Qui sont les nouveaux secrétaires généraux des ministères ?
Pierre Essomba : Du contentieux à l’administration générale
L’ex- chef de la Division des affaires juridiques du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation en est le nouveau secrétaire général.
C’est un homme visiblement très occupé qui reçoit le reporter du Jour ce 1er septembre 2010.
Son téléphone ne cesse de sonner, de nombreux appels de félicitations. Dans son bureau de la Division des affaires juridiques et du contentieux (Daj), situé au premier étage de l’immeuble du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd), c’est un va-et vient incessant. Les collègues n’arrêtent pas de venir témoigner leurs respects à leur nouveau secrétaire général. Il remplace à ce poste Alphonse Ngbwa.
Pierre Essomba, dans un costume strict de couleur bleue sombre, la mine gaie, accueille tous ses visiteurs sans distinction. Le juriste de 43 ans, diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), promotion 1995, ne se laisse pas troubler par sa nomination intervenue mardi dernier au journal radiodiffusé de 17h de la Cameroon radio television (Crtv). Il continue de remplir ses fonctions de chef de la Daj, en attendant que la passation de service entre lui et Aphonse Ngbwa soit effective.
Principal interlocuteur des maires en matière de législation lors du séminaire national sur la décentralisation organisé par le Minatd au mois de juillet dernier, Pierre Essomba est un homme passionné de droit. Il en parle d’ailleurs avec beaucoup de sérieux et les différents postes occupés au cours de son parcours professionnel en témoignent. Après sa sortie de l’Enam en 1995, il intègre, comme cadre, la Direction des affaires législatives et réglementaires des services du Premier ministre. Dès 1998, il gravit rapidement les échelons pour devenir chargé d’études assistant, puis chargé d’études en 1999, toujours aux services du Premier ministre. En 2000, il est nommé chef de la Division des affaires juridiques et du contentieux au Minatd. C’est à lui que revient désormais la charge de coordonner et de gérer le volet administratif du Minatd.
Muriel Edjo
Urbain Noël Ebang Mve : Un enseignant au secrétariat général du ministère des Mines
L’ancien chargé de mission dans les services du Premier ministre, sera officiellement installé dans ses fonctions ce jour.
Urbain Noël Ebang Mve est désormais le secrétaire général du ministère des mines, de l’Industrie et du développement technologique. Il a été porté à ce poste le mardi 31 août dernier par un décret présidentiel portant nomination de secrétaires généraux dans certains ministères de la république.
Né le 16 juillet 1960 de Eyang Thérèse et de Mve Ebang Rostand, il obtient son Baccalauréat au lycée de Sangmélima en 1980. Après un diplôme d’études approfondies (Dea) de droit public obtenu à la faculté des Sciences juridiques et politiques de l’université de Douala, il est admis à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) d’où il sort en 1986. Il est intégré à la fonction publique au grade d’administrateur civil. En 2000, il obtient un avancement au grade d’administrateur civil principal.
Avant cette nomination, il a occupé plusieurs postes dans l’administration, dont le dernier en date est celui de chargé de mission au secrétariat général des services du premier ministre.
Il est par ailleurs enseignant de gestion urbaine-droit foncier et domanial à L’Enam et président de la commission de passation des marchés de construction du port en eau profonde de Kribi. Urbain Noël Ebang Mve est originaire du département de la Vallée du Ntem, dans la région du Sud. Il est marié et père de 6 enfants.
Rosine Nana Motio
Rebecca Ebelle Etame : Une "Russe" à la Recherche scientifique
Biochimiste de formation, la nouvelle Sg du Minresi a effectué une bonne partie de ses études supérieures en Russie.
Lundi 6 août 2010, la nouvelle secrétaire générale du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi) sera installée dans ses nouvelles fonctions. Hier jeudi, Rebecca Ebelle Etame a eu une séance de travail avec son ministre, Madeleine Tchuente ; Maurice Doube, son prédécesseur, et les directeurs des administrations centrales du ministère.
Au cours de cet entretien, Rebecca Ebelle Etame a été briefée sur les attributions du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation. Celles-ci consistent, entre autres, à promouvoir la culture scientifique et à développer les ressources humaines en science et technologie.
Chargée de cours en science de l’ingénierie, biochimie des aliments, chimie organique, microbiologie et virologie, elle a effectué ses études supérieures à l’université de Yaoundé, puis en Russie, à l’université d’Etat d’Astrakan et à l’université d’Etat de Moscou. Etudes couronnées par une thèse sanctionnée d’une mention "très bien".
