Présidentielle 2011: Le Plan de Mila Assouté pour embraser le Cameroun comme en Tunisie
YAOUNDE - 17 JAN. 2011
© Darline Datchoua | La Nouvelle
© Darline Datchoua | La Nouvelle
De
très hauts responsables du secrétariat d'Etat à la Défense sont accusés
d'intelligence avec le président du Rassemblement démocratique pour la
modernité du Cameroun (Rdmc), Chief Pierre Mila Assouté...
De très hauts responsables du
secrétariat d'Etat à la Défense sont accusés d'intelligence avec le
président du Rassemblement démocratique pour la modernité du Cameroun
(Rdmc), Chief Pierre Mila Assouté. Des sources proches des services
spéciaux de l'Hexagone indiquent que la proximité entre le président du
Rdmc et ces hauts responsables trahirait toutes ces fuites en or qui
donneraient à chaque fois, du grain à moudre à Pierre Mila Assouté pour
mieux élaborer son plan d'embrasement du Cameroun. Ceci en mettant à
contribution les commerçants et les étudiants. Révélations.
C'est sûrement parce qu'on s'approchait de la présidentielle de 2011 que le chef de l'Etat avait jugé nécessaire de nommer de nouveaux hommes à la tête de certains services de sécurité de la République. Il s'agit notamment de la Direction générale à la Recherche extérieure (Dgre) ou encore de la Délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn). En ce qui concerne le cas de la gendarmerie nationale, l'on indique dans le haut commandement que le chef suprême des armées a plutôt opté pour le statut quo sans qu'on ne sache trop pourquoi. Pour de nombreux observateurs, en le faisant il serait entrain de commettre la plus grande erreur de son règne. Car la question majeure autour du défi sécuritaire en 2011 est justement celle de savoir si tous nos différents corps de sécurité seront à la hauteur d'éventuelles missions de maintien de l'ordre et autres missions qui les attendent en cette année électorale. Surtout il est d'abord question d'éviter par tous les moyens des débordements populaires comme on est en train de le vivre depuis quelques jours en Tunisie. Pour tenter de répondre à toutes ces préoccupations, nos sources généralement bien informées indiquent que si pour la police, l'on semble plutôt optimiste avec la nouvelle impulsion donnée à ce corps par le nouveau délégué générale à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé, tel ne semble pas être le cas avec les hommes aux bérets rouges. D'ailleurs, dans certains milieux proches du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), l'on ne s'embarrasse plus de poser la question de savoir si les hauts responsables de ce corps d'élite soutiennent véritablement la politique des Grandes ambitions de Paul Biya. Ou encore s'ils n'ont pas tout simplement rallié le camp des affidés de Jean Marie Atangana Mebara et des autres dont la duplicité avait mis à mal le décollage des projets annoncés dans le cadre de la politique des Grandes ambitions. Pour preuve, des analystes pointilleux proches des services spéciaux affirment que le loyalisme de ces hauts responsables est fortement discutable ces derniers jours, quand on sait qu'ils sont pour la plupart identifiés dans les services de renseignements français comme les principaux pourvoyeurs en informations de certains hommes politiques camerounais et dont le funeste projet est de mettre le Cameroun à feu et à sang en cette année électorale. Ce qui rend plus préoccupant en faisant des transpositions par rapport à ce qui se passe aujourd'hui en Tunisie. En effet, ces analystes estiment que la situation actuelle du Cameroun ressemble à plus d'un égard à celle de ce pays Maghrébin : jeunesse désabusée, populations clochardisées, pouvoir d'achat limité, récurrentes pénuries des produits de première nécessité, taux de chômage très élevé, dirigeants corrompus et fortunés, promesses électorales jamais réalisées, un président de la République ayant changé de Constitution pour s'éterniser au pouvoir... Un bon terreau pour ces hommes politiques déterminés à en finir avec le régime actuel avant la tenue même de la prochaine élection présidentielle.
