Refonte des listes électorales: Elecam lance la production des cartes d’électeurs
DOUALA - 14 FEV. 2013
© Joseph Flavien KANKEU | Le Messager
La cérémonie officielle de lancement de l’établissement du précieux sésame a eu lieu hier, mercredi le 13 février 2013 au Centre national de biométrie électorale (Cnbe) à Yaoundé.
© Joseph Flavien KANKEU | Le Messager
La cérémonie officielle de lancement de l’établissement du précieux sésame a eu lieu hier, mercredi le 13 février 2013 au Centre national de biométrie électorale (Cnbe) à Yaoundé.
Encore 14 jours, et les inscriptions
biométriques sur les listes électorales seront closes. Jusqu’ici, Elecam
se bat toujours pour franchir le cap de 7 millions d’inscrits, tel que
souhaité dès le départ de l’opération. Malgré les multiples stratégies
mises en place par cet organe chargé de l’organisation, de la gestion et
de la supervision du processus électoral et référendaire au Cameroun et
de l’opération arrangée initiée sur le terrain par les membres du
Rassemblement démocratique du peuple camerounais, rien ne semble augurer
d’un dénouement heureux à la fin du processus. Malgré tout, la
production des cartes d’électeurs a commencé dans les laboratoires du
centre national de biométrie électorale (Cnbe), situé à un jet de pierre
du ministère des Finances à Yaoundé. La cérémonie officielle de
lancement de cette opération a été présidée par le directeur général des
Elections Mohaman Sani Tanimou, en présence de Hans W. Kunz, le
vice-président du groupe partenaire Giesecke & Devrient au Cameroun.
Ce centre est logé dans un bâtiment nouvellement aménagé, comportant plusieurs bureaux équipés de nombreux appareils. Séance tenante, l’on a pu se rendre compte de la rapidité avec laquelle les cartes d’électeurs seront produites. Le document à la taille d’une carte nationale d’identité et portant toutes les données concernant son propriétaire est informatisé. Selon les responsables techniques de ce centre, les appareils disponibles en ce moment peuvent permettre de produire 6000 cartes d’électeurs par heure.
Inscriptions multiples
Seulement, les cartes ne seront pas aussitôt distribuées après leur production. « Après leurs productions, nous allons d’abord procéder aux vérifications, car pour le moment, il y a déjà des cas d’inscriptions multiples enregistrés. C’est après toutes les vérifications d’usage que nous pourront les distribuer. Ceux qui se seront inscrits deux fois, ne seront pris en compte que lors de la dernière inscription comme le veut la loi », rassure le directeur général des élections, à l’occasion d’un point de presse donné pour la circonstance. Il n’est donc pas exclu, que les auteurs des inscriptions multiples soient traduits devant les tribunaux. «C’est la loi qui le recommande. A la fin de l’opération, la liste des auteurs de tels actes sera dressée et envoyée chez le procureur qui pourra décider de l’opportunité de la poursuite », explique sous cap, une source interne à Elecam.
Ce centre est logé dans un bâtiment nouvellement aménagé, comportant plusieurs bureaux équipés de nombreux appareils. Séance tenante, l’on a pu se rendre compte de la rapidité avec laquelle les cartes d’électeurs seront produites. Le document à la taille d’une carte nationale d’identité et portant toutes les données concernant son propriétaire est informatisé. Selon les responsables techniques de ce centre, les appareils disponibles en ce moment peuvent permettre de produire 6000 cartes d’électeurs par heure.
Inscriptions multiples
Seulement, les cartes ne seront pas aussitôt distribuées après leur production. « Après leurs productions, nous allons d’abord procéder aux vérifications, car pour le moment, il y a déjà des cas d’inscriptions multiples enregistrés. C’est après toutes les vérifications d’usage que nous pourront les distribuer. Ceux qui se seront inscrits deux fois, ne seront pris en compte que lors de la dernière inscription comme le veut la loi », rassure le directeur général des élections, à l’occasion d’un point de presse donné pour la circonstance. Il n’est donc pas exclu, que les auteurs des inscriptions multiples soient traduits devant les tribunaux. «C’est la loi qui le recommande. A la fin de l’opération, la liste des auteurs de tels actes sera dressée et envoyée chez le procureur qui pourra décider de l’opportunité de la poursuite », explique sous cap, une source interne à Elecam.