Au moment de sa nomination, Madeleine Ebelle Etame était chef du centre des analyses et des essais au ministère de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique, à la direction de la normalisation et de la qualité. Ses collaborateurs gardent d’elle l’image d’un chercheur assidu, d’un leader calme. Madeleine Ebelle Etame à 48 ans.
Cathy Yogo
Ferdinand Ngoh Ngoh : Le diplomate revient à la maison
Le nouveau secrétaire général du Minrex était représentant de la mission diplomatique du Cameroun auprès des Nations Unies à New York.
L’homme qui assurera désormais la continuité de l’administration de la diplomatie camerounaise est un cadre qui a commencé sa carrière dans le ministère où il revient. Ministre plénipotentiaire, lauréat de l’Iric en 1988, Ferdinand Ngoh Ngoh a effectué une grande partie de sa carrière dans les services centraux du ministère des Relations extérieures, depuis qu’il est sorti de l’Institut des relations internationales du Cameroun, Iric.
Une carrière qui a culminé avec sa nomination comme directeur de la coopération décentralisée au ministère des Relations internationales. En même temps qu’il assure des enseignements à l’Iric. C’est là qu’il fait la connaissance de Martin Belinga Eboutou, en complément d’effectif au Minrex, rappelé de la mission économique auprès de l’ambassade du Cameroun à Paris en France. Le jeune diplomate, qui est devenu un collaborateur de confiance, est appelé à la présidence de la République, en qualité d’attaché, lorsque son mentor est nommé directeur du protocole d’Etat en 1989.
Le reste de la carrière du diplomate se fera dans l’ombre et l’omerta des dossiers, avant de connaître un rebondissement en 2006, lorsqu’il est affecté à la mission des Nations Unies à New York. Sa nomination est un retour en territoire connu.
Jacques Bessala Manga
Emmanuel Samuel wonyu : Un spécialiste des relations internationale au Minsep
Le chargé de mission à la présidence de la République du Cameroun est désormais le secrétaire général du ministère des Sports.
Une semaine après la nomination des directeurs, des inspecteurs généraux et des conseillers techniques au ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep), David N’Hanack Tonyé, l’ancien secrétaire général de ce ministère a été remplacé le mardi 31 août dernier, par un décret de Paul Biya, le président de la République. Le poste est désormais occupé par Emmanuel Samuel Wonyu, jusque-là, chargé de mission à la Division de l’information et de la communication au secrétariat général de la présidence de la République.
Certaines sources au ministère des Sports voient en cette nomination un prétexte pour la présidence de la République de mieux contrôler le Minsep. D’autant plus que l’ancien enseignant de l’université de Yaoundé II (1996 – 2003) travaille à la présidence depuis 1999.
D’abord comme attaché à l’observatoire des ressources humaines du secrétariat général (1999-2003), puis comme chargé de mission depuis 2003). L’ancien rédacteur en chef de la revue africaine de politique internationale Afrique 2000 (1991 – 1997) aura ainsi pour mission d’assainir ce ministère, dont les échecs sont de plus en plus retentissants depuis quelques mois. « C’est un homme rigoureux; je sais que ce n’est pas hasard qu’il vient ici ; c’est pour un redressement », confiait-on à la direction des affaires générales au ministère des Sports mardi dernier. L’ancien assistant du président fondateur de l’Institut panafricain de relations internationales (Ipri) (1989 – 1997) jouit d’une une expérience professionnelle reconnue jusqu’au sommet de l’Etat. Titulaire d’un baccalauréat A4 en 1987, il obtient un diplôme d’études supérieures spécialisées (Dess) en diplomatie et administration des organisations internationales à l’université de Paris XI en 1989, puis un Dess en développement et coopération à l’université de Paris I – Panthéon Sorbonne. En 1995, celui qui sera par la suite chargé de cours associé à l’université catholique d’Afrique centrale (Ucac) obtient un doctorat en Sciences politiques (en relations internationales) à l’université de Paris V René Descartes.
En mai dernier, l’ancien enseignant de l’Ecole normale d’administration et de la magistrature (Enam) a conduit la délégation interministérielle qui est allée à la rencontre des Camerounais vivant en Europe et aux Etats-Unis pour, disait-il, « rechercher des solutions aux divers problèmes des Camerounais de l’étranger ».
