Quatre blessés par balles à Bonabéri
Yaoundé, 20 Janvier 2013
© Rita Diba | Cameroon Tribune
© Rita Diba | Cameroon Tribune
Un militaire a involontairement utilisé son arme, touchant trois élèves et un vendeur vendredi.
Horrible début de week-end pour la
famille de Lucas Ekani. Le jeune homme, 15 ans, élève en classe de 3e au
lycée bilingue de Bonabéri, a été transporté d’urgence au bloc
opératoire de l’hôpital Laquintinie de Douala vendredi dernier. Son
coma, la victime le doit à une balle reçue dans les côtes, après un tir
de rafale devant un établissement de microfinance. L’auteur du tir, un
militaire, aurait involontairement lâché le coup, en voulant disperser
la foule d’élèves attroupés trop près de son poste de surveillance.
A l’origine de l’incident survenu ce 18 janvier, une bagarre entre deux pensionnaires du lycée bilingue de Bonabéri, situé juste en face de la microfinance. On est à la sortie des cours, la semaine est terminée, et les enfants ne sont pas vraiment pressés de rentrer. Alors, rapidement, on se rapproche pour mieux assister au corps-à-corps. Seulement, l’attroupement se forme à quelques mètres d’une agence de transfert de fonds, gardée par un homme en tenue. Une proximité qu’il juge inappropriée et incontrôlable au cas où des individus mal intentionnés s’attaqueraient à l’établissement.
Alors, le militaire demande aux spectateurs du combat de s’éloigner. Enhardi par la meute, un élève demande négligemment au militaire s’il est sûr que son arme est chargée. Pour répliquer, l’homme soulève sa mitraillette, pensant qu’elle aurait un effet dissuasif, tout en demandant à ses vis-à-vis de s’éloigner. Mais la situation prend une tournure dramatique quand, en baissant son fusil, une rafale part. Deux élèves sont touchés au pied et au bras, ainsi qu’un vendeur. Le jeune Lucas Ekani lui, grièvement atteint, s’écroule. Selon des témoins, le garçon ne faisait même pas partie de la querelle, il ne faisait que passer son chemin pour regagner le domicile familial.
Alors qu’il est rapidement transporté à Laquintinie, les trois autres blessés sont conduits à l’hôpital de district de Bonassama, d’où ils ressortiront le jour même. Quant au militaire, il aurait été mis à la disposition de la compagnie de gendarmerie de Bonabéri pour besoin d’enquête.
A l’origine de l’incident survenu ce 18 janvier, une bagarre entre deux pensionnaires du lycée bilingue de Bonabéri, situé juste en face de la microfinance. On est à la sortie des cours, la semaine est terminée, et les enfants ne sont pas vraiment pressés de rentrer. Alors, rapidement, on se rapproche pour mieux assister au corps-à-corps. Seulement, l’attroupement se forme à quelques mètres d’une agence de transfert de fonds, gardée par un homme en tenue. Une proximité qu’il juge inappropriée et incontrôlable au cas où des individus mal intentionnés s’attaqueraient à l’établissement.
Alors, le militaire demande aux spectateurs du combat de s’éloigner. Enhardi par la meute, un élève demande négligemment au militaire s’il est sûr que son arme est chargée. Pour répliquer, l’homme soulève sa mitraillette, pensant qu’elle aurait un effet dissuasif, tout en demandant à ses vis-à-vis de s’éloigner. Mais la situation prend une tournure dramatique quand, en baissant son fusil, une rafale part. Deux élèves sont touchés au pied et au bras, ainsi qu’un vendeur. Le jeune Lucas Ekani lui, grièvement atteint, s’écroule. Selon des témoins, le garçon ne faisait même pas partie de la querelle, il ne faisait que passer son chemin pour regagner le domicile familial.
Alors qu’il est rapidement transporté à Laquintinie, les trois autres blessés sont conduits à l’hôpital de district de Bonassama, d’où ils ressortiront le jour même. Quant au militaire, il aurait été mis à la disposition de la compagnie de gendarmerie de Bonabéri pour besoin d’enquête.