Procès Enoh Meyomesse: L’affaire renvoyée au 16 novembre 2012
DOUALA - 24 OCT. 2012
© Florette MANEDONG | Le Messager
C’est aux environs de 13h40 minutes, que reprend l’audience du 19 octobre 2012 au tribunal militaire de Yaoundé ; opposant le Ministère public à Dieudonné Enoh Meyomesse, Moundi Benoît, Manda Bernard et Sop Kamga Dieudonné pour vol aggravé et vol aggravé en coaction.
Le public qui s’est amenuisé avec le temps, était préparé pour assister à l’ouverture des débats. Mais, ils n’ont eu droit qu’à une audience flèche, parce que certains accusés ne se sont pas pliés aux recommandations du tribunal. Dès l’entrée du Tribunal, le président de la collégialité rappelle la cause pour laquelle, l’audience a été renvoyée la dernière fois. Il était question pour certains accusés, en l’occurrence Manda Bernard et Sop Kamga Dieudonné de se constituer des conseils et pour le Ministère public, de faire acheminer comme il se doit, leurs convocations aux témoins pour qu’ils soient fin prêts à témoigner dès la prochaine audience.
Après ce bref rappel, Sop Kamga prend la parole, pour adresser au tribunal sa demande de mise en liberté provisoire, car il estime que les faits retenus contre lui ne sont pas assez graves et de plus non prouvés encore, pour le maintenir en détention durant tout le procès. De plus, il dit être un officier de l’armée camerounaise, connu et respectable, ayant un domicile et une famille.
Il ne risque donc pas de disparaître dans la nature et ne voit pas pour quelles raisons, il ne peut comparaître libre. Sans davantage s’attarder sur les arguments développés par ce dernier, le tribunal a rejeté sa demande estimant simplement qu’il était nécessaire de le maintenir en détention durant le procès. Surtout que, ce dernier avait failli aux exigences du tribunal de la dernière audience. Celle de se constituer un conseil. Seul Manda Bernard a respecté cette recommandation. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, l’audience a été renvoyée au 16 novembre 2012. Il est question, à cette date, pour Dieudonné Sop Kamga de se constituer un conseil pour assurer sa défense.
© Florette MANEDONG | Le Messager
C’est aux environs de 13h40 minutes, que reprend l’audience du 19 octobre 2012 au tribunal militaire de Yaoundé ; opposant le Ministère public à Dieudonné Enoh Meyomesse, Moundi Benoît, Manda Bernard et Sop Kamga Dieudonné pour vol aggravé et vol aggravé en coaction.
Le public qui s’est amenuisé avec le temps, était préparé pour assister à l’ouverture des débats. Mais, ils n’ont eu droit qu’à une audience flèche, parce que certains accusés ne se sont pas pliés aux recommandations du tribunal. Dès l’entrée du Tribunal, le président de la collégialité rappelle la cause pour laquelle, l’audience a été renvoyée la dernière fois. Il était question pour certains accusés, en l’occurrence Manda Bernard et Sop Kamga Dieudonné de se constituer des conseils et pour le Ministère public, de faire acheminer comme il se doit, leurs convocations aux témoins pour qu’ils soient fin prêts à témoigner dès la prochaine audience.
Après ce bref rappel, Sop Kamga prend la parole, pour adresser au tribunal sa demande de mise en liberté provisoire, car il estime que les faits retenus contre lui ne sont pas assez graves et de plus non prouvés encore, pour le maintenir en détention durant tout le procès. De plus, il dit être un officier de l’armée camerounaise, connu et respectable, ayant un domicile et une famille.
Il ne risque donc pas de disparaître dans la nature et ne voit pas pour quelles raisons, il ne peut comparaître libre. Sans davantage s’attarder sur les arguments développés par ce dernier, le tribunal a rejeté sa demande estimant simplement qu’il était nécessaire de le maintenir en détention durant le procès. Surtout que, ce dernier avait failli aux exigences du tribunal de la dernière audience. Celle de se constituer un conseil. Seul Manda Bernard a respecté cette recommandation. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, l’audience a été renvoyée au 16 novembre 2012. Il est question, à cette date, pour Dieudonné Sop Kamga de se constituer un conseil pour assurer sa défense.