Ateba Biwolé
Emmanuel Ndjéré : Le magistrat a pris fonction
Le nouveau secrétaire général du ministère de la Communication a été installé hier.
Au ministère des Domaines et des Affaires foncières (Mindaf), on garde d’Emmanuel Ndjéré le souvenir d’un homme rigoureux. L’ex-inspecteur général avait été l’initiateur des audiences publiques du Mindaf. Une sorte de tribunal où les usagers viennent publiquement se plaindre des indélicatesses de certains agents. Depuis le 31 août dernier, Emmanuel Ndjéré, né le 9 décembre 1960 à Bafia, est le nouveau secrétaire général du ministère de la Communication.
« Au moment où vous arrivez, l’un des chantiers les plus importants est
l’organisation des états généraux de la communication pour mettre de
l’ordre dans la presse. Le chef de l’Etat m’a autorisé de prendre
attache avec de grands journalistes ; ceux qui savent ce que c’est que
le journalisme, pour venir nous aider à comprendre qui est journaliste
et qui ne l’est pas ; et comment faire pour que ce métier soit exercé
par des professionnels. Nous avons besoin de mettre de l’ordre dans la
famille de la communication », a déclaré hier Issa Tchiroma, le ministre
de la Communication.
Titulaire d’une maîtrise en droit privé obtenue en 1985 à l’université
de Yaoundé, Emmanuel Ndjéré est magistrat de quatrième grade. Il est
diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam)
et président de l’association des magistrats. Il commence sa carrière
en 1987, lorsqu’il est nommé substitut du procureur de la République de
Monatélé. Il part de là en 1989 pour Yaoundé, où il occupe les mêmes
fonctions. Dès 1991 il quitte les tribunaux pour le ministère de la
Justice, le Premier ministère, puis le Mindaf où il est nommé inspecteur
général le 10 avril 2007.
Emmanuel Ndjéré est professeur vacataire à l’Enam depuis 1990, professeur associé à l’université de Québec au Canada, depuis mai 2007 et auteur de plusieurs ouvrages.
Anne Mireille Nzouankeu
Paul Emmanuel Tonyè : Le nouveau Sg est un ancien de la maison
Jusqu’à sa nomination, il était chef de division des inspections et de contrôle des administrations publiques et des collectivités territoriales décentralisées.
Paul Emmanuel Tonyè ne risque pas d’être dépaysé à son nouveau poste de secrétaire général du ministère délégué à la présidence de la République chargé du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe). Cet administrateur civil principal a en effet été nommé aux fonctions de contrôleur d’Etat en 1987, puis à celles d’inspecteur d’Etat en septembre 1989. Soit plus de vingt ans dans la maison. Il a notamment dirigé des missions de vérification auprès du Fogape, de Paribas, de la Maetur ou encore de l’Office national du cacao et du café. Comme expert judiciaire, il a été désigné dans plusieurs affaires, notamment celle opposant le ministère public à l’ancien directeur général de la Cnps, Pierre Désiré Engo.
Né le 09 novembre 1957 à Maboye (Dibang) dans le département du Nyong et Kellé, région du Centre, Paul Emmanuel Tonyè y fait ses études primaires. Il sera ensuite élève au Collège bilingue d’application et au lycée général Leclerc de Yaoundé. Après son baccalauréat obtenu en 1978, il s’inscrit en faculté de droit et de sciences économiques de l’université de Yaoundé. Il y obtiendra un Dea en droit au cours de l’année académique 1982/1983. Ce sera ensuite l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), dont il est diplômé en 1983.
Diplômé également du Centre d’instruction des Forces armées de Ngaoundéré (Cifan) et plus tard de l’Institut international d’Administration de Paris, le nouveau Sg du Consupe a participé à plusieurs stages sur les questions de gouvernance au Cameroun et ailleurs.
Sur le plan professionnel, il a été enseignant au lycée d’Eseka entre 1979 et 1982. Il sera contractuel d’administration entre 1982 et 1983, avant d’être nommé aux fonctions de contrôleur d’Etat. Officier de l’ordre de la valeur depuis 2009, il est marié et père de 8 enfants.
Jules Romuald Nkonlak
Zoo Zame Philémon : Celui qui vient de la présidence
Le nouveau secrétaire général du ministère des Travaux publics était chargé de mission à la division des affaires économiques.
