Présidentielle 2011: Le frère du commandant de la garde présidentielle est candidat
YAOUNDE - 05 septembre 2011
© FLORIANE PAYO | Dikalo
Pierre Atangana Nsoué a déposé son dossier de candidature samedi à la direction générale d’Elecam à Yaoundé contre toute attente.
© FLORIANE PAYO | Dikalo
Pierre Atangana Nsoué a déposé son dossier de candidature samedi à la direction générale d’Elecam à Yaoundé contre toute attente.
Le candidat du parti «Grand Cameroun»
fait parti de l'un des 51 candidats en course pour le prestigieux
fauteuil présidentiel. Mais sa particularité réside sur ses liens
fraternels avec l'actuel responsable de la sécurité présidentielle. Il
en est le cadet direct. Présenté comme tel, personne n'aurait imaginé
que l'opposition viendrait de l'intérieur. Le cadet du commandant de la
garde présidentielle aspire à la présidence de la République du Cameroun
? C'est osé ! Lancent quelques sceptiques. Mais la détermination du
candidat, malgré les nombreuses pressions tant familiales,
administratives que politiques qu'il a subi dans le but avoué de le
décourager, n'ont pas affaibli ses élans.
Cet économiste de développement, diplômé de l'université Paris Dauphine et de l'institut d'étude des relations internationales de Paris, croit dur comme fer qu'il est temps que les choses changent au Cameroun. Et pour aspirer à ce changement, il a opté pour un slogan simple: «le bonheur pour tous». Véritable «papa bonheur» donc qui veut redonner espoir aux camerounais. Car choqué par les misères des familles démunies qu'il a souvent aidées dans les hôpitaux parce qu'incapables d'offrir les premiers soins à leurs proches internés.
Fin des souffrances
Pierre Atangana Nsoué veut mettre un terme à la souffrance des camerounais. Combien de femmes sont séquestrées après l’accouchement parce qu'incapables de payer la note ? Les décès pour défaut de soins appropriés dans les urgences sanitaires, les injustices sociales devenues criardes, l'individualisme des riches qui veulent accumuler tout pour eux et rien pour les pauvres, la prévarication, l’accaparement des biens de l’Etat au détriment de l'intérêt général, l’impunité qui s'est érigée en règle dans le fonctionnement de l'administration, le monnayage aux concours officiels et la prise en otage des places par les fils des bourgeois, la prolifération des sectes qui prend en otage la jeunesse.
Pierre Atangana Nsoué, veut mettre un terme à cette pléthore de maux qui touchent quotidiennement les couches sociales démunies et les vouent au découragement. Son programme politique qu'il développe sur quatre thèmes: la justice, l’égalité, la prospérité et la générosité, sont là, le témoignage de son engagement à vouloir changer tout le systèrne actuel qui n'offre plus d'opportunités à son peuple. «Je compte assainir l'ensemble de la justice afin d'y évacué les goulots d'étranglement actuel qui la gangrène. Il faut débusquer tous les lits de corruption qui ont implanté leurs racines dans le système judiciaire. Tout se vend dans cette administration: les gardes à vue, les arrestations, les procès verbaux, les auditions.» Déplore le candidat, très offusqué par un tel cliché. Il fait vite de pointer du doigt l’origine de cet état de chose. «Le responsable de cette situation c’est l’impunité, le laxisme que le régime actuel a institué comme règle», tranche-t-il.
Programme
Le concept générosité quant à lui s'inspire de l'expérience des pays latino américains comme le Brésil. Il ambitionne d'offrir à chaque compatriote de meilleures conditions d'épanouissement dans le social. Ce sera, une famille, un logement à travers l'institutionnalisation d'un fond du logement social qui va construire des maisons aux couches démunies sociales et supprimer l'actuel crédit foncier qui ne sert à rien. Toujours sur le plan social, qui occupe, d'ailleurs une place de choix dans son projet de société, Pierre Nsoué, que les amis appellent «Peter», promet, au cas où il élu président de la République, d'offrir une perfusion à chaque malade hospitalisé. L’accouchement gratuit pour toutes les femmes et une prise en charge gratuite dans les urgences hospitalières. Sur le plan économique, le président du parti Grand Cameroun est défavorable à la poursuite en l'état actuel de la coopération avec le FMI et la Banque Mondiale qui d'après lui, ne sont présents en Afrique que pour servir les intérêts des Etats Unis. La politique sous régionale qu'il prône aspire à booster la coopération avec le Nigeria qui offre de meilleures opportunités au Cameroun au même titre que le Gabon et la Guinée Equatoriale.
