Prisonnier – Hôpital Laquintinie de Douala: Augustin Kontchou Kouomegni «pensionnaire» du pavillon psychiatrique
DOUALA - 03 OCT. 2012
© Barthélémy Nzock | Aurore Plus
Pour soutenir son épouse née Françoise Puene, transférée depuis le début du mois de septembre du bagne de New-Bell à l’asile des malades mentaux de l’hôpital Laquintinie de Douala, l’ancien ministre de la communication s’est quasiment aussi installé dans ces lieux.
Le service psychiatrique de l’hôpital Laquintinie de Douala que dirige le Dr Jean Louis Jon, a enregistré depuis près d’un mois deux pensionnaires célèbres. L’ancien ministre de la communication Augustin Kontchou Kouomegni et son épouse Françoise Puene. Cette dernière y a été transférée depuis la prison centrale de Douala où elle y est placée sous mandat de détention provisoire depuis le 23 juillet 2012. Ceci à la demande expresse de l’ancien responsable de l’infirmerie de ce pénitencier, Dr Amougou, aujourd’hui muté. Parce que depuis son entrée à la maison d’arrêt de New-Bell, elle n’a pas pu supporter ce nouveau cadre à l’horizon lugubre. D’emblée, elle a fait des crises d’hystérie qui l’ont conduit dans les pommes. Alors qu’on croyait cela passager, elle a continué à faire des crises de manière répétitives au point d’inquiéter le service médical de la prison. Après moult tractations, le régisseur de la prison Centrale de Douala a fini par accorder, en début du mois de septembre, et sur la base d’un rapport médical de l’ancien responsable, que la détenue Françoise Puene, épouse Kontchou Kouomegni alias «Mamy Ngnanga» comme on l’appelle affectueusement ses proches et intimes, soit urgemment évacuée à l’hôpital Laquintinie de Douala où elle devrait bénéficier des soins intensifs des spécialistes.
Depuis son internement au pavillon psychiatrique où sont traitées les pathologies similaires à celle qu’elle présente, la situation est loin de s’améliorer. Selon certaines confidences, Mme Françoise Kontchou Kouomegni fait davantage de crises. Une situation inquiétante pour son époux. Au point que l’ancien ministre de la communication, Augustin Kontchou Kouomegni a fini par prendre ses quartiers dans ce pavillon où sont soignés les malades mentaux et où il côtoie le quotidien de cette asile de fous. Il y passe des journées entières et souvent il est même obligé de dormir à même le sol devant la porte du cabanon de son épouse en compagnie des éléments de la Brigade de gendarmerie d’Akwa-Sud. A la surprise générale. C’est régulièrement arrivé, lorsque les crises de son épouse prennent des proportions inquiétantes. Etant seul capable de la ramener à un calme précaire, il y est contraint. Surtout qu’elle menace souvent dans ses délires de se suicider. Lorsqu’elle est plus calme, l’éminent professeur de droit dort dans l’un des bureaux des majors ou du personnel de garde.
