Promotion de l’image du Cameroun: Issa Tchiroma veut exorciser les médias à Douala
Douala, 03 mai 2013
© Joseph OLINGA N. | Le Messager
Le ministre de la Communication appelle les hommes des médias à s’approprier le discours des «Grandes réalisations» vendu par le gouvernement. Issa Tchiroma annonce par ailleurs la création d’un by Text-Enhance">compte d’affectation en faveur des éditeurs camerounais.
«Parler sans crainte : assurer la liberté d’expression dans tous les médias.» Le thème de la 20e journée mondiale de la liberté de la presse ne connaît pas l’adhésion du gouvernement camerounais. Pour la cérémonie de lancement des activités officielles organisées dans la ville de Douala, le 2 mai 2013, le ministre de la Communication a choisi de parler de la liberté et de la responsabilité des médias camerounais dans le processus d’émergence en 2035 promu par le discours gouvernemental. Outre le thème national : «Des médias nationaux libres et responsables, leviers de croissance et acteurs du développement du Cameroun à l’horizon 2035», Issa Tchiroma Bakary insiste sur la problématique liée à «la responsabilité des médias dans le développement économique des nations.» Thème de référence de la conférence-débat organisée sous les soins du Mincom à Douala.
A priori, le ministre de la Communication inscrit le thème choisi par l’Unesco dans l’optique, «pour la communauté internationale» de promouvoir le droit à l’information. Une ambition qui suscite l’adhésion du gouvernement, comme l’indique le ministre de la Communication. Une occasion pour l’hôte du jour de soutenir que la liberté d’expression, les libertés des journalistes et des médias mais aussi l’amélioration des lois sur la communication sociale sont «des avancées que le Cameroun connaît dans le cadre de la liberté de la presse.» Egalement une occasion saisie par Issa Tchiroma pour inviter les médias à une mutualisation des apports en vue de leur survie.
Compte d’affectation
Dans les faits, c’est de l’implication des médias camerounais dans la promotion du Cameroun que parlait le ministre de la Communication. Une presse appelée à donner à l’extérieur «la meilleure image du Cameroun». Dans la mouvance des états généraux de la communication, Issa Tchiroma tenait à s’adresser à «la presse de Douala». Une presse qui, à l’instar de la cybernétique contribue à «faire fuir les potentiels investisseurs en évoquant les impairs des gouvernants « au lieu de parler de ce qui va bien». Un discours quelque peu soutenu par quelques panélistes qui saluent le choix de la ville de Douala pour le lancement des activités officielles de la 20e édition de la journée mondiale de la liberté de la presse. Un choix justifié du fait que «Douala, la capitale économique est le foyer et le levier de la presse privée.»
Entre annonces et réserves, le ministre de la Communication évoque l’imminence de la mise sur pied d’un comité de suivi et d’évaluation des résolutions des états généraux de la communication de décembre 2012. Une mise sur pied prévue pour «très bientôt» mais qui dépend néanmoins de la diligence des autres administrations impliquées dans l’implémentation des résolutions prises au cours des états généraux de la communication. Si au passage, le ministre de la Communication annonce le montant de 250 millions FCfa comme enveloppe de l’aide publique à la communication privée, pour le compte de l’année 2013, Issa Tchiroma promet la création d’un compte d’affectation. «Un compte qui permettra aux médias de devenir des entreprises.» Souligne-t-il.
Joseph OLINGA N.
© Joseph OLINGA N. | Le Messager
Le ministre de la Communication appelle les hommes des médias à s’approprier le discours des «Grandes réalisations» vendu par le gouvernement. Issa Tchiroma annonce par ailleurs la création d’un by Text-Enhance">compte d’affectation en faveur des éditeurs camerounais.
«Parler sans crainte : assurer la liberté d’expression dans tous les médias.» Le thème de la 20e journée mondiale de la liberté de la presse ne connaît pas l’adhésion du gouvernement camerounais. Pour la cérémonie de lancement des activités officielles organisées dans la ville de Douala, le 2 mai 2013, le ministre de la Communication a choisi de parler de la liberté et de la responsabilité des médias camerounais dans le processus d’émergence en 2035 promu par le discours gouvernemental. Outre le thème national : «Des médias nationaux libres et responsables, leviers de croissance et acteurs du développement du Cameroun à l’horizon 2035», Issa Tchiroma Bakary insiste sur la problématique liée à «la responsabilité des médias dans le développement économique des nations.» Thème de référence de la conférence-débat organisée sous les soins du Mincom à Douala.
A priori, le ministre de la Communication inscrit le thème choisi par l’Unesco dans l’optique, «pour la communauté internationale» de promouvoir le droit à l’information. Une ambition qui suscite l’adhésion du gouvernement, comme l’indique le ministre de la Communication. Une occasion pour l’hôte du jour de soutenir que la liberté d’expression, les libertés des journalistes et des médias mais aussi l’amélioration des lois sur la communication sociale sont «des avancées que le Cameroun connaît dans le cadre de la liberté de la presse.» Egalement une occasion saisie par Issa Tchiroma pour inviter les médias à une mutualisation des apports en vue de leur survie.
Compte d’affectation
Dans les faits, c’est de l’implication des médias camerounais dans la promotion du Cameroun que parlait le ministre de la Communication. Une presse appelée à donner à l’extérieur «la meilleure image du Cameroun». Dans la mouvance des états généraux de la communication, Issa Tchiroma tenait à s’adresser à «la presse de Douala». Une presse qui, à l’instar de la cybernétique contribue à «faire fuir les potentiels investisseurs en évoquant les impairs des gouvernants « au lieu de parler de ce qui va bien». Un discours quelque peu soutenu par quelques panélistes qui saluent le choix de la ville de Douala pour le lancement des activités officielles de la 20e édition de la journée mondiale de la liberté de la presse. Un choix justifié du fait que «Douala, la capitale économique est le foyer et le levier de la presse privée.»
Entre annonces et réserves, le ministre de la Communication évoque l’imminence de la mise sur pied d’un comité de suivi et d’évaluation des résolutions des états généraux de la communication de décembre 2012. Une mise sur pied prévue pour «très bientôt» mais qui dépend néanmoins de la diligence des autres administrations impliquées dans l’implémentation des résolutions prises au cours des états généraux de la communication. Si au passage, le ministre de la Communication annonce le montant de 250 millions FCfa comme enveloppe de l’aide publique à la communication privée, pour le compte de l’année 2013, Issa Tchiroma promet la création d’un compte d’affectation. «Un compte qui permettra aux médias de devenir des entreprises.» Souligne-t-il.
Joseph OLINGA N.