Presidentielle au Kenya: Uhuru Kenyatta élu au premier tour, Odinga conteste
09 MARS 2013
© Clara Beaudoux (FranceInfo) | Correspondance
© Clara Beaudoux (FranceInfo) | Correspondance
Uhuru Kenyatta a été élu samedi
président du Kenya, avec 50,07% des suffrages, selon la Commission
électorale indépendante. Uhuru Kenyatta est inculpé de crimes contre
l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI) pour son rôle présumé
dans les violences post-électorales de 2007. Son rival, le Premier
ministre sortant Raila Odinga, conteste en justice sa défaite électorale
mais appelle au calme.
Climat de tension au Kenya. Samedi, le président de la commission électorale a proclamé Uhuru Kenyatta, vice-Premier ministre sortant, "président légitimement élu de la République du Kenya", sur un score de 50,07%, contre son rival le Premier ministre Raila Odinga. Ce dernier a aussitôt indiqué son intention de contester sa défaite en justice.
En 2007, la défaite de Raila Odinga avait plongé le pays dans plusieurs semaines de violences sans précédent, faisant plus de 1.000 morts et plus de 600.000 déplacés. Mais samedi, dès l'annonce de sa défaite, il a appelé ses partisans à respecter l'Etat de droit : "Toute violence, aujourd'hui, pourrait conduire à la destruction de ce pays, pour toujours, et ne servirait les intérêts de personne".
Une situation politique et juridique inédite
Uhuru Kenyatta, 51 ans, le vainqueur de l'élection, est inculpé de crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI), pour son rôle présumé dans les violences post-électorales de 2007. C'est la première fois qu'un inculpé de la CPI devient chef d'Etat.
Son procès doit s'ouvrir le 9 juillet à La Haye et devrait durer deux mois. Il a assuré que, même élu, il y assisterait. Son colistier, désormais vice président, doit pour sa part comparaître le 28 mai devant la CPI, également à propos des violences de 2007-2008.
Uhuru Kenyatta est le fils de Jomo Kenyatta, le premier président du pays (1964-1978).
Climat de tension au Kenya. Samedi, le président de la commission électorale a proclamé Uhuru Kenyatta, vice-Premier ministre sortant, "président légitimement élu de la République du Kenya", sur un score de 50,07%, contre son rival le Premier ministre Raila Odinga. Ce dernier a aussitôt indiqué son intention de contester sa défaite en justice.
En 2007, la défaite de Raila Odinga avait plongé le pays dans plusieurs semaines de violences sans précédent, faisant plus de 1.000 morts et plus de 600.000 déplacés. Mais samedi, dès l'annonce de sa défaite, il a appelé ses partisans à respecter l'Etat de droit : "Toute violence, aujourd'hui, pourrait conduire à la destruction de ce pays, pour toujours, et ne servirait les intérêts de personne".
Une situation politique et juridique inédite
Uhuru Kenyatta, 51 ans, le vainqueur de l'élection, est inculpé de crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI), pour son rôle présumé dans les violences post-électorales de 2007. C'est la première fois qu'un inculpé de la CPI devient chef d'Etat.
Son procès doit s'ouvrir le 9 juillet à La Haye et devrait durer deux mois. Il a assuré que, même élu, il y assisterait. Son colistier, désormais vice président, doit pour sa part comparaître le 28 mai devant la CPI, également à propos des violences de 2007-2008.
Uhuru Kenyatta est le fils de Jomo Kenyatta, le premier président du pays (1964-1978).