RCA: Les pro-Bozizé reviennent à l’offensive
Yaoundé, 10 septembre 2013
© PETER KUM | Cameroon-Info.Net
Des hommes fidèles à l'ancien Président centrafricain, François Bozizé, revendiquent les dernières attaques dans la ville de Bossangoa.
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Des hommes fidèles à l'ancien Président centrafricain, François Bozizé, revendiquent les dernières attaques dans la ville de Bossangoa.
Après avoir annoncé, il y a quelque
temps, depuis la France où il était en séjour, sa volonté de reconquérir
le pouvoir par les armes, l’ancien président François Bozizé est passé à
la manœuvre sur le terrain avec sa rébellion. Ses hommes sont derrière
les violences du week-end dernier dans le Nord-Ouest de la République
centrafricaine. «Les forces armées centrafricaines, après une pseudo
résignation, ont désormais pris la décision de répliquer à la Seleka et
de permettre le retour du président déchu François Bozizé à la tête du
pays. Ils entendent le réinstaller à la tête du pays, en tant que Chef
de l'Etat, élu par le peuple centrafricain,surtout que son mandat court
toujours», a affirmé Levy Yakété, le porte-parole de François Bozizé sur
les ondes de Rfi ce lundi. Médecins sans frontières a compté plusieurs
morts et une trentaine de blessés par balle à Bossangoa.
Le nouveau homme fort de Bangui, Michel Djotodia, démontre déjà son incapacité à maîtriser ses troupes et son incompétence à gérer le pouvoir. Il donne une bonne raison à celui-là même qu’il a chassé par les armes, de lui rendre la monnaie de sa pièce. Depuis le départ de Bozizé de la Centrafrique, la barbarie, l’arbitraire et l’insécurité généralisée sont érigées en maîtres dans ce pays, par ceux-là mêmes qui promettaient le paradis aux Centrafricains.
L’incapacité notoire du nouveau chef de l'Etat à se montrer à la hauteur de la gestion de la RCA aurait convaincu l'ex président à forcer son retour. Il est fort probable, que François Bozizé ait fini par trouver des alliés, notamment auprès de la France.
Le nouveau homme fort de Bangui, Michel Djotodia, démontre déjà son incapacité à maîtriser ses troupes et son incompétence à gérer le pouvoir. Il donne une bonne raison à celui-là même qu’il a chassé par les armes, de lui rendre la monnaie de sa pièce. Depuis le départ de Bozizé de la Centrafrique, la barbarie, l’arbitraire et l’insécurité généralisée sont érigées en maîtres dans ce pays, par ceux-là mêmes qui promettaient le paradis aux Centrafricains.
L’incapacité notoire du nouveau chef de l'Etat à se montrer à la hauteur de la gestion de la RCA aurait convaincu l'ex président à forcer son retour. Il est fort probable, que François Bozizé ait fini par trouver des alliés, notamment auprès de la France.