Recrutement des 25000 diplômés: L'Etat bientôt traîné en justice
YAOUNDÉ - 24 Septembre 2012
© ALAIN BERTRAND NKONGO | L'Anecdote
© ALAIN BERTRAND NKONGO | L'Anecdote
Certains
retenus de cette opération envisagent cette option à cause de la
différence de catégories dont font état les bulletins de solde et les
contrats.
Cette réalité dévoile son ampleur au
fur et à mesure que les listes des heureux élus de l'opération devant
être pris en solde sont publiées par le ministère de la Fonction
publique et de la réforme administrative (Minfopra). Leur 1er bulletin
de solde en main, certains retenus des 25000 sont effarés de découvrir
la différence de catégories proposées dans l'avis de recrutement des
25000 emplois et les contrats signés par la suite avec l'État d'une
part, et la réalité du document en leur possession (bulletin de solde)
d'autre part. Ils sont traducteurs principaux, documentalistes,
ingénieurs qu’autres, avec pour point commun qu'ils ont été retenus
comme diplômés bac+ 5 dans le cadre du recrutement spécial à la Fonction
publique. Dans cette veine, les documents administratifs (avis de
recrutement et contrat) classent ces salariés en perspective dans la
catégorie 11 (2). Mais, les bulletins de solde affirment autre chose.
Ils sont catégorisés 10 (2). Des sources au Minfopra, il n’y a pas que
les bac+ 5 qui sont confrontés à cette situation.
Le décalage entre les catégories annoncées dans l'avis de recrutement des 25000 réaffirmés dans les contrats et celles des bulletins de solde se vérifie chez bon nombre de bénéficiaires de la manne présidentielle, apprend-on. Obligation contractuelle? Des déclarations de certains de ceux qui se considèrent désormais comme floués par l'Etat, parce que celui-ci ne respecte pas ses obligations contractuelles, il ressort que la seule issue est d'ester l'Etat en justice. Des langues font état de ce que ces «déçus» se regrouperaient pour donner du poids à leur action. Il est à noter que la catégorisation telle qu'observée dans les bulletins de solde des élus de l'opération des 25000, épouse bien celle du décret n° 78/484 du 9 novembre 1978, fixant les dispositions communes applicables aux agents de l'Etat relevant du code du travail; modifié par le décret n° 82/100 du 03 mars 1982. Et que le manque à gagner salarial pour ces «déçus» avoisinerait 9000 FCFA par mois, Il convient également de relever qu'il faudrait en moyenne 2 décennies à un agent de l'Etat dans son profil de carrière pour partir par exemple de la catégorie. 10 (2) à celle 11(2). Erreur ou volonté délibérée de susciter des mécontentements?
Dans le sérail, ils sont peu, ceux qui inscrivent ce non respect par l'Etat de ses obligations contractuelles dans le registre de l'erreur. Arguant l'intense pression à laquelle étaient confrontés es fers pilotes de l'opération de recrutement des 25000jeunes à la fonction publique décidée par Paul Biya aux lendemains des évènements de février 2008. A contrario; certains martèlent qu'une telle erreur est quasiment impossible, tant ceux chargés de conduire ce recrutement spécial, à savoir Emmanuel Bondé, alors Minfopra et Jules Doret Ndongo, à l'époque secrétaire général des services du premier ministre, pétaient- pas des «bleus» sur les questions administratives. Ce camp se lâche sans vergogne en laissant entendre qu’Emmanuel Bondé et sa bande auraient programmé cette situation de mécontentement de certains élus de l'opération des 25000. Pour quel intérêt? Pour le moment, votre journal affine encore ses investigations sur les motivations de cette induction volontaire(?) de l'Etat en erreur. Nul ne pouvant se prévaloir de ses propres turpitudes, entre temps, l'Etat risque de saigner sérieusement dans le cadre de cette affaire de différence de catégories entre les contrats et les bulletins de solde de certains des 25000.
Le décalage entre les catégories annoncées dans l'avis de recrutement des 25000 réaffirmés dans les contrats et celles des bulletins de solde se vérifie chez bon nombre de bénéficiaires de la manne présidentielle, apprend-on. Obligation contractuelle? Des déclarations de certains de ceux qui se considèrent désormais comme floués par l'Etat, parce que celui-ci ne respecte pas ses obligations contractuelles, il ressort que la seule issue est d'ester l'Etat en justice. Des langues font état de ce que ces «déçus» se regrouperaient pour donner du poids à leur action. Il est à noter que la catégorisation telle qu'observée dans les bulletins de solde des élus de l'opération des 25000, épouse bien celle du décret n° 78/484 du 9 novembre 1978, fixant les dispositions communes applicables aux agents de l'Etat relevant du code du travail; modifié par le décret n° 82/100 du 03 mars 1982. Et que le manque à gagner salarial pour ces «déçus» avoisinerait 9000 FCFA par mois, Il convient également de relever qu'il faudrait en moyenne 2 décennies à un agent de l'Etat dans son profil de carrière pour partir par exemple de la catégorie. 10 (2) à celle 11(2). Erreur ou volonté délibérée de susciter des mécontentements?
Dans le sérail, ils sont peu, ceux qui inscrivent ce non respect par l'Etat de ses obligations contractuelles dans le registre de l'erreur. Arguant l'intense pression à laquelle étaient confrontés es fers pilotes de l'opération de recrutement des 25000jeunes à la fonction publique décidée par Paul Biya aux lendemains des évènements de février 2008. A contrario; certains martèlent qu'une telle erreur est quasiment impossible, tant ceux chargés de conduire ce recrutement spécial, à savoir Emmanuel Bondé, alors Minfopra et Jules Doret Ndongo, à l'époque secrétaire général des services du premier ministre, pétaient- pas des «bleus» sur les questions administratives. Ce camp se lâche sans vergogne en laissant entendre qu’Emmanuel Bondé et sa bande auraient programmé cette situation de mécontentement de certains élus de l'opération des 25000. Pour quel intérêt? Pour le moment, votre journal affine encore ses investigations sur les motivations de cette induction volontaire(?) de l'Etat en erreur. Nul ne pouvant se prévaloir de ses propres turpitudes, entre temps, l'Etat risque de saigner sérieusement dans le cadre de cette affaire de différence de catégories entre les contrats et les bulletins de solde de certains des 25000.