Le candidat du parti «Grand Cameroun», rêve d'un Cameroun prospère où règne la justice et l’égalité. Son regard est à présent rivé au siège d'Elecam d'où sortira d'ici quelques jours, la liste des candidatures, retenues à l’élection du 09 octobre prochain. Malgré la pression et les représailles qu'il a subi depuis le dépôt de sa candidature, il reste confiant quant à la validation de son dossier car, dit-il, «le président Biya est un légaliste, un démocrate, et souhaite voir une multitude de candidats de quelques camps que ce soit pou montrer aux yeux du monde que la démocratie règne dans son pays,»
Cet économiste de développement, diplômé de l'université Paris Dauphine et de l'institut d'étude des relations internationales de Paris, croit dur comme fer qu'il est temps que les choses changent au Cameroun. Et pour aspirer à ce changement, il a opté pour un slogan simple: «le bonheur pour tous». Véritable «papa bonheur» donc qui veut redonner espoir aux camerounais. Car choqué par les misères des familles démunies qu'il a souvent aidées dans les hôpitaux parce qu'incapables d'offrir les premiers soins à leurs proches internés.
Fin des souffrances
Pierre Atangana Nsoué veut mettre un terme à la souffrance des camerounais. Combien de femmes sont séquestrées après l’accouchement parce qu'incapables de payer la note ? Les décès pour défaut de soins appropriés dans les urgences sanitaires, les injustices sociales devenues criardes, l'individualisme des riches qui veulent accumuler tout pour eux et rien pour les pauvres, la prévarication, l’accaparement des biens de l’Etat au détriment de l'intérêt général, l’impunité qui s'est érigée en règle dans le fonctionnement de l'administration, le monnayage aux concours officiels et la prise en otage des places par les fils des bourgeois, la prolifération des sectes qui prend en otage la jeunesse.
Pierre Atangana Nsoué, veut mettre un terme à cette pléthore de maux qui touchent quotidiennement les couches sociales démunies et les vouent au découragement. Son programme politique qu'il développe sur quatre thèmes: la justice, l’égalité, la prospérité et la générosité, sont là, le témoignage de son engagement à vouloir changer tout le systèrne actuel qui n'offre plus d'opportunités à son peuple. «Je compte assainir l'ensemble de la justice afin d'y évacué les goulots d'étranglement actuel qui la gangrène. Il faut débusquer tous les lits de corruption qui ont implanté leurs racines dans le système judiciaire. Tout se vend dans cette administration: les gardes à vue, les arrestations, les procès verbaux, les auditions.» Déplore le candidat, très offusqué par un tel cliché. Il fait vite de pointer du doigt l’origine de cet état de chose. «Le responsable de cette situation c’est l’impunité, le laxisme que le régime actuel a institué comme règle», tranche-t-il.
Programme
Le concept générosité quant à lui s'inspire de l'expérience des pays latino américains comme le Brésil. Il ambitionne d'offrir à chaque compatriote de meilleures conditions d'épanouissement dans le social. Ce sera, une famille, un logement à travers l'institutionnalisation d'un fond du logement social qui va construire des maisons aux couches démunies sociales et supprimer l'actuel crédit foncier qui ne sert à rien. Toujours sur le plan social, qui occupe, d'ailleurs une place de choix dans son projet de société, Pierre Nsoué, que les amis appellent «Peter», promet, au cas où il élu président de la République, d'offrir une perfusion à chaque malade hospitalisé. L’accouchement gratuit pour toutes les femmes et une prise en charge gratuite dans les urgences hospitalières. Sur le plan économique, le président du parti Grand Cameroun est défavorable à la poursuite en l'état actuel de la coopération avec le FMI et la Banque Mondiale qui d'après lui, ne sont présents en Afrique que pour servir les intérêts des Etats Unis. La politique sous régionale qu'il prône aspire à booster la coopération avec le Nigeria qui offre de meilleures opportunités au Cameroun au même titre que le Gabon et la Guinée Equatoriale.
Le candidat du parti «Grand Cameroun», rêve d'un Cameroun prospère où règne la justice et l’égalité. Son regard est à présent rivé au siège d'Elecam d'où sortira d'ici quelques jours, la liste des candidatures, retenues à l’élection du 09 octobre prochain. Malgré la pression et les représailles qu'il a subi depuis le dépôt de sa candidature, il reste confiant quant à la validation de son dossier car, dit-il, «le président Biya est un légaliste, un démocrate, et souhaite voir une multitude de candidats de quelques camps que ce soit pou montrer aux yeux du monde que la démocratie règne dans son pays,»