Recrutement des 25000: Un réseau de faux suspecté au Minfopra
DOUALA - 16 Janvier 2012
© Charles-Olivier Mbami | La Nouvelle Expression
La victime s’était rendue dans ce ministère pour consulter la liste des 25.000 candidats retenus dans le cadre de recrutement des jeunes diplômés dans la fonction publique. Les faits qui sont reprochés aux prévenus se passent dans la journée du 9 novembre 2011 au ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative. Où, ils auraient tenté d’escroquer la somme de 200.000Fcfa à leur victime.
Le Tribunal des flagrants délits de Yaoundé-centre administratif a entendu récemment les nommés Nimfack Magloire, Messi Saint-Claire, opérateurs sur les machines à photocopier, et Aboubakar employé au Minfopra. Ils sont poursuivis devant cette juridiction pour tentative d’escroquerie en coaction en l’encontre de dame Mbazoa. Les faits qui sont reprochés aux prévenus se passent dans la journée du 9 novembre 2011 au ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative. Où, ils auraient tenté d’escroquer la somme de 200.000Fcfa à leur victime. Il ressort du procès-verbal du parquet d’instance que dame Mbazoa, frustrée de ne pas voir son nom figuré sur la liste des «25.000» du Minfopra, a voulu en savoir plus. Sur ces entrefaites, elle rencontrera, à tout hasard, un certain Messi dans l’arrière du ministère. Dame Mbazoa lui exposera son problème.
A savoir, comment s’y prendre pour être éligible, même sur le tard, sur la liste. Sur le coup, Messi va la présenter à Nimfack. Ce dernier vend les imprimés de requête aux candidats non retenus. Pour ce faire, les deux compères exigeront la somme de 200.000f pour faire aboutir le dossier. Nimfack, pour rassurer la dame, passera un coup de fil à Aboubakar pour l’en informer. Dame Mbazoa reviendra quelques jours plus tard munie de sa requête et une somme de 25.000Fcfa. Entre temps, dame Mbazoa, toujours dans la quête d’un soutien à son dossier, se rendra à la Délégation générale à la sûreté nationale (DGSN). Dans cette structure, elle va rencontrer le secrétaire particulier du délégué général. Instruit de l’affaire par son collaborateur, le Super flic de la république met en branle ses fins limiers aux alentours du bâtiment abritant le Minfopra. Grâce à la diligence de la victime, les trois suspects seront rapidement appréhendés au lieu même du forfait. Ils seront conduits et entendus dans un premier temps au cabinet du délégué général, puis à la direction de la police judiciaire.
Non coupable
Devant la barre, les trois prévenus ont plaidé non coupable. Nimfack et Messi ont allégué que leur intention n’était autre que d’aider cette dame à rédiger sa requête. A une question du juge, Aboukar répondra qu’il a reçu Nimfack au téléphone par rapport à ce dossier. Mais, lui aurait demandé de déposer la requête de cette dame dans le service habilité à traiter ces dossiers. Il soutiendra d’ailleurs qu’il n’a vu dame Mbazoa que lors de leur audition au cabinet du Dgsn. Son avocat viendra à son rescousse pour affirmer que son client n’avait vraiment rien à faire dans ce procès. Conforté à l’idée que son client était le seul des trois prévenus à comparaître libre. Dans ses réquisitions, le procureur de la république, tout en confirmant les infractions mises à la charge des prévenus, a regretté le fait que la partie civile (dame Mbazoa) n’a pu présenter un témoin tout au long de la procédure.
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré le 26 févier 2012.
© Charles-Olivier Mbami | La Nouvelle Expression
La victime s’était rendue dans ce ministère pour consulter la liste des 25.000 candidats retenus dans le cadre de recrutement des jeunes diplômés dans la fonction publique. Les faits qui sont reprochés aux prévenus se passent dans la journée du 9 novembre 2011 au ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative. Où, ils auraient tenté d’escroquer la somme de 200.000Fcfa à leur victime.
Le Tribunal des flagrants délits de Yaoundé-centre administratif a entendu récemment les nommés Nimfack Magloire, Messi Saint-Claire, opérateurs sur les machines à photocopier, et Aboubakar employé au Minfopra. Ils sont poursuivis devant cette juridiction pour tentative d’escroquerie en coaction en l’encontre de dame Mbazoa. Les faits qui sont reprochés aux prévenus se passent dans la journée du 9 novembre 2011 au ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative. Où, ils auraient tenté d’escroquer la somme de 200.000Fcfa à leur victime. Il ressort du procès-verbal du parquet d’instance que dame Mbazoa, frustrée de ne pas voir son nom figuré sur la liste des «25.000» du Minfopra, a voulu en savoir plus. Sur ces entrefaites, elle rencontrera, à tout hasard, un certain Messi dans l’arrière du ministère. Dame Mbazoa lui exposera son problème.
A savoir, comment s’y prendre pour être éligible, même sur le tard, sur la liste. Sur le coup, Messi va la présenter à Nimfack. Ce dernier vend les imprimés de requête aux candidats non retenus. Pour ce faire, les deux compères exigeront la somme de 200.000f pour faire aboutir le dossier. Nimfack, pour rassurer la dame, passera un coup de fil à Aboubakar pour l’en informer. Dame Mbazoa reviendra quelques jours plus tard munie de sa requête et une somme de 25.000Fcfa. Entre temps, dame Mbazoa, toujours dans la quête d’un soutien à son dossier, se rendra à la Délégation générale à la sûreté nationale (DGSN). Dans cette structure, elle va rencontrer le secrétaire particulier du délégué général. Instruit de l’affaire par son collaborateur, le Super flic de la république met en branle ses fins limiers aux alentours du bâtiment abritant le Minfopra. Grâce à la diligence de la victime, les trois suspects seront rapidement appréhendés au lieu même du forfait. Ils seront conduits et entendus dans un premier temps au cabinet du délégué général, puis à la direction de la police judiciaire.
Non coupable
Devant la barre, les trois prévenus ont plaidé non coupable. Nimfack et Messi ont allégué que leur intention n’était autre que d’aider cette dame à rédiger sa requête. A une question du juge, Aboukar répondra qu’il a reçu Nimfack au téléphone par rapport à ce dossier. Mais, lui aurait demandé de déposer la requête de cette dame dans le service habilité à traiter ces dossiers. Il soutiendra d’ailleurs qu’il n’a vu dame Mbazoa que lors de leur audition au cabinet du Dgsn. Son avocat viendra à son rescousse pour affirmer que son client n’avait vraiment rien à faire dans ce procès. Conforté à l’idée que son client était le seul des trois prévenus à comparaître libre. Dans ses réquisitions, le procureur de la république, tout en confirmant les infractions mises à la charge des prévenus, a regretté le fait que la partie civile (dame Mbazoa) n’a pu présenter un témoin tout au long de la procédure.
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré le 26 févier 2012.