Au nom d’une admission dans une grande école, ou d’un recrutement dans une entreprise, de nombreux jeunes se font abuser par des suppôts du diable.Ce n’est un secret pour personne, « la promotion-canapé », dans sa version homosexuelle, est une pratique développée au Cameroun. L’abondante littérature sur la pratique de l’homosexualité relayée ces dernières semaines par certains journaux, a très certainement convaincu les plus sceptiques, et conforté la thèse de l’existence de cette calamité sociale.
Au niveau des perceptions et des représentations sociales au Cameroun, on est parvenu à la croyance que « la promotion-canapé » par la voie de l’homosexualité, est en train de se développer, particulièrement en ce qui concerne l’accès à un certain nombre de postes de pouvoir ou d’enrichissement. Une vision mensongère et sournoise entretenue par des hommes et des femmes sans foi ni loi, mus par une soif de pouvoir, d’enrichissement et de domination.
Les effets conjugués du chômage, le manque
d’emploi, la pauvreté dans laquelle évolue une bonne frange de la
population, exposent les jeunes à toutes sortes de tentations, à des
convoitises malsaines, abjectes et généralement diaboliques. Si certains
jeunes parviennent à résister aux sollicitations de ces oiseaux de
mauvais augure, aux sirènes dévastatrices des homosexuels, d’autres
malheureusement se laissent facilement prendre et succombent à la
tentation. Il s’agit habituellement des jeunes qui ont choisi la voie de
la facilité, de la paresse, et qui sont adeptes des plaisirs éphémères,
mais à quel prix ?
Il est clairement établi que les promotions sexuellement transmissibles
n’augurent rien de bon. Elles sont de courte durée, et
contre-productives pour la personne qui s’y adonne. Pire, ceux ou
celles qui optent pour ce genre de promotion professionnelle restent
prisonniers à vie de leur mentor. Les adeptes des « positions- canapé »
sont constamment victimes de chantages de toutes sortes, ce qui rend
leur présence dans l’entreprise précaire. Ils s’entendent dire au
quotidien « si tu ne veux pas t’exécuter tu vas perdre ton emploi ».
Une épée de Damoclès pend dès lors sur la tête de l’homme devenu «
épouse ou concubine » d’un gourou satanique. Toute chose qui rend ce
dernier extrêmement vulnérable, psychologiquement fragile, et
physiquement diminué. Les conséquences cliniques ne sont pas en reste :
éclatement du rectum, hémorroïde chronique, VIH/sida, IST, la liste est
loin d’être exhaustive.
De ce qui précède, il ressort que la promotion sociale par le biais de l’homosexualité est un leurre, un mensonge éhonté, un piège démoniaque dans lequel on n’en sort pas indemne. Face à cette triste réalité, l’urgence de reconnaître l’excellence et le mérite comme les seuls vrais facteurs de mobilité et de promotion sociale s’imposent avec acuité. Dans une société qui entend se bâtir sur des normes républicaines et démocratiques, l’ascension et la promotion sociale, de manière générale, s’atteint par la voie de la performance et du travail. Cela veut dire que la morale républicaine est une morale qui entend soumettre les citoyens à une éthique de l’effort, de la transparence et de la compétence. Elle doit condamner avec la dernière énergie l’éthique de la complaisance, de la connivence, de l’opacité et du passe-droit.