Jean
Kengne, condamné l’année dernière pour abus de confiance aggravé et
escroquerie, est porté-disparu depuis ce 17 septembre 2012.
Mardi 18 septembre 2012. La nouvelle arrive d’abord comme une rumeur aux
premières heures de la matinée. Et petit à petit, elle passe de la
rumeur à l’information. Jean Kengne alias Jean Louis Soh est porté
disparu. Ce détenu de la cellule « 18 » était incarcéré au courant de
l’année 2011 à la prison centrale de Douala. Il a été condamné à dix ans
de prison ferme pour abus de confiance aggravé et escroquerie de plus
de 100 millions Fcfa. L’infortuné court encore dans la nature.
Selon des sources proches de ce pénitencier, tout part de l’incendie déclaré dans la nuit du 3 au 4 septembre 2012 dans cette maison carcérale. Lequel a réduit en cendre, tout le contenu des cellules dites Very important personality (Vip) ; à savoir la spéciale « 18 » et « 20 ». Et en l’occurrence les documents contenus ici, et devant servir, apprend-t-on, à la défense des détenus logés dans ces différentes geôles. Il faut de ce fait, reconstituer les différentes pièces constituant les éléments de sa défense. Dans cette optique, le sieur Jean Kengne, qui n’a purgé qu’une année de détention, sollicite une autorisation de sortie auprès des autorités carcérales.
L’accord lui a été donné dans la journée du 17 septembre 2012. Il était alors accompagné d’un geôlier. Chose curieuse, « le prisonnier aurait détourné la vigilance de l’homme en tenue avant de fondre dans la nature. Le gardien de prison est revenu tout seul et abattu. Car, il dit avoir été semé par Jean Kengne dont-on ignore jusque-là la destination », renseigne une source à la prison centrale de New-Bell. Incroyable, pourtant vrai.
Aucune information ne filtre au sujet du garde prisonnier dont la vigilance a été détournée. On apprend que le régisseur de ladite prison est dans tous ses états. Néanmoins, il s’active pour retrouver le fugitif. Il faut donc attendre de voir plus clair dans cette affaire qui a mis en branle tout le corps administratif de la prison centrale de New-Bell. Les enquêtes sont ouvertes. Affaire à suivre !