Parmi ces hommes politiques qui sont identifiés aux côtés du capitaine putschiste Guérandi Mbara, après la fameuse rencontre de la Camdiac à Washington aux Etats-Unis, on cite plus précisément en ce moment le président du Rdmc, Pierre Mila Assouté dont la proximité avec quelques hauts responsables du secrétariat d'Etat à la Défense susciterait plus d'une interrogation. Des sources proches des services spéciaux de l'Hexagone indiquent en effet que sous le couvert de leurs déplacements à l'étranger, ces hauts responsables qui ont déjà tissé leur toile dans le sérail, se retrouveraient très régulièrement avec le président du Rdmc, dans un grand hôtel parisien. Selon certaines indiscrétions glanées à bonnes sources, les lieux de rencontre entre les 2 camps sont précisément, soit l'hôtel Concorde la Fayette, à la porte Maillot, ou encore dans quelques restaurants de classe du 17ème arrondissement, non loin du domicile de Pierre Mila Assouté, à un jet de pierre de la place de l'Arc de Triomphe. C'est à ces occasions que des stratégies seraient concoctées et mieux huilées pour lancer l'offensive en agitant la rue. D'où toute la fièvre observée depuis quelques mois pour rendre rares ou absents certains produits de première nécessité sur le marché camerounais. Ce qui aurait pour effet de provoquer un mécontentement généralisé comme on l'a observé en février 2008. De l'avis de certains observateurs avertis, il n'est pas exclu qu'avant octobre 2011, que les campus universitaires deviennent justement ces nouveaux terrains d'expérimentation politique de ces politicards déterminés à chasser Paul Biya du pouvoir par tous les moyens. Chief Pierre Mila Assouté aurait donc ainsi jeté son dévolu sur les étudiants qu'il courtise secrètement depuis quelques mois. Des sources proches des services spéciaux indiquent que, depuis son exil volontaire, il aurait entrepris de tisser déjà sa toile dans les campus universitaires camerounais. Il distribuerait aux étudiants beaucoup d'argent et surtout des documents propagandistes sur son parti, ainsi que des Dvd.
D'ailleurs on indique qu’il mettrait cet argent à leur disposition à travers une société de transfert bien connue de la place dont nous taisons volontairement le nom. Dans un ouvrage de 201 pages intitulé " Projet politique alternatif pour gouverner et moderniser le Cameroun " aujourd'hui en circulation dans tous les campus, nos sources indiquent également qu'il a choisi de prendre les jeunes par leur côté sensible en leur promettant une meilleure prise en charge. Même si a y regarder de près, son programme s'avère plutôt utopique et irréalisable. Est-ce pour cette raison que certains étudiants ont commencé dans certains départements comme le Nyong et Kellé à vomir leurs élites ? N'est-ce pas un signal fort de ce qui est secrètement en gestation dans les campus universitaires du Cameroun ?
Comptes rendus
Seulement, la grande question qui taraude les esprits dans les milieux des services spéciaux est celle de savoir comment Pierre Mila Assouté est au courant de tout ce qui se passe à Yaoundé. Pour certains observateurs proches des milieux hexagonaux, il serait tout simplement informé par certains hauts responsables de la gendarmerie avec qui il entretient des rapports nourris et étroits. C'est ainsi qu'il serait même au courant de tout ce qui se dit dans les réunions de sécurité organisées au palais de l'Unité. Au demeurant, pour mieux comprendre la relation entre ces hauts responsables et Pierre Mila Assouté, des sources réputées crédibles indiquent que ceux-ci l'auraient utilisé pour blanchir de volumineux pactoles engrangés çà et là dans des rapines diverses. Toujours selon nos mêmes sources qui ne font l'économie d'aucun détail, Pierre Mila Assouté aurait à chaque fois joué un rôle central et prépondérant dans ces différentes opérations de blanchiment d'argent auprès de certaines banques de la place. Au rang desquelles l'on cite volontiers la Cbc Bank. Certains de ces hauts responsables de ce corps d'élite auraient même acquis des actions dans cette dernière banque au nom de Pierre Mila Assouté. Des actions qui auront été par la suite revendues à des tiers. En outre, dans les milieux du haut commandement, l'on ne comprendrait pas qu'au moment où le Dgsn assainit les mœurs à travers la mesure de levée des barrières de police, les mêmes hauts responsables de la gendarmerie semblent plutôt occuper le terrain en multipliant des barrages de contrôle comme pour remettre en cause tout le dispositif disciplinaire impulsé aujourd'hui pour rendre efficaces nos forces de sécurité avant la prochaine présidentielle. Ceci, accuse-t-on à l’envie, sans en informer leur hiérarchie. Donc, Jean Baptiste Bokam ne serait pas informé ? Le plus embêtant indique-t-on en petits comités, c'est que des " comptes rendus " sont directement faits par la suite à quelques hauts gradés triés sur le volet. Quelques fois même à leurs épouses ! D'où la question : Jean Baptiste Bokam Nkoumba, réputé pour sa rigueur, aurait-il perdu sa vigilance habituelle au point de laisser que le bateau de la gendarmerie prenne ainsi de l'eau de toutes parts ?