On imagine que si le chef de ce service, Dr Jean Louis Jon n’avait pas été absent du pays, jusqu’en fin de semaine dernière pour des raisons professionnelles, c’est dans son bureau et dans des conditions plus confortables que Kontchou Kouomegni se serait couché. Bénéficiant au regard de son statut une faveur de passer ses nuits sur le divan de consultation. Cette présence du Pr Kontchou Kouomegni au pavillon psychiatrique de l’hôpital Laquintinie ne passe plus inaperçue. Et suscite une grande curiosité du personnel médical et quelques malades internés qui multiplient des aller et retour furtifs dans ce pavillon pour vivre de leurs propres yeux, l’ancien porte-parole du gouvernement jouer le rôle d’un garde-malade peu ordinaire. Surtout au regard de ses multiples occupations qu’il semble sacrifier désormais pour sa dulcinée. Pour les uns, cela traduit le côté humain doublé d’un époux responsable et humain, d’Augustin Kontchou Kouomegni. Pour les autres, il n’a pas le choix, sa deuxième épouse, Françoise Puene a une force de domination, au point que tous ses proches et même intimes quels qu’ils soient, lui vouent une déférence remarquable. Comment ferait-il l’exception. Dans notre édition du 28 aout 2012, nous annoncions déjà l’entrée en scène de l’ancien ministre de la communication, Augustin Kontchou Kouomegni pour obtenir la liberté provisoire de son épouse, afin qu’elle comparaisse libre. Malheureusement tous ses efforts ont été vains. En dépit du fait qu’il a pour conseil, un brillant et ancien bâtonnier, me Charles Tchougang
Un vrai-faux plan d’évasion
Ses proches justifient cette crise d’hystérie par le fait qu’elle subit une pression sans autre pareille. Soupçonnée de vouloir s’évader, sa demande d’évacuation pour un centre hôpital a été plusieurs fois refusée. Et Lorsqu’elle a été acceptée, Mme Kontchou Kouomegni née Françoise Puene, on lui a affecté une surveillance très rapprochée des hommes en tenue pendant lorsqu’elle est pensionnaire du pavillon psychiatrique. Cet effectif est passé d’une dizaine d’éléments de gendarmerie et une demi-douzaine de gardes-prisonniers pour la moitié. Soit 05 gendarmes et 03 gardiens de prison. Un effectif qui double lorsqu‘elle doit être conduit hors de ce pavillon, notamment devant les juridictions pour suivre ses procédures judiciaires. C’est ainsi que vendredi 10 septembre 2012, alors qu’elle était conduite à la Cour d’Appel du Littoral pour l’audience devant statuer sur sa demande de liberté provisoire, parce que rejetée au Tgi du Wouri quelques semaines plus tôt ; elle était escortée par 25 gendarmes et 6 gardiens de prison. Une sécurité qui ne cesse de la traumatiser et favoriser ces délires. Ce qui fait craindre sa famille pour sa vie. Même si certaines confidences proches des autorités sécuritaires de justice font état de ce que ces complaintes de sa famille visent à faire lever les verrous de sécurité sur sa personne pour mieux mettre à exécution le plan d’une évasion dont les renseignements ont eu vent.
© Barthélémy Nzock | Aurore Plus
Pour soutenir son épouse née Françoise Puene, transférée depuis le début du mois de septembre du bagne de New-Bell à l’asile des malades mentaux de l’hôpital Laquintinie de Douala, l’ancien ministre de la communication s’est quasiment aussi installé dans ces lieux.
Le service psychiatrique de l’hôpital Laquintinie de Douala que dirige le Dr Jean Louis Jon, a enregistré depuis près d’un mois deux pensionnaires célèbres. L’ancien ministre de la communication Augustin Kontchou Kouomegni et son épouse Françoise Puene. Cette dernière y a été transférée depuis la prison centrale de Douala où elle y est placée sous mandat de détention provisoire depuis le 23 juillet 2012. Ceci à la demande expresse de l’ancien responsable de l’infirmerie de ce pénitencier, Dr Amougou, aujourd’hui muté. Parce que depuis son entrée à la maison d’arrêt de New-Bell, elle n’a pas pu supporter ce nouveau cadre à l’horizon lugubre. D’emblée, elle a fait des crises d’hystérie qui l’ont conduit dans les pommes. Alors qu’on croyait cela passager, elle a continué à faire des crises de manière répétitives au point d’inquiéter le service médical de la prison. Après moult tractations, le régisseur de la prison Centrale de Douala a fini par accorder, en début du mois de septembre, et sur la base d’un rapport médical de l’ancien responsable, que la détenue Françoise Puene, épouse Kontchou Kouomegni alias «Mamy Ngnanga» comme on l’appelle affectueusement ses proches et intimes, soit urgemment évacuée à l’hôpital Laquintinie de Douala où elle devrait bénéficier des soins intensifs des spécialistes.
