Reconnaissance: Ngando Dallè élevé au grade de commissaire de police
Douala, 04 septembre 2013
© Vivien Tonfack, stagiaire | La Nouvelle Expression
Tombé pour le pays il y a quelques jours, le président de la République vient d’élevé cet officier de police 2ème grade au grade de commissaire à titre posthume.
La famille de l’officier de police 2ème grade Ngando Dallè est en émoi depuis que leur proche n’a pas survécu aux tirs de mitraillettes à lui infligé par les éléments soupçonnés comme ceux de la milice rebelle centrafricaine de la Séléka. Depuis lors les mots de réconforts fusent de toute part. Celle qui est venue du président de la république il y a deux jours, même si elle ne va pas rendre leur être cher, témoigne néanmoins de la reconnaissance du pouvoir envers les personnes mortes pour l’honneur du Cameroun.
En effet, chef de poste de frontière Toktoyo dans la région de l’Est qu’il était, l’officier de police Ngando Dallè s’est montré fidèle à son poste alors que des sources indiquent que ses compagnons de service prenaient du bon temps un peu loin de leur poste de travail. Les sources policières d’après les premiers éléments de l’enquête ouverte ont indiqué que l’officier de police camerounais a été attaqué par des éléments armés identifiés comme des ressortissants centrafricains. Cette attaque est intervenue après un frontal affrontement entre les éléments perdus de la séléka et des gendarmes camerounais qui auraient interpellé un des leurs. C’est sous ce prétexte que ces rebelles font incursion au Cameroun dans l’optique de libérer le leur captif. S’en suit des échanges de coups de feu, selon des sources concordantes. Dans une course poursuite, les rebelles centrafricains s’introduisent dans le domicile de l’officier de police camerounais et l’abattent froidement à plusieurs coups de fusils. C’est autour de 15h30 min ce fameux mardi 20 août 2013, que son corps a été retrouvé gisant dans une marre de sang, torse nu et le ventre qui gondolait depuis la nuit de son meurtre. Cet incident tragique a été considéré par tous comme un signe fort de la porosité des frontières camerounaises.