Rejet de listes: Les mêmes motifs reviennent
Yaoundé, 02 Août 2013
© Ange Johan Nkouol | L'Actu
Absence de femmes sur les listes, de certificat ou de quittance de versement du cautionnement, et dossiers incomplets sont autant de raisons pour lesquelles la plupart des listes ont été rejetées.
© Ange Johan Nkouol | L'Actu
Absence de femmes sur les listes, de certificat ou de quittance de versement du cautionnement, et dossiers incomplets sont autant de raisons pour lesquelles la plupart des listes ont été rejetées.
Décidément, les habitudes ont la peau
dure, les mauvaises, en l'occurrence celles qui veulent quo les partis
politiques commettent les mêmes erreurs lors de la constitution des
dossiers de candidature aux élections, quelles qu'elles soient. Des
erreurs qui ont pourtant été fatales pour beaucoup lors des sénatoriales
d'avril 2013. Vu que pour le prochain double scrutin, des partis
politiques «pétris d'expérience» à la chose électorale, sont tombés dans
les mêmes erreurs. L’examen des motifs de rejets des différentes listes
des candidats en course pour les législatives et les municipales a
permis de le constater. Dans l'ensemble, la palme d'or revient à
l'absence d'une femme sur les listes, suivi de l'absence de certificat
ou de quittance de cautionnement pour les candidats. Les dossiers
incomplets ferment le peloton.
Et c'est le parti de Ni John Fru Ndi qui a ravit la vedette. Dans le Noun centre par exemple, les dossiers de huit de ses candidats ne sont pas complets. Parmi les pièces absence des dossiers, l'on retrouve entre autres le certificat d'imposition ou de non-imposition, l'attestation d'inscription sur une liste électorale (pour une candidate titulaire), l'extrait d'acte de naissance et le bulletin n°3 du casier judiciaire.
Cette formation politique a aussi réussit l'exploit de ne pas prendre en compte l'aspect genre sur une de ses listes de candidatures. UNDP n'est pas en reste, pour des motifs similaires, dans l'ensemble. Des manquements que son secrétaire général impute aux candidats. «Nous avons eu deux mois pour nous préparer. Donc, si ces listes sont rejetées, ce ne sera pas de la faute de la loi mais, des candidats», a déclaré Pierre Flambeau Ngayap. Bien que ces motifs de rejets soient, ce n'est tant pas cela qui est surprenant. Ce sont les formations politiques concernés par ces rejets: le SDF et l'UNDP, des partis qui se revendiquent pourtant une longue carrière politique et une grande expérience en matière de consultation électorale comme l'ANDP, qui voit néanmoins sa liste rejetée au motif que le candidat a 21 ans au lieu des 23 ans exigés par la loi. L'on peut aussi citer le Bric dans cette catégorie. Son candidat a 22 ans; au lieu des 23 ans que requiert la loi. L’UDC, lui, tombe pour l'absence de femmes sur les listes, tandis que le RSDC tombe à cause d'une liste in¬complète.
Cette fois, que vont inventer les candidats dont les listes ont été rejetées pour les plaidoiries, dans le cadre du contentieux pré-électoral dont la deuxième partie est attendue après la première de mercredi dernier? Puisque conformément aux dispositions de l'article 129 du Code électoral, «les contestations ou réclamations relatives au rejet ou à l'acceptation des candidatures (à l'élection des députes), ... sont soumises à l'examen du Conseil constitutionnel... dans un délai de deux jours, suivant la publication des candidatures».
Et c'est le parti de Ni John Fru Ndi qui a ravit la vedette. Dans le Noun centre par exemple, les dossiers de huit de ses candidats ne sont pas complets. Parmi les pièces absence des dossiers, l'on retrouve entre autres le certificat d'imposition ou de non-imposition, l'attestation d'inscription sur une liste électorale (pour une candidate titulaire), l'extrait d'acte de naissance et le bulletin n°3 du casier judiciaire.
Cette formation politique a aussi réussit l'exploit de ne pas prendre en compte l'aspect genre sur une de ses listes de candidatures. UNDP n'est pas en reste, pour des motifs similaires, dans l'ensemble. Des manquements que son secrétaire général impute aux candidats. «Nous avons eu deux mois pour nous préparer. Donc, si ces listes sont rejetées, ce ne sera pas de la faute de la loi mais, des candidats», a déclaré Pierre Flambeau Ngayap. Bien que ces motifs de rejets soient, ce n'est tant pas cela qui est surprenant. Ce sont les formations politiques concernés par ces rejets: le SDF et l'UNDP, des partis qui se revendiquent pourtant une longue carrière politique et une grande expérience en matière de consultation électorale comme l'ANDP, qui voit néanmoins sa liste rejetée au motif que le candidat a 21 ans au lieu des 23 ans exigés par la loi. L'on peut aussi citer le Bric dans cette catégorie. Son candidat a 22 ans; au lieu des 23 ans que requiert la loi. L’UDC, lui, tombe pour l'absence de femmes sur les listes, tandis que le RSDC tombe à cause d'une liste in¬complète.
Cette fois, que vont inventer les candidats dont les listes ont été rejetées pour les plaidoiries, dans le cadre du contentieux pré-électoral dont la deuxième partie est attendue après la première de mercredi dernier? Puisque conformément aux dispositions de l'article 129 du Code électoral, «les contestations ou réclamations relatives au rejet ou à l'acceptation des candidatures (à l'élection des députes), ... sont soumises à l'examen du Conseil constitutionnel... dans un délai de deux jours, suivant la publication des candidatures».