Remaniement: Le SDF veut élire domicile au gouvernement
YAOUNDE - 16 NOV. 2011
© Mbanga-Kack | L'Actu
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Le parti de Ni John Fru Ndi utilise des pirouettes pour faire partie de l'appareil... Un groupe de parlementaires du SDF tous originaires de la zone anglophone du pays a rencontré l'ambassadeur de France la semaine dernière à Yaoundé. Le but de la rencontre entre les députés du SDF et M. Bruno Gain l'ambassadeur de France était uniquement politique. Ce groupe exclusivement d'obédience anglophone, coïncidence troublante, était venu convaincre le diplomate qu'ils étaient dans les dispositions d'entrer dans le futur gouvernement du président Paul Biya.
Un groupe de parlementaires du SDF tous originaires de la zone anglophone du pays a rencontré l'ambassadeur de France la semaine dernière à Yaoundé. Le but de la rencontre entre les députés du SDF et M. Bruno Gain l'ambassadeur de France était uniquement politique. Ce groupe exclusivement d'obédience anglophone, coïncidence troublante, était venu convaincre le diplomate qu'ils étaient dans les dispositions d'entrer dans le futur gouvernement du président Paul Biya. De sources bien introduites, on annonce qu'entre autres sujets que ces députés ont évoqués, c'était de rassurer M. Bruno Gain que les anglophones et le SDF n'avaient aucun grief à l'endroit de son pays, la France.
Contrairement à ce qui est avancé dans les colonnes de certains journaux, et dans certains milieux, une frange importante du SDF utilise toutes les pirouettes pour avoir un strapontin dans le futur gouvernement. Les négociations sont tantôt individuelles ou en groupe. Tout est mis à contribution. Les personnalités les plus en vue du régime ainsi que les chancelleries occidentales dans cette démarche, aucun moyen n'est sous-estimé pour atteindre l'objectif.
Il est par ailleurs annoncé une autre rencontre demain vendredi entre le groupe d'amitié parlementaire France-Cameroun. Au cours de cette rencontre, d'autres tête-à-tête entre cette fois-ci des parlementaires francophones du SDF et l'ambassadeur de France auront lieu. D'un côté comme de l'autre, les négociations se passent sous cap. Au sujet de la rencontre de demain, joint au téléphone, l'honorable Jean Michel Nintcheu avoue que les retrouvailles sont plutôt une initiative de l'Ambassade de France au Cameroun. Concernant l'ambassadeur de France en personne, il estime qu'on lui accorde des pouvoirs qu'il n'a pas. Il continue en disant que son rôle au Cameroun est de représenter son pays la France, et non de s'immiscer dans les affaires intérieures du Cameroun, encore moins de participer à la composition d’une équipe gouvernementale. Pour M. Bruno Gain, cette vision des choses relève d'une époque totalement révolue et qui n'existe que dans l'imaginaire de quelques analystes simplistes.
Depuis l'investiture du préside de la République Paul Biya, il est de notoriété publique que des démarches ont été engagées ici et là par certains poids lourds de l'opposition camerounaise et la Société civile à visage ouvert ou couvert pour participer au futur gouvernement éminemment annoncé.
Contrairement à ce qui est avancé dans les colonnes de certains journaux, et dans certains milieux, une frange importante du SDF utilise toutes les pirouettes pour avoir un strapontin dans le futur gouvernement. Les négociations sont tantôt individuelles ou en groupe. Tout est mis à contribution. Les personnalités les plus en vue du régime ainsi que les chancelleries occidentales dans cette démarche, aucun moyen n'est sous-estimé pour atteindre l'objectif.
Il est par ailleurs annoncé une autre rencontre demain vendredi entre le groupe d'amitié parlementaire France-Cameroun. Au cours de cette rencontre, d'autres tête-à-tête entre cette fois-ci des parlementaires francophones du SDF et l'ambassadeur de France auront lieu. D'un côté comme de l'autre, les négociations se passent sous cap. Au sujet de la rencontre de demain, joint au téléphone, l'honorable Jean Michel Nintcheu avoue que les retrouvailles sont plutôt une initiative de l'Ambassade de France au Cameroun. Concernant l'ambassadeur de France en personne, il estime qu'on lui accorde des pouvoirs qu'il n'a pas. Il continue en disant que son rôle au Cameroun est de représenter son pays la France, et non de s'immiscer dans les affaires intérieures du Cameroun, encore moins de participer à la composition d’une équipe gouvernementale. Pour M. Bruno Gain, cette vision des choses relève d'une époque totalement révolue et qui n'existe que dans l'imaginaire de quelques analystes simplistes.
Depuis l'investiture du préside de la République Paul Biya, il est de notoriété publique que des démarches ont été engagées ici et là par certains poids lourds de l'opposition camerounaise et la Société civile à visage ouvert ou couvert pour participer au futur gouvernement éminemment annoncé.