Remaniement-Gouvernement: Des mouvements suspects autour du président
Douala - 18 Novembre 2011
© Yves Junior NGANGUE | Aurore Plus
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Pendant que la tension monte dans le sérail et que tout porte à croire que l'on s'achemine peut-être vers un remaniement ministériel ce weekend, de nombreuses interrogations subsistent.
Des sources généralement bien informées arguent que Paul Biya devrait déjouer à tous les pronostics, et publier son gouvernement dans les prochaines heures. La rumeur a été amplifiée par des mouvements peu ordinaires observés dans l'entourage présidentiel depuis au moins deux jours, où l'on parle d'un va et vient incessant de mallettes et de valises, observé entre Mvomeka'a (son village natal) où le chef de l'Etat séjourne depuis plusieurs jours, et Yaoundé qu'il devrait vraisemblablement regagner avant l'évènement (remaniement). C'est ainsi que le report sine die, des fameuses questions orales, survenu hier en début de matinée, par un communiqué signé du Sg de l'institution, est tout bonnement venu raviver la flamme des inquiétudes et renforcer la stupeur parmi les membres du cabinet Yang1.
La conférence de presse du leader de l'union des démocrates Camerounais (Udc) Adamou Ndam Njoya, transfuge du groupe des sept, étant venu confirmer le fait que les consultations étaient visiblement closes et que Paul Biya avait opté pour un gouvernement de large ouverture. Toutefois, si en l'état actuel, rien ne confirme l'imminence d'un remaniement, ou le retour de Paul Biya à Yaoundé. Des indiscrétions laissent entendre que au cas où tout se confirme, le chef de l'Etat pourrait publier son gouvernement ce vendredi 18 novembre, ou à défaut pendant le weekend, c'est-à-dire samedi.
Pendant que d'un côté, l'on évoque des sérieuses difficultés que rencontrerait l'actuel chef de l'Etat pour venir à bout de l'architecture de son futur cabinet, lequel clame t'on, devrait reposer sur les grands équilibres géographiques et sociologiques habituels. La date de la première quinzaine du mois de décembre, comme celle devant voir le prochain gouvernement publié ne souffrirait plus d'aucune ambigüité. De l'autre, l'on soutient mordicus que tous les castings nécessaires pour la formation de la prochaine équipe seraient d'ores et déjà bouclés, et que Paul Biya fidèle à ses habitudes n'attendrait plus que le moment qui lui sied, pour rendre sa copie.
En effet, alors qu'il apparaît que les tractations entre les missi-dominici du président Biya et certains leaders de l'opposition, dont Adamou Ndam Njoya de l'Udc seraient suffisamment poussées. Rien n'indique que ce dernier pourrait intégrer le prochain gouvernement. Outre son poids politique négligeable, d'autant plus que l'Udc se définit beaucoup plus comme un parti départemental (Noun). Et les vieilles rivalités qui existeraient entre l'actuel chef de l'Etat et le leader de l'Udc. Certaines sources affirment qu'en réalité Paul Biya et Adamou Ndam Njoya n'ont véritablement jamais été de grands amis. En guise d'exemple, celles-ci indiquent que ce n'est pas la première fois, qu'une main tendue du premier au second, est restée sans suite.
Pour mémoire, l'on se souvient d'ailleurs que plus d'une fois, l'intention de Ndam Njoya d'entrer dans le gouvernement n'avait pas rencontré l'adhésion de Paul Biya. En revanche, dans certains cercles du pouvoir des indiscrétions font état de ce que, en lieu et place d'Adamou Ndam Njoya, plusieurs conseillers de l'ombre du chef de l'Etat lui auraient suggéré d'opter pour le président du Paddec, Bernard Momo, plus jeune et plus dynamique. Pour cause, comparativement au leader de l'Udc, l'auteur de la plainte déposée contre Paul Biya à la Cpi (Bruxelles) sur l'affaire des neuf disparus de Bépanda, représenterait à leurs yeux, au regard de son score remarquable aux dernières échéances électorales, mais aussi et surtout de ses positions tranchées vis-à-vis du pouvoir de Yaoundé, un danger potentiel pouvant mettre à mal la stabilité du système. Si ces allégations s'avéraient fondées, l'intéressé acceptera t-il d'entrer dans la mangeoire? That is the question!
La conférence de presse du leader de l'union des démocrates Camerounais (Udc) Adamou Ndam Njoya, transfuge du groupe des sept, étant venu confirmer le fait que les consultations étaient visiblement closes et que Paul Biya avait opté pour un gouvernement de large ouverture. Toutefois, si en l'état actuel, rien ne confirme l'imminence d'un remaniement, ou le retour de Paul Biya à Yaoundé. Des indiscrétions laissent entendre que au cas où tout se confirme, le chef de l'Etat pourrait publier son gouvernement ce vendredi 18 novembre, ou à défaut pendant le weekend, c'est-à-dire samedi.
Pendant que d'un côté, l'on évoque des sérieuses difficultés que rencontrerait l'actuel chef de l'Etat pour venir à bout de l'architecture de son futur cabinet, lequel clame t'on, devrait reposer sur les grands équilibres géographiques et sociologiques habituels. La date de la première quinzaine du mois de décembre, comme celle devant voir le prochain gouvernement publié ne souffrirait plus d'aucune ambigüité. De l'autre, l'on soutient mordicus que tous les castings nécessaires pour la formation de la prochaine équipe seraient d'ores et déjà bouclés, et que Paul Biya fidèle à ses habitudes n'attendrait plus que le moment qui lui sied, pour rendre sa copie.
En effet, alors qu'il apparaît que les tractations entre les missi-dominici du président Biya et certains leaders de l'opposition, dont Adamou Ndam Njoya de l'Udc seraient suffisamment poussées. Rien n'indique que ce dernier pourrait intégrer le prochain gouvernement. Outre son poids politique négligeable, d'autant plus que l'Udc se définit beaucoup plus comme un parti départemental (Noun). Et les vieilles rivalités qui existeraient entre l'actuel chef de l'Etat et le leader de l'Udc. Certaines sources affirment qu'en réalité Paul Biya et Adamou Ndam Njoya n'ont véritablement jamais été de grands amis. En guise d'exemple, celles-ci indiquent que ce n'est pas la première fois, qu'une main tendue du premier au second, est restée sans suite.
Pour mémoire, l'on se souvient d'ailleurs que plus d'une fois, l'intention de Ndam Njoya d'entrer dans le gouvernement n'avait pas rencontré l'adhésion de Paul Biya. En revanche, dans certains cercles du pouvoir des indiscrétions font état de ce que, en lieu et place d'Adamou Ndam Njoya, plusieurs conseillers de l'ombre du chef de l'Etat lui auraient suggéré d'opter pour le président du Paddec, Bernard Momo, plus jeune et plus dynamique. Pour cause, comparativement au leader de l'Udc, l'auteur de la plainte déposée contre Paul Biya à la Cpi (Bruxelles) sur l'affaire des neuf disparus de Bépanda, représenterait à leurs yeux, au regard de son score remarquable aux dernières échéances électorales, mais aussi et surtout de ses positions tranchées vis-à-vis du pouvoir de Yaoundé, un danger potentiel pouvant mettre à mal la stabilité du système. Si ces allégations s'avéraient fondées, l'intéressé acceptera t-il d'entrer dans la mangeoire? That is the question!