Pour répondre à cette question, on parle avec insistance de subterfuges divers utilisés par ces hauts responsables pour le contourner et le berner d'illusions... Il en est ainsi de l'épineux dossier des dernières affectations des commandants de brigade et des personnels d'appui qui n'a jamais abouti, justement parce que l'argent engrangé par ces proches collaborateurs du Sed aura suffisamment anesthésié les uns et les autres. Aujourd'hui indique-t-on dans les milieux de la gendarmerie, des victimes seraient sur le point de dénoncer tous ces réseaux d'arnaque. D'ailleurs dans nos prochaines éditions, nous ne manquerons pas de vous donner non seulement l'identité complète de tous ces hauts responsables qui sont en liaison permanente avec Mila Assouté pour mettre le Cameroun à feu et à sang, mais également la liste de ces réseaux d'arnaque. Affaire à suivre.
C'est sûrement parce qu'on s'approchait de la présidentielle de 2011 que le chef de l'Etat avait jugé nécessaire de nommer de nouveaux hommes à la tête de certains services de sécurité de la République. Il s'agit notamment de la Direction générale à la Recherche extérieure (Dgre) ou encore de la Délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn). En ce qui concerne le cas de la gendarmerie nationale, l'on indique dans le haut commandement que le chef suprême des armées a plutôt opté pour le statut quo sans qu'on ne sache trop pourquoi. Pour de nombreux observateurs, en le faisant il serait entrain de commettre la plus grande erreur de son règne. Car la question majeure autour du défi sécuritaire en 2011 est justement celle de savoir si tous nos différents corps de sécurité seront à la hauteur d'éventuelles missions de maintien de l'ordre et autres missions qui les attendent en cette année électorale. Surtout il est d'abord question d'éviter par tous les moyens des débordements populaires comme on est en train de le vivre depuis quelques jours en Tunisie. Pour tenter de répondre à toutes ces préoccupations, nos sources généralement bien informées indiquent que si pour la police, l'on semble plutôt optimiste avec la nouvelle impulsion donnée à ce corps par le nouveau délégué générale à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé, tel ne semble pas être le cas avec les hommes aux bérets rouges. D'ailleurs, dans certains milieux proches du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), l'on ne s'embarrasse plus de poser la question de savoir si les hauts responsables de ce corps d'élite soutiennent véritablement la politique des Grandes ambitions de Paul Biya. Ou encore s'ils n'ont pas tout simplement rallié le camp des affidés de Jean Marie Atangana Mebara et des autres dont la duplicité avait mis à mal le décollage des projets annoncés dans le cadre de la politique des Grandes ambitions. Pour preuve, des analystes pointilleux proches des services spéciaux affirment que le loyalisme de ces hauts responsables est fortement discutable ces derniers jours, quand on sait qu'ils sont pour la plupart identifiés dans les services de renseignements français comme les principaux pourvoyeurs en informations de certains hommes politiques camerounais et dont le funeste projet est de mettre le Cameroun à feu et à sang en cette année électorale. Ce qui rend plus préoccupant en faisant des transpositions par rapport à ce qui se passe aujourd'hui en Tunisie. En effet, ces analystes estiment que la situation actuelle du Cameroun ressemble à plus d'un égard à celle de ce pays Maghrébin : jeunesse désabusée, populations clochardisées, pouvoir d'achat limité, récurrentes pénuries des produits de première nécessité, taux de chômage très élevé, dirigeants corrompus et fortunés, promesses électorales jamais réalisées, un président de la République ayant changé de Constitution pour s'éterniser au pouvoir... Un bon terreau pour ces hommes politiques déterminés à en finir avec le régime actuel avant la tenue même de la prochaine élection présidentielle.
Parmi ces hommes politiques qui sont identifiés aux côtés du capitaine putschiste Guérandi Mbara, après la fameuse rencontre de la Camdiac à Washington aux Etats-Unis, on cite plus précisément en ce moment le président du Rdmc, Pierre Mila Assouté dont la proximité avec quelques hauts responsables du secrétariat d'Etat à la Défense susciterait plus d'une interrogation. Des sources proches des services spéciaux de l'Hexagone indiquent en effet que sous le couvert de leurs déplacements à l'étranger, ces hauts responsables qui ont déjà tissé leur toile dans le sérail, se retrouveraient très régulièrement avec le président du Rdmc, dans un grand hôtel parisien. Selon certaines indiscrétions glanées à bonnes sources, les lieux de rencontre entre les 2 camps sont précisément, soit l'hôtel Concorde la Fayette, à la porte Maillot, ou encore dans quelques restaurants de classe du 17ème arrondissement, non loin du domicile de Pierre Mila Assouté, à un jet de pierre de la place de l'Arc de Triomphe. C'est à ces occasions que des stratégies seraient concoctées et mieux huilées pour lancer l'offensive en agitant la rue. D'où toute la fièvre observée depuis quelques mois pour rendre rares ou absents certains produits de première nécessité sur le marché camerounais. Ce qui aurait pour effet de provoquer un mécontentement généralisé comme on l'a observé en février 2008. De l'avis de certains observateurs avertis, il n'est pas exclu qu'avant octobre 2011, que les campus universitaires deviennent justement ces nouveaux terrains d'expérimentation politique de ces politicards déterminés à chasser Paul Biya du pouvoir par tous les moyens. Chief Pierre Mila Assouté aurait donc ainsi jeté son dévolu sur les étudiants qu'il courtise secrètement depuis quelques mois. Des sources proches des services spéciaux indiquent que, depuis son exil volontaire, il aurait entrepris de tisser déjà sa toile dans les campus universitaires camerounais. Il distribuerait aux étudiants beaucoup d'argent et surtout des documents propagandistes sur son parti, ainsi que des Dvd.
