Présidentielle 2011: Les partis passent à la caisse
YAOUNDE - 17 NOV. 2011
© Mbanga-Kack | L'Actu
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Au Cameroon people party (CPP), le responsable de la communication, Josef Som reconnait également être passé à la caisse deux semaines après la proclamation des résultats par la Cour suprême. Dans le parti de la candidate Kah Walla, même s'il faut considérer ce passage à la caisse, cela ne remet pas en cause la bonne santé de la trésorerie du parti.
Certains candidats reçoivent la 2e tranche du financement de la campagne.
«Le parti a déjà reçu la deuxième tranche de 15 millions, consacrée au financement de la campagne électorale», indique avec beaucoup d'humour Olivier Bilé, le président de l'Union pour la fraternité et le progrès (UFP).
Pour lui, «l'argent reçu nous permet de régler certaines dettes auprès des fournisseurs des supports ayant servi pour l'échéance présidentielle». Mais le président de ce parti qui a pris part pour la première fois à cette élection majeure reste animé par la volonté d'aller plus loin. Malgré un score de 0,314% lors de la dernière élection le parti qui promeut le «foyisme politique» est sur le champ des législatives et municipales, de 2012 précise l'enseignant d'université.
Au Cameroon people party (CPP), le responsable de la communication, Josef Som reconnait également être passé à la caisse deux semaines après la proclamation des résultats par la Cour suprême. Dans le parti de la candidate Kah Walla, même s'il faut considérer ce passage à la caisse, cela ne remet pas en cause la bonne santé de la trésorerie du parti. «L'argent nous sert à s'implanter davantage sur l'ensemble du territoire national», affirme le responsable de la communication de ce parti qui a obtenu 34 639 voix sur l'ensemble du territoire national.
Au Manidem, le candidat de ce parti, Anicet Ekané que nous avons joint au téléphone affirme également que son parti n'a rien reçu. Ce qui ne semble pas irriter le «chasseur du sorcier» durant la dernière présidentielle. D'une voix posée, signe d'une assurance, il affirme que les pouvoirs publics restent dans les délais. Lui qui a reçu ce financement en 2004, trois semaines après la proclamation des résultats.
Dans d'autres formations politiques, la question financière n'est pas à l'ordre du jour. C'est le cas de l'Union démocratique du Cameroun (UDC) qui déplore la modicité de l'enveloppe consacrée à la campagne. Au cours de la conférence de presse donnée mardi 15 novembre 2011 à Yaoundé, Adamou Ndam Njoya a tenté une extrapolation pour montrer le fait que cette somme apparait comme un verre d'eau dans la mer. Pour l'ancien ministre de l'Education nationale, s'il faut utiliser l'argent de la campagne pour les scrutateurs dans les 24 000 bureaux de vote du pays, la première tranche correspond à près de 624 F par bureau. C'est donc à juste titre que le président du parti de la houe affirme n'avoir rien reçu au terme du processus électoral. Le concours de l'Etat dans le financement de la campagne présidentielle ne représente rien sur les dépenses effectuées pour les multiples voyages à l'étranger conclut le maire de Foumban.
«Le parti a déjà reçu la deuxième tranche de 15 millions, consacrée au financement de la campagne électorale», indique avec beaucoup d'humour Olivier Bilé, le président de l'Union pour la fraternité et le progrès (UFP).
Pour lui, «l'argent reçu nous permet de régler certaines dettes auprès des fournisseurs des supports ayant servi pour l'échéance présidentielle». Mais le président de ce parti qui a pris part pour la première fois à cette élection majeure reste animé par la volonté d'aller plus loin. Malgré un score de 0,314% lors de la dernière élection le parti qui promeut le «foyisme politique» est sur le champ des législatives et municipales, de 2012 précise l'enseignant d'université.
Au Cameroon people party (CPP), le responsable de la communication, Josef Som reconnait également être passé à la caisse deux semaines après la proclamation des résultats par la Cour suprême. Dans le parti de la candidate Kah Walla, même s'il faut considérer ce passage à la caisse, cela ne remet pas en cause la bonne santé de la trésorerie du parti. «L'argent nous sert à s'implanter davantage sur l'ensemble du territoire national», affirme le responsable de la communication de ce parti qui a obtenu 34 639 voix sur l'ensemble du territoire national.
Au Manidem, le candidat de ce parti, Anicet Ekané que nous avons joint au téléphone affirme également que son parti n'a rien reçu. Ce qui ne semble pas irriter le «chasseur du sorcier» durant la dernière présidentielle. D'une voix posée, signe d'une assurance, il affirme que les pouvoirs publics restent dans les délais. Lui qui a reçu ce financement en 2004, trois semaines après la proclamation des résultats.
Dans d'autres formations politiques, la question financière n'est pas à l'ordre du jour. C'est le cas de l'Union démocratique du Cameroun (UDC) qui déplore la modicité de l'enveloppe consacrée à la campagne. Au cours de la conférence de presse donnée mardi 15 novembre 2011 à Yaoundé, Adamou Ndam Njoya a tenté une extrapolation pour montrer le fait que cette somme apparait comme un verre d'eau dans la mer. Pour l'ancien ministre de l'Education nationale, s'il faut utiliser l'argent de la campagne pour les scrutateurs dans les 24 000 bureaux de vote du pays, la première tranche correspond à près de 624 F par bureau. C'est donc à juste titre que le président du parti de la houe affirme n'avoir rien reçu au terme du processus électoral. Le concours de l'Etat dans le financement de la campagne présidentielle ne représente rien sur les dépenses effectuées pour les multiples voyages à l'étranger conclut le maire de Foumban.