L’état d’esprit de l’auteur du texte susmentionné dénote la terreur et la douleur cannibales qui dépècent déjà certains compatriotes seulement à l’aspect des signes avant-coureurs du combat glorieux des forces du bien contre celles du mal qui, depuis plus de trois décennies au Cameroun ruinent les chances d’une bonne utilisation de nos ressources naturelles et humaines singulières pour faire du pays d’Um Nyobé un modèle en Afrique noire.
Je n’entends pas m’enliser dans le débat du genre « Ateba est héro national. Ateba n’est pas héro national » etc. Je trouve qu’il y a d’autres sujets de préoccupation que cela. Je sais aussi que les faux héros, portés à la lune sous l’effet des convulsions émotionnelles et de passions corrompues, regagnent le temps passant leur place dans l’abysse des fétidités. Par contre, les vrais héros, l’on a beau les brûler et les occulter qu’ils renaissent toujours de leurs cendres et montent très, très haut à l’aide des ailes du temps. Je pense aux tentatives vaines d’Ahidjo et Biya d’occulter les leaders nationalistes historiques de l’UPC.
À ceux qui, comme l’auteur de ce texte, croient pouvoir maintenir sempiternellement notre peuple sous les bétons armés des mensonges, de la corruption, du pillage, des divisions, du favoritisme, de l’hypocrisie, de la gabegie et des injustices sociales écœurantes, à ceux-là je dis ceci : Rassurez-vous que rien n’empêchera le Cameroun de se libérer de vous et de rayonner. Rien n’est eternel. Vous avez manqué et continuez de manquer d’humilité et de sagesse.