Prix décerné à Henriette EKWE: L’ambassadeur des Etats-Unis convoqué au Minrex
YAOUNDE - 21 MARS 2011
© Cameroon Tribune
Henri Eyebe Ayissi a signifié à Robert P. Jackson la désapprobation du gouvernement au sujet de propos tenus sur les droits de l’Homme au Cameroun.
Robert P. Jackson avait la mine grave à son arrivée autour de 10h. Et le même air à sa sortie du cabinet du ministre des Relations extérieures, 40 minutes plus tard. Et alors que des journalistes s’empressent vers le diplomate américain qui vient de se séparer du ministre Henri Eyebe Ayissi, c’est M. Jackson qui prend les devants, pour décliner l’interview : « Je n’ai pas de commentaire à faire aujourd’hui. Tout ce que j’ai à dire, c’est que le ministre des Relations extérieures m’a transmis un message à envoyer au Secrétaire d’Etat Hillary Clinton. Et je suis content de le faire. Merci. » L’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun quitte ensuite le Minrex, le visage toujours aussi fermé.
En fait, Robert P. Jackson a été convoqué au ministère des Relations extérieures ce vendredi à 10h. Il sera ensuite reçu pendant près de trois quarts d’heure. Manifestement, on est allé au-delà de l’audience classique. Ce qui, dans les usages diplomatiques, correspond à une situation conflictuelle ou à une divergence de vues sur un ou plusieurs sujets. Le motif de la convocation de l’ambassadeur des Etats-Unis n’a pas été « officialisé ». Des sources au ministère des Relations extérieures indiquent néanmoins une piste. Celle de l’actualité autour du prix reçu à Washington le 8 mars dernier par la journaliste camerounaise Henriette Ekwe.
Ainsi, des propos tenus par la lauréate au cours de la cérémonie, et ceux de l’ambassadeur Robert P. Jackson dans une interview accordée à un journal de la place sur la situation des droits de l’Homme au Cameroun, n’ont pas laissé les autorités camerounaises indifférentes. La démarche du ministre des Relations extérieures aurait donc consisté à signifier à la partie américaine la désapprobation du gouvernement camerounais face à ces allégations et à l’édifier sur la situation réelle des droits de l’Homme dans le pays. Robert P. Jackson a promis de transmettre le message à qui de droit.
© Cameroon Tribune
Henri Eyebe Ayissi a signifié à Robert P. Jackson la désapprobation du gouvernement au sujet de propos tenus sur les droits de l’Homme au Cameroun.
Robert P. Jackson avait la mine grave à son arrivée autour de 10h. Et le même air à sa sortie du cabinet du ministre des Relations extérieures, 40 minutes plus tard. Et alors que des journalistes s’empressent vers le diplomate américain qui vient de se séparer du ministre Henri Eyebe Ayissi, c’est M. Jackson qui prend les devants, pour décliner l’interview : « Je n’ai pas de commentaire à faire aujourd’hui. Tout ce que j’ai à dire, c’est que le ministre des Relations extérieures m’a transmis un message à envoyer au Secrétaire d’Etat Hillary Clinton. Et je suis content de le faire. Merci. » L’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun quitte ensuite le Minrex, le visage toujours aussi fermé.
En fait, Robert P. Jackson a été convoqué au ministère des Relations extérieures ce vendredi à 10h. Il sera ensuite reçu pendant près de trois quarts d’heure. Manifestement, on est allé au-delà de l’audience classique. Ce qui, dans les usages diplomatiques, correspond à une situation conflictuelle ou à une divergence de vues sur un ou plusieurs sujets. Le motif de la convocation de l’ambassadeur des Etats-Unis n’a pas été « officialisé ». Des sources au ministère des Relations extérieures indiquent néanmoins une piste. Celle de l’actualité autour du prix reçu à Washington le 8 mars dernier par la journaliste camerounaise Henriette Ekwe.
Ainsi, des propos tenus par la lauréate au cours de la cérémonie, et ceux de l’ambassadeur Robert P. Jackson dans une interview accordée à un journal de la place sur la situation des droits de l’Homme au Cameroun, n’ont pas laissé les autorités camerounaises indifférentes. La démarche du ministre des Relations extérieures aurait donc consisté à signifier à la partie américaine la désapprobation du gouvernement camerounais face à ces allégations et à l’édifier sur la situation réelle des droits de l’Homme dans le pays. Robert P. Jackson a promis de transmettre le message à qui de droit.