Les présidents des sections de la Mifi, des Hauts-Plateaux, du Ndé, du Noun-Centre et d’autres dignitaires du parti des flammes dans la région ont été exclus des commissions départementales ou communales.
Le revirement saute aux yeux. Président de la commission départementale de campagne de Paul Biya dans le département de la Mifi avec le score que l’on connait , Sylvestre Ngouchinghé, patron de Congelcam Sa, a été rétrogradé à la suite de la publication des listes des membres des commissions départementales et communales d’appui des inscriptions sur les listes électorales.
L’opérateur économique est désormais appelé comme président de la commission communale des opérations d’inscription sur les listes électorales à Bafoussam Ier. Ce qui cause un malaise général au sein des trois sections du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc) dans la Mifi au lendemain de la publication de la liste des membres chargés d’encadrer la base au cours de l’opération d’inscription biométrique sur les listes électorales. A la lecture du texte, il ne faut point être un sorcier pour noter que les noms du député Joseph Confiance Fongang (Mifi-Ouest à Bamougoum), Jules Hilaire Focka Focka (Mifi-Centre à Bafoussam) et Souob Samuel (Mifi-Nord à Baleng) ne figurent ni à la commission départementale de la Mifi ni dans les commissions communales.
Le département de la Mifi est loin d’être un cas isolé. Au niveau des Hauts-Plateaux, le député Théodore Datouo, Kamdem Didier et Kamdoum René, les trois présidents des sections ont été oubliés par Jean Nkueté. Le département du Ndé vit une situation similaire. Tchoua Maurice, Kouamo Jonas et Djuidjeu Jean têtes de file des 3 sections du parti des flammes dans cette unité administrative sont absents des listes de Jean Nkueté. Dans le Noun, on souligne l’absence de Njankouo Lamaré, président de la section Noun-Centre (Foumban) dans toutes les commissions.
Lucien Siantou dont « les contributions et le dynamisme ne souffrent de rien dans le Haut – Nkam », selon un ancien ministre originaire du département, se trouve dans le rang des exclus. Une mise à l’écart interprétée comme un règlement de comptes ou une volonté pour Jean Nkueté d’affirmer sa «toute puissance de secrétaire général». Les proches de Jean Nkueté au niveau de la région de l’Ouest plaident en sa faveur. Pour eux, il s’est appuyé sur un ensemble de critères pour designer des responsables. « Il est important de laisser ceux qui ont été nommés travailler », soutiennent-ils.