D'ailleurs on indique qu’il mettrait cet argent à leur disposition à travers une société de transfert bien connue de la place dont nous taisons volontairement le nom. Dans un ouvrage de 201 pages intitulé " Projet politique alternatif pour gouverner et moderniser le Cameroun " aujourd'hui en circulation dans tous les campus, nos sources indiquent également qu'il a choisi de prendre les jeunes par leur côté sensible en leur promettant une meilleure prise en charge. Même si a y regarder de près, son programme s'avère plutôt utopique et irréalisable. Est-ce pour cette raison que certains étudiants ont commencé dans certains départements comme le Nyong et Kellé à vomir leurs élites ? N'est-ce pas un signal fort de ce qui est secrètement en gestation dans les campus universitaires du Cameroun ?
Comptes rendus
Seulement, la grande question qui taraude les esprits dans les milieux des services spéciaux est celle de savoir comment Pierre Mila Assouté est au courant de tout ce qui se passe à Yaoundé. Pour certains observateurs proches des milieux hexagonaux, il serait tout simplement informé par certains hauts responsables de la gendarmerie avec qui il entretient des rapports nourris et étroits. C'est ainsi qu'il serait même au courant de tout ce qui se dit dans les réunions de sécurité organisées au palais de l'Unité. Au demeurant, pour mieux comprendre la relation entre ces hauts responsables et Pierre Mila Assouté, des sources réputées crédibles indiquent que ceux-ci l'auraient utilisé pour blanchir de volumineux pactoles engrangés çà et là dans des rapines diverses. Toujours selon nos mêmes sources qui ne font l'économie d'aucun détail, Pierre Mila Assouté aurait à chaque fois joué un rôle central et prépondérant dans ces différentes opérations de blanchiment d'argent auprès de certaines banques de la place. Au rang desquelles l'on cite volontiers la Cbc Bank. Certains de ces hauts responsables de ce corps d'élite auraient même acquis des actions dans cette dernière banque au nom de Pierre Mila Assouté. Des actions qui auront été par la suite revendues à des tiers. En outre, dans les milieux du haut commandement, l'on ne comprendrait pas qu'au moment où le Dgsn assainit les mœurs à travers la mesure de levée des barrières de police, les mêmes hauts responsables de la gendarmerie semblent plutôt occuper le terrain en multipliant des barrages de contrôle comme pour remettre en cause tout le dispositif disciplinaire impulsé aujourd'hui pour rendre efficaces nos forces de sécurité avant la prochaine présidentielle. Ceci, accuse-t-on à l’envie, sans en informer leur hiérarchie. Donc, Jean Baptiste Bokam ne serait pas informé ? Le plus embêtant indique-t-on en petits comités, c'est que des " comptes rendus " sont directement faits par la suite à quelques hauts gradés triés sur le volet. Quelques fois même à leurs épouses ! D'où la question : Jean Baptiste Bokam Nkoumba, réputé pour sa rigueur, aurait-il perdu sa vigilance habituelle au point de laisser que le bateau de la gendarmerie prenne ainsi de l'eau de toutes parts ?
Pour répondre à cette question, on parle avec insistance de subterfuges divers utilisés par ces hauts responsables pour le contourner et le berner d'illusions... Il en est ainsi de l'épineux dossier des dernières affectations des commandants de brigade et des personnels d'appui qui n'a jamais abouti, justement parce que l'argent engrangé par ces proches collaborateurs du Sed aura suffisamment anesthésié les uns et les autres. Aujourd'hui indique-t-on dans les milieux de la gendarmerie, des victimes seraient sur le point de dénoncer tous ces réseaux d'arnaque. D'ailleurs dans nos prochaines éditions, nous ne manquerons pas de vous donner non seulement l'identité complète de tous ces hauts responsables qui sont en liaison permanente avec Mila Assouté pour mettre le Cameroun à feu et à sang, mais également la liste de ces réseaux d'arnaque. Affaire à suivre.