Réclamation - Sénat: Fru Ndi exige des sièges sur les 30 à nommer
Douala, 09 avril 2013
© Donat SUFFO | Le Messager
© Donat SUFFO | Le Messager
Au
cours d’une conférence de presse donnée à sa résidence à Bamenda, le
président du Social democratic front (Sdf) a annoncé son intention de
manœuvrer pour la désignation des militants de son parti parmi les 30
que devra nommer Paul Biya.
«Je ne laisserai pas M. Biya
tranquille pour mes pourcentages sur les 30 sénateurs qu’il va nommer
pour compléter les 70 qui seront élus». Ces propos sont de John Fru Ndi,
leader du Social Democratic Front (Sdf) et candidat tête de liste de
son parti dans la région du Nord-Ouest, pour les sénatoriales du 14
avril prochain. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a
donnée le 4 avril 2013 à sa résidence de Ntarikon. Le leader du Sdf qui
lançait ainsi officiellement sa campagne via cette rencontre avec les
hommes et femmes de medias, a laissé entendre qu’il exigera du président
de la République Paul Biya, la nomination des militants du Sdf parmi
les 30 sénateurs que lui accorde cette prérogative consignée dans la
constitution.
A propos des sénatoriales du 14 avril prochain, John Fru Ndi met en garde contre l’achat des bulletins du Sdf au sortir des urnes tel que le projettent selon ses déclarations certaines personnalités du Rdpc. A ce sujet, il a annoncé que celui qui sera pris la main dans le sac dans cette pratique : « la machette l’attend. On va utiliser la machette pour lui trancher les mains » tempête le leader du parti du 26 mai 1990. Il a laissé entendre que s’il est vrai que la corruption est endémique au Cameroun, c’est son parti qui a été le premier à dénoncer les détournements des deniers publics et aujourd’hui la plupart de ces « spolieurs » de la fortune publique militants du Rdpc, sont en prison. Il est d’avis que ceux qui promettent des fortes sommes d’argent pour acheter les bulletins du Sdf le 14 avril ne sont que des menteurs «s’ils avaient confiance en vous, ils vous auraient donné cet argent là avant que vous n’alliez voter. Promettre donner après les élections traduit qu’ils n’ont pas confiance en vous» tranche-t-il.
Bon choix
Interpellé sur l’éventualité de l’achat des conseillers Sdf par le Rpdc, Fru Ndi affirme « j’ai confiance à mes conseillers municipaux. Même s’il est vrai que des Judas existent partout, je vous exhorte de les attraper à votre niveau. C’est pour ça que j’ai demandé à tous les Camerounais d’être mes directeurs de campagne ». Par contre le leader du parti de la balance affirme que « des conseillers municipaux du Rdpc m’appellent pour me dire de venir les libérer. Ce témoignage démontre qu’ils savent ce que je fais pour ce pays».
Sur les choix des candidats aux sénatoriales, le leader du Sdf a laissé entendre que la commission d’investiture de son parti a fait le bon choix et qu’il assume ce choix car en cinq jours, le parti ne pouvait pas se lancer dans les primaires pour investir ses lieutenants. « Le Rdpc qui avait tout son temps, a constitué des listes dont certaines ont été rejetées ». Il dénonce aussi l’injustice de la Cour suprême sur le rejet de la liste du Sdf dans le Littoral « Que vaut une signature non légalisée du Sdf sur des candidats de nationalité étrangère des listes du Rdpc ? » s’interroge John Fru Ndi comme pour dénoncer « la justice à double vitesse de la Cour suprême » sur les recours interjetés par les différents partis politiques.
Donat SUFFO
A propos des sénatoriales du 14 avril prochain, John Fru Ndi met en garde contre l’achat des bulletins du Sdf au sortir des urnes tel que le projettent selon ses déclarations certaines personnalités du Rdpc. A ce sujet, il a annoncé que celui qui sera pris la main dans le sac dans cette pratique : « la machette l’attend. On va utiliser la machette pour lui trancher les mains » tempête le leader du parti du 26 mai 1990. Il a laissé entendre que s’il est vrai que la corruption est endémique au Cameroun, c’est son parti qui a été le premier à dénoncer les détournements des deniers publics et aujourd’hui la plupart de ces « spolieurs » de la fortune publique militants du Rdpc, sont en prison. Il est d’avis que ceux qui promettent des fortes sommes d’argent pour acheter les bulletins du Sdf le 14 avril ne sont que des menteurs «s’ils avaient confiance en vous, ils vous auraient donné cet argent là avant que vous n’alliez voter. Promettre donner après les élections traduit qu’ils n’ont pas confiance en vous» tranche-t-il.
Bon choix
Interpellé sur l’éventualité de l’achat des conseillers Sdf par le Rpdc, Fru Ndi affirme « j’ai confiance à mes conseillers municipaux. Même s’il est vrai que des Judas existent partout, je vous exhorte de les attraper à votre niveau. C’est pour ça que j’ai demandé à tous les Camerounais d’être mes directeurs de campagne ». Par contre le leader du parti de la balance affirme que « des conseillers municipaux du Rdpc m’appellent pour me dire de venir les libérer. Ce témoignage démontre qu’ils savent ce que je fais pour ce pays».
Sur les choix des candidats aux sénatoriales, le leader du Sdf a laissé entendre que la commission d’investiture de son parti a fait le bon choix et qu’il assume ce choix car en cinq jours, le parti ne pouvait pas se lancer dans les primaires pour investir ses lieutenants. « Le Rdpc qui avait tout son temps, a constitué des listes dont certaines ont été rejetées ». Il dénonce aussi l’injustice de la Cour suprême sur le rejet de la liste du Sdf dans le Littoral « Que vaut une signature non légalisée du Sdf sur des candidats de nationalité étrangère des listes du Rdpc ? » s’interroge John Fru Ndi comme pour dénoncer « la justice à double vitesse de la Cour suprême » sur les recours interjetés par les différents partis politiques.
Donat SUFFO