Zo’o Zame Philémon arrive au ministère des Travaux publics (Mintp) au moment où ce ministère est engagé sur plusieurs projets de construction des routes nationales et aux frontières du Cameroun. On sait, par exemple, que le bitumage de l’axe Garoua-Boulay-Ngaoundéré est un projet qui préoccupe les responsables de ce département ministériel. On se rappelle que l’an dernier, le ministre des Travaux publics, Bernard Messengue Avom, avait lancé les travaux de construction de cet axe qui subdivisé en trois lots et qui constituera un soulagement pour les populations qui comptent rallier le nord du Cameroun par la route.
Dans le même ordre d’idées, les travaux de bitumage du corridor Bamenda-Mamfé-Ekok à Enugu au Nigeria devraient être poursuivis. L’autre projet qui va nécessiter l’expertise du nouveau secrétaire général, c’est la construction d’un nouveau pont sur le fleuve Wouri, dont le lancement a été annoncé depuis plusieurs années. Auprès du ministre des Travaux publics, Bernard Messengue Avom, le nouveau secrétaire général du Mintp devra assurer la mise en œuvre au quotidien de toutes ces activités tant au niveau de l’administration centrale que dans les services déconcentrés.
Au moment où Philémon Zo’o Zame est nommé secrétaire général au ministère des Travaux publics, il est chargé de mission à la Division des affaires économiques à la présidence de la République. Ce vendredi 03 septembre 2010, il sera installé dans ses fonctions par le ministre des Travaux publics, Bernard Messengue Avom. Le nouveau secrétaire général des Travaux publics a été nommé le 31 août dernier par décret présidentiel remplace à ce poste, Jean Robert Mengue Meka, en poste depuis le 25 janvier 2005.
Irène Gaouda
Manaouda Malachie : Fenac en vue
L’organisation du prochain Festival des arts et de la culture va faire partie des principaux défis du nouveau secrétaire général du ministère de la Culture.
Manaouda Malachie sera installé à 16h ce vendredi 3 septembre 2010 au poste de secrétaire général du ministère de la Culture, où il a été nommé par décret présidentiel le 31 août dernier. Administrateur civil, il a été formé à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam). Il a même été major de la promotion 1998/2000, section administration générale, cycle A, avec une moyenne de 15,02/20. Manaouda Malachie était précédemment attaché au secrétariat général de la présidence de la République. Au Ministère de la Culture (Mincult), il remplace Hayatou Oumarou, arrivé à ce poste en 2007.
Les chantiers qui attendent Manaouda Malachie au Mincult sont nombreux : l’achèvement de la construction de l’immeuble siège de ce département, en cours depuis 2009 derrière le Musée national ; la rénovation du Centre culturel camerounais, où des travaux de réfection, engagés en décembre 2008, ont été arrêté en janvier 2009 par la Communauté urbaine de Yaoundé, pour cause de « non respect des normes d’urbanisme en vigueur ». Autre défi à relever, la reprise des activités de la Commission nationale des arts et lettres qui, d’après nos informations, n’a tenu aucune session depuis 2009. Cette Commission a pour mission d’évaluer les dossiers soumis au compte d’affectation spéciale pour le soutien de la politique culturelle. Manaouda Malachie devra aussi s’attaquer à l’organisation du Festival national des arts et de la culture (Fenac), édition 2010 à Yaoundé. Si aucune date n’a encore été officiellement annoncée, des sources indiquent que le festival pourrait se tenir décembre prochain.
Manaouda Manouchie est chargé de mission à la Commission départementale de campagne pour le Rdpc dans le Mayo-Tsanaga, à l’Extrême-Nord.
Stéphanie Dongmo
Aoudou Moussa : Une longue expérience dans les tribunaux
Magistrat de 4ème grade, le nouveau secrétaire général du ministère des Domaines et des Affaires foncières a jugé des litiges fonciers dans des juridictions.
C’est un homme conscient de l’ampleur de sa tâche que nous avons
brièvement rencontré hier jeudi au ministère des Domaines et des
Affaires foncières (Mindaf). Drapé d’une gandoura et coiffé d’une
chéchia bleu ciel, Aoudou Moussa, nommé secrétaire général du Mindaf le
31 août 2010, sait ce que représentent les affaires foncières dans le
quotidien des Camerounais.
