Protocole d'Etat: Simon Pierre Bikelle publiquement repris par Martin Belinga Eboutou
Yaoundé, 14 Janvier 2013
© ENGELBERT MFOMO | L'Anecdote
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Le directeur du Cabinet Civil de la Présidence s'est amèrement indigné face à «l'incompétence» du Chef du protocole d'Etat. |
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C’était Mardi le 08 janvier dernier à
l'aéroport international de Nsimalen, pendant que le Chef de l'Etat
sortait du pays pour un bref séjour privé en Europe en compagnie de son
épouse Chantal Biya, que cet incident protocolaire s'est produit mettant
à nu, le manque d'expérience et l'excès de zèle du protocole d'Etat
selon Belinga Eboutou dont les états de service sont patents dans le
domaine. En effet, le cortège du Président Paul Biya étant arrivé à
l'aéroport, le Chef de l'Etat aura quand même beaucoup de mal à saluer
comme d'habitude, toute la foule qui mise en branle pour l'accueillir;
rappelons que cette foule est constituée, de militants du parti des
flammes de la section Mefou et Afamba Sud que pilote Francis Ngoumou et à
l'intérieur desquels on retrouve plusieurs groupes de danses, de jeunes
soutenant le président du parti et d'autres populations motivées par la
curiosité le voir de plus près, son Excellence Paul Biya. Il n'aura pas
pu cette fois, aisément leur manifester comme d'habitude ses amitiés et
sa convivialité. Ceci, à cause d'une erreur d'organisation qui
positionnera la voiture du couple présidentiel qu'entouraient les autres
véhicules du cortège, de façon discordante et un peu anarchique
empêchant de ce fait, le président de saluer la foule.
Ceci va immédiatement provoquer le courroux du directeur du Cabinet civil, Martin Belinga Eboutou, ce doyen rompu au protocole d'Etat qu'il maîtrise comme tout.
Rappelons que le Dcc est un ancien chef du protocole d'Etat à la présidence et que ce service est actuellement placé sous la tutelle du Cabinet civil de la présidence: Belinga Eboutou va donc se déconstituer rapidement pendant que le président est en entretien avec les membres du gouvernement et autres invités. Il appellera immédiatement et manifestement Simon Pierre Bikelle et son équipe, à qui il passera rapidement un «savon», c'est-à-dire un cours de protocole en quelques minutes et devant tous les journalistes présents. Il ira même jusqu'à faire usage de la gestuelle et à compter les pas pour déterminer l'écart entre les véhicules du cortège présidentiel; demandant à chaque fois au chef de protocole s’il a pigé la leçon. C'est alors qu'il leur demandera de rompre comme au service militaire, tout en leur réitérant qu'il ne le leur pardonnera plus la prochaine fois. Il repartira donc avec Simon Pierre Bikelle qui était programmé dans la suite officielle du Chef de l'Etat. Des sources de plus en plus concordantes feraient même état de ce que le chef du protocole d'Etat serait devenu très imbu de lui-même, très condescendant et beaucoup moins performant dans les missions qui lui incombent.
Ceci va immédiatement provoquer le courroux du directeur du Cabinet civil, Martin Belinga Eboutou, ce doyen rompu au protocole d'Etat qu'il maîtrise comme tout.
Rappelons que le Dcc est un ancien chef du protocole d'Etat à la présidence et que ce service est actuellement placé sous la tutelle du Cabinet civil de la présidence: Belinga Eboutou va donc se déconstituer rapidement pendant que le président est en entretien avec les membres du gouvernement et autres invités. Il appellera immédiatement et manifestement Simon Pierre Bikelle et son équipe, à qui il passera rapidement un «savon», c'est-à-dire un cours de protocole en quelques minutes et devant tous les journalistes présents. Il ira même jusqu'à faire usage de la gestuelle et à compter les pas pour déterminer l'écart entre les véhicules du cortège présidentiel; demandant à chaque fois au chef de protocole s’il a pigé la leçon. C'est alors qu'il leur demandera de rompre comme au service militaire, tout en leur réitérant qu'il ne le leur pardonnera plus la prochaine fois. Il repartira donc avec Simon Pierre Bikelle qui était programmé dans la suite officielle du Chef de l'Etat. Des sources de plus en plus concordantes feraient même état de ce que le chef du protocole d'Etat serait devenu très imbu de lui-même, très condescendant et beaucoup moins performant dans les missions qui lui incombent.