Primes de l’excellence universitaire: Des étudiants mécontents à Douala
YAOUNDÉ - 06 Aout 2012
© Antoine Aloumbé | La Météo
Le caractère discrétionnaire de ces allocations n'est pas du goût des bénéficiaires qui l'ont fait violemment savoir à l'administration
Les Cop's de la capitale économique du Cameroun affichent leur mécontentement depuis que les listes des bénéficiaires d'une certaine prime sont affichées. La semaine dernière, plusieurs d'entre eux ont envahi les locaux de l'administration. Pour, disent-ils "revendiquer leurs droits de manière pacifique". Ils se plaignent du fait que leurs noms ne figurent pas sur les listes, pendant que les autres retrouvent leur nom sur plusieurs listes. Une situation d'erreur reconnue par les responsables de cette université. "Nous avons été informés de cette situation, mais je peux confirmer que cette erreur sera corrigée", a déclaré l'un des responsables de l'administration.
Par ailleurs, on remarque des noms écrits dans un ordre inversé par exemple: Richard Belibi Mouanga ou Mouanga Belibi Richard. Une autre manière, apprend-on, très subtile de tromper la vigilance du trésorier payeur. De quoi donner des insomnies au nouveau patron des lieux, le recteur Dieudonné Oyono. Si cette fois, on ne note pas la présence dans les listes des noms des membres du personnel de cette institution comme cela a été le cas des années précédentes, force est de constater le processus est loin d'être sain.
La bourse toujours contestée
"Comment peut-on demander à quelqu'un de payer d'abord 50.000 FCFA de pension universitaire, avant de venir toucher une somme équivalente au titre de la prime à l'excellence, alors qu'il suffisait d'équilibrer les comptes", fait remarquer un étudiant qui rappelle qu'en 2000, l'assemblée nationale avait refusé de valider la dotation budgétaire qui accordait des récompenses aux étudiants méritants et/ou indigents. Une bourse négociée à l'époque par Jean Marie Atangana Mebara, alors ministre de l'Enseignement supérieur. "On n'enregistrait pas les plaintes, il n’y avait pas de marche de soutien et on touchait pour certains étudiants jusqu'à 100 000 FCFA", fait remarquer un ancien étudiant aujourd'hui agent public. Dieudonné Oyono, le nouveau recteur, devra user de toute son expérience de diplomate pour éviter de nouveaux accrochages.
© Antoine Aloumbé | La Météo
Le caractère discrétionnaire de ces allocations n'est pas du goût des bénéficiaires qui l'ont fait violemment savoir à l'administration
Les Cop's de la capitale économique du Cameroun affichent leur mécontentement depuis que les listes des bénéficiaires d'une certaine prime sont affichées. La semaine dernière, plusieurs d'entre eux ont envahi les locaux de l'administration. Pour, disent-ils "revendiquer leurs droits de manière pacifique". Ils se plaignent du fait que leurs noms ne figurent pas sur les listes, pendant que les autres retrouvent leur nom sur plusieurs listes. Une situation d'erreur reconnue par les responsables de cette université. "Nous avons été informés de cette situation, mais je peux confirmer que cette erreur sera corrigée", a déclaré l'un des responsables de l'administration.
Par ailleurs, on remarque des noms écrits dans un ordre inversé par exemple: Richard Belibi Mouanga ou Mouanga Belibi Richard. Une autre manière, apprend-on, très subtile de tromper la vigilance du trésorier payeur. De quoi donner des insomnies au nouveau patron des lieux, le recteur Dieudonné Oyono. Si cette fois, on ne note pas la présence dans les listes des noms des membres du personnel de cette institution comme cela a été le cas des années précédentes, force est de constater le processus est loin d'être sain.
La bourse toujours contestée
"Comment peut-on demander à quelqu'un de payer d'abord 50.000 FCFA de pension universitaire, avant de venir toucher une somme équivalente au titre de la prime à l'excellence, alors qu'il suffisait d'équilibrer les comptes", fait remarquer un étudiant qui rappelle qu'en 2000, l'assemblée nationale avait refusé de valider la dotation budgétaire qui accordait des récompenses aux étudiants méritants et/ou indigents. Une bourse négociée à l'époque par Jean Marie Atangana Mebara, alors ministre de l'Enseignement supérieur. "On n'enregistrait pas les plaintes, il n’y avait pas de marche de soutien et on touchait pour certains étudiants jusqu'à 100 000 FCFA", fait remarquer un ancien étudiant aujourd'hui agent public. Dieudonné Oyono, le nouveau recteur, devra user de toute son expérience de diplomate pour éviter de nouveaux accrochages.