Depuis son internement au pavillon psychiatrique où sont traitées les pathologies similaires à celle qu’elle présente, la situation est loin de s’améliorer. Selon certaines confidences, Mme Françoise Kontchou Kouomegni fait davantage de crises. Une situation inquiétante pour son époux. Au point que l’ancien ministre de la communication, Augustin Kontchou Kouomegni a fini par prendre ses quartiers dans ce pavillon où sont soignés les malades mentaux et où il côtoie le quotidien de cette asile de fous. Il y passe des journées entières et souvent il est même obligé de dormir à même le sol devant la porte du cabanon de son épouse en compagnie des éléments de la Brigade de gendarmerie d’Akwa-Sud. A la surprise générale. C’est régulièrement arrivé, lorsque les crises de son épouse prennent des proportions inquiétantes. Etant seul capable de la ramener à un calme précaire, il y est contraint. Surtout qu’elle menace souvent dans ses délires de se suicider. Lorsqu’elle est plus calme, l’éminent professeur de droit dort dans l’un des bureaux des majors ou du personnel de garde.
On imagine que si le chef de ce service, Dr Jean Louis Jon n’avait pas été absent du pays, jusqu’en fin de semaine dernière pour des raisons professionnelles, c’est dans son bureau et dans des conditions plus confortables que Kontchou Kouomegni se serait couché. Bénéficiant au regard de son statut une faveur de passer ses nuits sur le divan de consultation. Cette présence du Pr Kontchou Kouomegni au pavillon psychiatrique de l’hôpital Laquintinie ne passe plus inaperçue. Et suscite une grande curiosité du personnel médical et quelques malades internés qui multiplient des aller et retour furtifs dans ce pavillon pour vivre de leurs propres yeux, l’ancien porte-parole du gouvernement jouer le rôle d’un garde-malade peu ordinaire. Surtout au regard de ses multiples occupations qu’il semble sacrifier désormais pour sa dulcinée. Pour les uns, cela traduit le côté humain doublé d’un époux responsable et humain, d’Augustin Kontchou Kouomegni. Pour les autres, il n’a pas le choix, sa deuxième épouse, Françoise Puene a une force de domination, au point que tous ses proches et même intimes quels qu’ils soient, lui vouent une déférence remarquable. Comment ferait-il l’exception. Dans notre édition du 28 aout 2012, nous annoncions déjà l’entrée en scène de l’ancien ministre de la communication, Augustin Kontchou Kouomegni pour obtenir la liberté provisoire de son épouse, afin qu’elle comparaisse libre. Malheureusement tous ses efforts ont été vains. En dépit du fait qu’il a pour conseil, un brillant et ancien bâtonnier, me Charles Tchougang
Un vrai-faux plan d’évasion
Ses proches justifient cette crise d’hystérie par le fait qu’elle subit une pression sans autre pareille. Soupçonnée de vouloir s’évader, sa demande d’évacuation pour un centre hôpital a été plusieurs fois refusée. Et Lorsqu’elle a été acceptée, Mme Kontchou Kouomegni née Françoise Puene, on lui a affecté une surveillance très rapprochée des hommes en tenue pendant lorsqu’elle est pensionnaire du pavillon psychiatrique. Cet effectif est passé d’une dizaine d’éléments de gendarmerie et une demi-douzaine de gardes-prisonniers pour la moitié. Soit 05 gendarmes et 03 gardiens de prison. Un effectif qui double lorsqu‘elle doit être conduit hors de ce pavillon, notamment devant les juridictions pour suivre ses procédures judiciaires. C’est ainsi que vendredi 10 septembre 2012, alors qu’elle était conduite à la Cour d’Appel du Littoral pour l’audience devant statuer sur sa demande de liberté provisoire, parce que rejetée au Tgi du Wouri quelques semaines plus tôt ; elle était escortée par 25 gendarmes et 6 gardiens de prison. Une sécurité qui ne cesse de la traumatiser et favoriser ces délires. Ce qui fait craindre sa famille pour sa vie. Même si certaines confidences proches des autorités sécuritaires de justice font état de ce que ces complaintes de sa famille visent à faire lever les verrous de sécurité sur sa personne pour mieux mettre à exécution le plan d’une évasion dont les renseignements ont eu vent.