Selon le rapport 2011 sur la corruption au Cameroun, presque rien n’est reproché à la Ministre des Arts et de le Culture alors même que la gestion du droits d’auteurs et les malversations constatées dans l’achat du matériel du FENAC en France ont été des éléments probants pour affirmer dans ce rapport le mal être de ce ministre.
Des sources nous affirment aujourd’hui que lors du conseil des ministres qui vient de se dérouler, le Chef de l’Etat lors des « aurevoirs » (salutations) aurait demandé à Ama Tutu Muna dans un ton « cynique » pourquoi elle n’applique pas jusqu’ici la décision de la Cour Suprême. Comme pour lui faire comprendre qu’il serait au courant depuis des lustres mais qu’il a laissé la situation comme cela sans intervenir pour permettre à la fille de Tandem Muna, son défunt ami, de pouvoir se rattraper. Pour ceux qui se posaient la question de savoir pourquoi malgré ce bras de fer, la fille de Muna n’avait pas été «évincée» du gouvernement du 9 Décembre 2011, voilà ainsi servi la seule réponse plausible ; le « Nnom Nguii » avait offert un «sursis».
Le doute règne depuis la fin de ce conseil dans la tête de Tutu Muna. Quelle est la stratégie à adopter ? Pour seule réponse, voilà un rapport de la Conac qui fait état de ce qu’aucune faute de corruption n’est imputable à la Ministre alors même qu’on voit le car podium tant venté à l’achat croupir au musée national. Pire encore, on se souvient des dénonciations qui ont été faites sur l’achat du matériel du Fenac. Le commissionnaire Nkéné Blaise, représentant le Ministère des Arts et de la Culture qui avait demandé à la société française de surfacturer l’acquisition de ce matériel. Comme l’éthique et la corruption ne font pad partie des mœurs du pays de François Hollande, un refus total va être donné et le « mécréant » ira falsifier la provenance de ce matériel en se faisant fabriquer de fausses factures qui sont aujourd’hui brandies pour justifier l’achat.
Le « faux » rapport de la Conac qui fait état de ce que « les mauvais agents ont été relevés ou suspendus de leurs fonctions, sans préjudice de poursuites disciplinaires ou pénales que le ministre se réserve le droit de déclencher. Les cas graves ont été sanctionnés par la révocation de leurs auteurs. Les meilleurs éléments ont été désignés et félicités », serait un leurre total en prenant le fait que Nkéné Blaise serait toujours en fonction lui qui reste un confident et complice efficace d’Ama Tutu Muna. Que croire donc à travers ce rapport ? Des sources avaient pourquoi déclarées que rien ne pouvait être sorti des «tiroirs» de cette commission parceque la «proximité» d’Odile Ngaska d’avec Dieudonné Massi Gam’s avait tôt fait de biaiser le travail autant loué par des Camerounais.
Filouterie sur les chiffres des répartitions des droits
Après la répartition des droits des artistes à la Socam, le dilatoire de l’équipe à Kabelok avait fait état de ce que 230 millions avaient été mis en répartition. Voici en additif des informations qui prouvent que cette somme n’a pas pu être répartie.
Ama Tutu a-t-elle été piégée par les chiffres ? Se pose-t-on toujours la question ; elle qui se pavane dans toutes les cérémonies avec Roméo Dika qui dit à qui veut l’entendre qu’il a Martin Belinga Eboutou dans « l’os », celui-là même qui utilise son pouvoir pour mettre les bâtons l’on ne sait trop comment dans les roues de la Socam alors même que Belinga Eboutou n’est en rien concerné.
Après avoir pataugé dans le noir en ce qui concerne les informations sur l’approvisionnement du compte de dépôt spécial, nos sources nous dévoilent les vrais chiffres. Entre la période allant du 1 janvier 2008 jusqu’au 19 Novembre 2012, ce compte a encaissé jusqu’aujourd’hui 2 318 678 787 Fcfa (deux milliards trois cent dix huit millions six cent soixante dix huit mille sept cent quatre vingt sept Fcfa) avec comme solde au soir du 18 Novembre 2012, 30 129 570 fcfa (trente millions cent vingt neuf mille cinq cent soixante dix huit Fcfa).
Ainsi brossé, nous aurons en ce qui concerne la récente répartition de la Socam un mouvement bancaire du 6 Novembre 2012 de 167 489 397 Fcfa (cent soixante sept millions quatre cent quatre vingt neuf mille trois cent quatre vingt dix sept Fcfa). Un partage inter social qui donne la part belle à la Commission permanente de médiation et de contrôle pour un montant de 18 580 501 Fcfa (dix huit millions cinq cent quatre vingt mille cinq cent un Fcfa), alors même que cet organisme se caractérise par une oisiveté criarde dans son fonctionnement ; en plus de préciser que cet organisme n’est pas prévu par la loi 2000 sur le droit d’auteur.
Comment versent les autres ? Dans les comptes directs de ces sociétés à savoir Afriland First Bank pour la Socam, etc. Que les artistes ne se méprennent plus à tergiverser sur l’avenir de ces prévaricateurs qui dilapident leurs argents au quotidien dans des dépenses futiles ; la prise de conscience et la saisine des organes judiciaires devraient permettre de voir clair dans cet imbroglio.
Comment se fait-il donc que la Conac n’ait pas effectué un contrôle dans les prérogatives de la CPMC alors même que c’est un structure étatique crée de toute pièce pour éventrer les caisses de l’Etat ; les sociétés de droits d’auteurs étant privées ? L’équipe à Dieudonné Massi Gam’s trouvera à coup sûr des fautes graves de corruption.