Reconnexion des Afro-américains: Ark Jammers crie au sabotage
YAOUNDÉ - 10 Mai 2012
© Adeline Balo | L'Actu
Les organisateurs se disent choqués par les agissements de certains membres du gouvernement qui les taxent d'arnaqueurs.
© Adeline Balo | L'Actu
Les organisateurs se disent choqués par les agissements de certains membres du gouvernement qui les taxent d'arnaqueurs.
Les initiateurs du projet Ancestry
Reconnection Program (ARP) devraient à cet instant préparer sereinement
la troisième phase. Mais depuis l'édition de 2011, une partie de la
pilule amère reste encore au travers de la gorge notamment du chairman Thomas Ava.
Le reste du comité d'organisation est encore plus dur avec certains
membres du gouvernement camerounais. Un contexte qui justifie en partie
la tenue de la conférence de presse donnée mardi dernier au siège d'Ark
Jammers Cameroun à Yaoundé. «Que nous soyons taxés de d'arnaqueurs
par l'homme de la rue ne nous dérange pas. Ce qui est écœurant c'est que
des dirigeants de la haute sphère arrivent aussi à tenir ce genre de
langage», regrette Thomas Ava, président du Conseil d'administration
d’Ark Jammers connection (Acts of Random Kindness) qui veut dire en
français, (Actes de générosité aléatoires). Ce dernier précise qu'ils
prononceront d'ici la fin de juin sur la tenue ou non de l'édition 2012.
Les Ark Jammers ne cachent pas leur courroux contre certains membres du gouvernement qui «sont en train de saboter» leur initiative visant à rehausser l'image du Cameroun à travers le monde. «Les Camerounais ont développé une paranoïa qui fait en sorte qu'il leur est difficile de croire aux actes de bonté gratuite. Ils se plaisent donc à dire que nous avons pris de l'argent auprès des Américains que nous avons fait venir ici, et nous voulons que l'Etat camerounais prenne en charge leur déplacement», résume presqu'en colère, Christophe Ava, président de Ark Jammers Cameroun.
Les obsèques de Noel Ekwàbi, vice-président et co-fondateur d’Ark Jammers, ont permis à tous les membres de se retrouver, la plupart résidant en Occident. Occasion idoine pour tenir cette rencontre avec les médias et «rétablir la vérité». Cette dernière parle d'endettement. «Nous sommes endettés aujourd'hui parce que la plupart des charges sont supportés par nos poches. Vous pouvez-vous renseigner auprès des Américains, nous n'avons pris aucun sous. Notre objectif, à long terme, est de créer des connexions qui peuvent permettre aux Africains d'avoir des lobbies en Amérique, parce que «le monde ne fonctionne qu'en termes de lobbies. Et il faut savoir que le projet ARP ne se fait pas qu'au Cameroun mais dans d'autres pays africains», souligne Thomas Ava.
Ce dernier parle également de déception. Notamment lors de la deuxième édition du ARP durant laquelle les membres du gouvernement ont bâclé les instructions données par Paul Biya concernant la prise en charge des «Ca-méricains». L'exaspération a forcément pris le dessus sur l'hommage que les Ark Jammers ont voulu rendre à «papa Noel» comme ils l'appellent affectueusement. Pourtant, Jay Lou Ava a la lourde charge d'achever l'album que le prolifique bassiste a laissé en cours. L'idée nourrit par le défunt de doter le Cameroun d'un centre de «performing arts» devrait aussi être concrétisée. Ark Jammers compte en outre se pencher sur d'autres activités telles que l'Action citoyenne qui visent à promouvoir chez les jeunes, les valeurs de générosité et de service citoyen. Tout comme ce projet historique et touristique qu'est la restauration du site de Bimbia.
Les Ark Jammers ne cachent pas leur courroux contre certains membres du gouvernement qui «sont en train de saboter» leur initiative visant à rehausser l'image du Cameroun à travers le monde. «Les Camerounais ont développé une paranoïa qui fait en sorte qu'il leur est difficile de croire aux actes de bonté gratuite. Ils se plaisent donc à dire que nous avons pris de l'argent auprès des Américains que nous avons fait venir ici, et nous voulons que l'Etat camerounais prenne en charge leur déplacement», résume presqu'en colère, Christophe Ava, président de Ark Jammers Cameroun.
Les obsèques de Noel Ekwàbi, vice-président et co-fondateur d’Ark Jammers, ont permis à tous les membres de se retrouver, la plupart résidant en Occident. Occasion idoine pour tenir cette rencontre avec les médias et «rétablir la vérité». Cette dernière parle d'endettement. «Nous sommes endettés aujourd'hui parce que la plupart des charges sont supportés par nos poches. Vous pouvez-vous renseigner auprès des Américains, nous n'avons pris aucun sous. Notre objectif, à long terme, est de créer des connexions qui peuvent permettre aux Africains d'avoir des lobbies en Amérique, parce que «le monde ne fonctionne qu'en termes de lobbies. Et il faut savoir que le projet ARP ne se fait pas qu'au Cameroun mais dans d'autres pays africains», souligne Thomas Ava.
Ce dernier parle également de déception. Notamment lors de la deuxième édition du ARP durant laquelle les membres du gouvernement ont bâclé les instructions données par Paul Biya concernant la prise en charge des «Ca-méricains». L'exaspération a forcément pris le dessus sur l'hommage que les Ark Jammers ont voulu rendre à «papa Noel» comme ils l'appellent affectueusement. Pourtant, Jay Lou Ava a la lourde charge d'achever l'album que le prolifique bassiste a laissé en cours. L'idée nourrit par le défunt de doter le Cameroun d'un centre de «performing arts» devrait aussi être concrétisée. Ark Jammers compte en outre se pencher sur d'autres activités telles que l'Action citoyenne qui visent à promouvoir chez les jeunes, les valeurs de générosité et de service citoyen. Tout comme ce projet historique et touristique qu'est la restauration du site de Bimbia.