Pendant plus de dix ans, de 1988 à 1991, il a travaillé dans les
tribunaux. Il a été substitut du procureur de la République à Foumbot
dans le Noun, région de l’Ouest, juge aux tribunaux de Guider dans le
Mayo Louti, région du Nord et juge aux tribunaux de la Vina à
Ngaoundéré, région de l’Adamaoua.
« Les litiges fonciers représentaient 70% des plaintes », confie-t-il. Très réservé, le nouveau secrétaire général du Mindaf situe sa mission dans la continuité de la volonté du président de la République. Il compte sur la collaboration de tout le personnel.
Avant sa nomination, Aoudou Moussa, magistrat depuis 1988, était en service au secrétariat général de la Présidence de la République. Il y a occupé tour à tour les postes d’attaché à la présidence, de 1999 à 2005, et de chargé de missions à la division des affaires juridiques. Il est né le 23 décembre 1960 à Guider dans le Mayo Louti, dans la région du Nord.
Adrienne Engono
Paul Njukang Tasong : Gérer la dépense publique, promouvoir les investissements
Le nouveau secrétaire général du Minepat s’attelait déjà, dans le même ministère, à la préparation du budget d’investissement public pour 2011.
Mardi 31 août dernier, Paul Njukang Tasong, était à son bureau quand il a appris la nouvelle de sa nomination au poste de secrétaire général du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat). Directeur de la programmation des investissements publics dans le même ministère jusqu’à cette date, il était en train de présider une conférence sur l’élaboration du budget en préparation du budget d’investissement public 2011.
Sa carrière dans l’administration démarre en janvier 1988. Diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), il est affecté à l’ancienne direction des Impôts du ministère des Finances, où il assume les fonctions de chargé d’études assistant à la sous direction de la législation fiscale. Un an plus tard, précisément en octobre 1999, il est nommé délégué provincial du Minepat pour le Sud-Ouest. Il y passera 5 ans. En septembre 2004, il est nommé directeur de la programmation des investissements publics dans le même ministère. Il était notamment chargé, à ce poste, de coordonner l’élaboration, le suivi et le contrôle de l’exécution du budget d’investissement public sous toutes ses formes et d’assurer la programmation des processus d’attribution des marchés au niveau des maîtres d’ouvrage et maîtres d’ouvrages délégués.
Inspecteur principal des régies financières, il est diplôme de l’Enam, promotion 1988 et spécialiste des questions de politique fiscale et de gestion des dépenses publiques. Il est également titulaire d’un diplôme en politique de développement et d’un master en gestion des administrations publiques obtenu à l’université d’Anvers en Belgique.
Militant du Rdpc, il a été vice-président de la section du Fako III à Buéa de 2002 à 2007. Il est originaire du Lebialem dans la région du Sud-Ouest. Né le 20 mars 1963, il est marié et père de trois enfants.
Armand Ndjodom : Détaché des services du Premier ministre
Le nouveau secrétaire général du ministère de l’Education de base était attaché à la primature.
Hier encore, Armand Ndjodom s’est rendu à son bureau des services du Premier ministre, où, jusqu’à sa nomination comme secrétaire général du ministère de l’Education de base, il était en service. Il y avait été nommé en 2005 et était attaché au secrétariat général, notamment à la division des infrastructures techniques.
Entre 2009 et 2010, il a été le représentant des Services du Premier ministre dans le comité créé pour superviser la Campost. Sous la présidence d’un autre nouveau Sg de ministère, en l’occurrence Paul Emmanuel Tonyé du Contrôle supérieur de l’Etat. Il connaissait d’ailleurs suffisamment le secteur postal, puisqu’il a été chef du service administratif et financier de la Caisse d’Epargne postale entre 1993 et 2001. Un poste qu’il quittera pour la division des études, du marketing et des relations internationales de la Société nationale des postes (Sonaposte), issue de la restructuration du ministère des Postes et Télécommunications en 2004.
Originaire du département de la Boumba et Ngoko dans la province de l’Est, Armand Ndjodom est militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Il est d’ailleurs souvent désigné comme délégué du comité central de ce parti dans sa région. Membre du conseil des affaires économiques de la conférence épiscopale nationale du Cameroun et du conseil d’administration de l’université catholique de Bertoua, cet ancien étudiant du département d’histoire-géographie de l’université de Yaoundé est également conseiller municipal de la commune de Yokadouma.
J.R.N