comité central du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc). A la fin, ces accords seront paraphés par le Président de la République himself. Paul Biya tiendrait, comme à la prunelle de ses yeux, à la représentation de toutes les composantes sociologiques du Cameroun au sein de sa majorité, pour la mise en place, sans exclusive, de sa politique des «grandes réalisations» pour un Cameroun émergent à l'horizon 2035, selon la nouvelle formule consacrée d'usagé.
Nos sources précisent également que, Paul Biya serait très retourné contre certaines élites anglophones qui feraient circuler des tracts revendiquant des postes de responsabilité. Ces élites aimeraient les garder comme si citait la chasse-gardée d'une région, tout en lorgnant aussi le pinacle de la chambre basse du parlement. Vous avez dit boulimie des postes.