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La question sur la longue durée de certaines personnalités originaires des Régions comme le Grand-nord et le Sud au gouvernement est depuis un certain temps sur toutes les lèvres.

Les fils et filles de ces régions contrairement à d'autres qui se livrent à des batailles de chiffonniers concentrent leur énergie, pour consolider leurs acquis mieux encore à les rendre solide comme le mur de Berlin. Par contre la région de l'ouest sort la tête du lot avec ses fils et filles qui connaissent des séjours éphémères dans des postes de responsabilités. La raison, selon le constat fait dans la plus part des cas viendrait de ce que ces derniers ne sont pas accessibles. Donc non susceptibles de recevoir des conseils d'où qu'ils viennent. Il est par conséquent difficile, voire impossible de filer à l'un d'eux une information importante pouvant permettre de gagner des points positifs auprès de la hiérarchie. Ces fils de la région de l'Ouest membres du gouvernement ou Directeurs généraux passent le plein de leur temps à accorder la pare-balle de leurs audiences, lorsqu’ils en accordent, aux ressortissants des autres régions et surtout ceux de la région du sud qu'on qualifie à tord ou à raison comme faisant parti du pays organisateur. Dans leur course aveuglante au maintien coûte que vaille au gouvernement, ces derniers estiment qu'en restant aux côtés de ces fils du pays organisateur, leurs doléances seront écoutées, afin qu'ils soient toujours maintenus dans les mangeoires. C'est aussi le cas de ceux qui se prennent pour des hommes d'affaire, prestataires qui gagnent des marchés juteux auprès de certains ministres et vont revendre lesdits marchés aux originaires de la même région que ce dernier.


LES INTRIGUES ET LE LEADERSHIP

Les problèmes de leadership sont une réalité dans toutes les régions du Cameroun. Mais le cas de la région de l'Ouest semble particulier dans la mesure où, certains de ses fils préfèrent que leur localité perde un poste de responsabilité que d'avoir son frère à ses côtés. Juste par ce que celui qui est au pouvoir voudrait garder le monopole des honneurs auprès des populations qui croupissent sous le poids de la misère. Observer exemple que, le simple fait d'être originaire de la région de l'Ouest, Bamiléké de surcroît vous met en insécurité A côté d'un autre bamiléké. Un Bangangté (un natif de Banganté) prend par exemple du plaisir à tendre une embuscade à un natif Mbouda, Bafang, etc... Un autre exemple tout aussi important que le premier concerne le département du Haut Nkam, où la nomination d'un fils de l'arrondissement de Bana dans un poste ministériel est boudée par les fils de Banka ou de Bafang. Ce sont ses frères qui rédigent des faux rapports truffés de mensonges et de contre vérité espérant le faire virer de son poste de travail. Ses détracteurs caressent l'utopie de bénéficier dudit poste après l'avoir fait débarquer, oubliant par là même qu'il n'y a aucun texte qui institue le partage des postes par région, département, arrondissement et par quartier non plus.


CONSÉQUENCES

Ces bagarres internes finissent par faire perdre à cette région des postes importants. Ce qui est surprenant dans cette guerre à visage voilé, est que les ressortissants de l'ouest se plaignent « on a pris notre poste de Directeur général ou de ministre pour envoyer ailleurs». Le Haut Nkam est le département qui comptait, toujours des directeurs généraux et des ministres, mais de nos jours, il ne compte pas un ministre, ni de secrétaire d'Etat, encore moins un directeur d'une société d'Etat.


Au cas par cas

- Mifi - Bafoussam: bredouille pas de Ministre encore moins de Directeur général.

- Ndé - Bangangté: Ce département comptait des directeur généraux et des ministres. Le dernier poste de directeur général était à I’EDC qui a finalement été confié à un fils du Noun. Le ministre actuel Jean Claude Mbwentchou d'après nos investigations fait des mains et des pieds pour mettre ses frères à ses côtés, mais ces derniers ne pigent rien du tout. Ils veulent plutôt sa tête à tout prix et à tous les prix.

- Menoua (Dschang): Le parti de Paul Biya est entre leurs mains en plus des divers postes de responsabilité, ce qui devrait en principe faire la fierté de toute la région de l'Ouest. Mais alors...

- Noun (Foumban): Bien qu'ils ne se reconnaissent pas comme étant des Bamiléké, ils font toutefois parti de la région de l'Ouest. Le seul rempart est le poste de ministre délégué aux transports occupé par Mefiro Oumarou, qui est malheureusement fléché par ses propres frères qui souhaitent son départ du gouvernement.

- Koung Khi (Bandjoun): Madeleine Tchuinté est devenue la personne à abattre, les gens lisent dans les secrets de Paul Biya, si bien que le nom de son successeur est déjà connu.

- Haut-Plateaux (Baham): Maurice Kamto a simplifié le poste de ministre délégué et caresse l'espoir de devenir au moins vice président de la République du Cameroun. Puisqu'il sera difficile pour un fils de l'Ouest d'être président de la République comme l'a si bien révélé un membre du gouvernement aux américains que nous préférons taire le nom par simple charité chrétienne.

- Bamboutos (Mbouda): Un département stratégique. Le MINEPAT a été confié à un fils de ce département, mais il est important pour Nganou Djoumessi de comprendre que les élus du peuple sont des chefs de terre politique, ainsi que les présidents des sections. On peut bien travailler et partir ensuite du gouvernement.

En conclusion, les fils de la région de l'Ouest nommés dans le gouvernement doivent comprendre que, ce n'est pas en travaillant trop bien et en rejetant leur frère, qu'ils seront maintenus au gouvernement pendant longtemps. La région de l'Ouest regorge de nombreux intellectuels et chacun d'eux pense et veut occuper un poste dans le gouvernement.

Si le Chef de l'Etat fait confiance à un fils de l'ouest, tous doivent former bloc derrière lui pour le soutenir.