Réaction au passage à l'Arène du Président du MRC dans le cadre de l'expression des leaders politiques J'ai plus vu et entendu un chef de clan qu’un homme d’Etat

J’ai plus vu et entendu un chef de clan qu’un homme d’Etat

Il faut saluer cette sortie de celui que je percevais déjà depuis des années comme le Fantômas de la politique camerounaise. Un étrange invisible dont tout le monde parle sans jamais réussir à poser un regard sur lui. Le Président du MRC est resté flou voire muet sur les sujets qui préoccupent les Camerounais et occupent les conversations notamment la nécessité d’une protection sociale au Cameroun, la réforme des grands corps de métiers, donc modernisation, fracture voilà les termes qui n’ont pas été abordés et ceci de façon volontaire.

Nous avons aussi remarqué une certaine amnésie à évoquer son départ du gouvernement afin de ne pas endosser l’héritage mais les Camerounais ne sont pas dupes et demandent des comptes notamment sur les émeutes de février 2008 où le ministre de la Justice en charge notamment des droits de l’homme est resté silencieux. Nous nous sommes retrouvés en pleine forêt pour ce qui est de la mise sur pied de nos Institutions, d’un code d’éthique à la fonction publique domaine qui aurait dû être par excellence le sien au regard de sa formation académique.

Les Camerounais connaissent une pénurie d’eau et d’électricité, devons-nous revenir sur les privatisations comme nous au sein du MCPSD, le proposons notamment pour ce qui est de Aes-Sonel, de la Camwater-CDE sociétés de souveraineté qui doivent aider l’Etat à assurer ses fonctions régalienne. J’ai écouté un libéral dans la ligne dure du parti au pouvoir prôner le maintien de notre outil de production dans des groupes qui n’ont rien à voir avec le bien-être des camerounaises et des camerounais et surtout des ménages les plus fragiles soit environ 71% de la population camerounaise des villes comme des campagnes. Stratégie court-termiste  visant à satisfaire ceux et celles qui n’ont rien à voir avec les peuples du Cameroun.

Dans son obsession du Moi, il a confondu son courage à lui et pour lui et l’injustice pour les autres. Autrement dit le Président du MRC confond le courage à l’injustice. J’ai donc plus vu et entendu un chef de clan qu’un homme d’Etat. En ce moment se discute à l’Assemblée Nationale un texte devant régir l’adoption des enfants dans notre pays et qui est couplé sur les fondements même de la famille, on ne peut donc pas s’enfermer derrière le droit pour ne pas se prononcer, c’est faire preuve d’un manque de courage politique et de volonté à assumer des responsabilités d’Etat.

Plus d’un an après sa sortie du gouvernement le Président du MRC balbutie encore sur les raisons de son départ et est ainsi frappé par une sorte de schizophrénie avec un dédoublement de personnalité entre l’ancien ministre qui ne peut pas se justifier et le Président d’un parti. Le premier espère effacer d’un coup de torchon ses silences et ses manquements de ministre et le second voudrait faire croire qu’il peut faire mieux que ce qu’il a toujours fait …. L’esquive et la duplicité.

Dr Vincent-Sosthène FOUDA

www.generationcameroun2011.com



03/12/2012
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