Nous venons d’assister à la grande théâtralisation de la justice camerounaise avec des séances d’hypnose. Cette nuit la justice camerounaise s’est enfoncée un peu plus, après la catastrophe de l’enlèvement de cet enfant à sa maman, nous vivons une catastrophe juridique.
Ce ne sont pas les coupables qui sont condamnés mais des innocents pauvres, analphabètes et ils payent pour ce statut qui est le leur. Ils payent pour les riches, les réseaux qui n’ont jamais été inquiétés, interrogés, démantelés ! J’interpelle en premier les hommes d’Eglises et les responsables des différentes religions qui s’expriment au Cameroun, j’appelle la société civile. Nous devons arrêter de protéger ces lobbies au détriment de la famille et de la valeur humaine. Nous savons tous que les coupables sont à l’extérieur.
Je suis triste pour ceux qui sont en prison mais je le suis encore plus face à la décrépitude de notre système judiciaire.
Cette formule signifie que l'expérience (E), c'est le produit d'une durée (D) par une conscience (C). Plus la conscience est intense, plus l'expérience est grande. La période du 20 août 2011 au 18 octobre 2012 a été particulièrement intense et éprouvante pour Vanessa Tchatchou et pour tout le peuple camerounais. Notre justice confirme que le Cameroun est une Dolorassa Terra.
Dr Vincent-Sosthène FOUDA
Pour le Collectif Rendons-Lui son bébé