Présidentielle 2011: Le bal des soupirants
YAOUNDE - 07 MARS 2011
© Yves ATANGA | Cameroon Tribune
Une quinzaine d’intentions de candidatures déjà signalées annonce la couleur d’une élection très courue.
© Yves ATANGA | Cameroon Tribune
Une quinzaine d’intentions de candidatures déjà signalées annonce la couleur d’une élection très courue.
Beaucoup n’ont même pas attendu 2011
pour montrer leurs intentions. Preuve que l’échéance électorale attendue
cette année promet d’être un grand cru. En tout cas, la scène politique
est occupée depuis plusieurs mois par le vent de la présidentielle de
2011. Avec déjà une offre suffisamment exposée, proposée par ceux qui
ont choisi de se lever tôt. Et ils sont un certain nombre à profiter des
tribunes généreuses que sont les débats et autres programmes de radio
et de télévision, les colonnes des journaux, et aussi de l’Internet,
pour se faire connaître, faire connaître leur projet de se présenter à
l’élection, et dérouler leur offre.
Depuis l’année dernière donc, le public a, par exemple, appris à vivre avec une certaine Kah Walla. Cette femme aux idées bien en place, qu’on a retrouvée tantôt dans un parti politique, tantôt dans la société civile. Mais une chose est sûre, la promotrice de l’association Cameroun O’ Bosso réussit à imposer son image, grâce à une présence continue sur les devants de la scène. D’accord, elle s’est frottée et s’est piquée aux épines du Social Democratic Front (SDF), mais cela ne semble en rien avoir refroidi les ardeurs et l’enthousiasme de cette dame de caractère qui aspire à diriger le Cameroun. Dans le même sillage, on peut citer l’exemple de la société civile et de son « Offre orange ». L’opinion publique a en effet beaucoup entendu la voix d’Hilaire Kamga, même si de ce côté-là, tout n’est pas encore clairement dit en termes de candidature.
Mais la tendance générale donne à penser que 2011 pourrait être la présidentielle la plus courue en termes de nombre de candidats, depuis le retour au multipartisme. En n’excluant évidemment pas des éventuels rejets de candidatures, au moins 16 personnalités se sont déjà prononcées. Ce qui représente le nombre de candidats à la dernière élection présidentielle d’octobre 2004. Il y a, dans le lot, deux candidats malheureux d’il y a 7 ans : le « chasseur de lion », devenu député entre-temps, Jean-Jacques Ekindi (Mouvement progressiste); mais aussi Hubert Kamgang, le panafricaniste. Des noms et des visages plus ou moins familiers comme Louis-Tobie Mbida du Parti des Démocrates camerounais (PDC), Bernard Muna de l’Alliance des forces progressistes (AFP). Un transfuge du RDPC, en la personne de Paul Ayah Abine, de célèbres activistes comme Pierre Mila Assouté. Et quelques illustres inconnus pour le moment, à l’instar d’Olivier Bilé, d’Isaac Fezeu.
La liste des prétendants au fauteuil présidentiel va sans doute encore s’allonger au cours des prochaines semaines. Avec notamment les candidats attendus des partis « ténors ». En dehors du Mouvement progressiste, qui a investi son Coordonnateur général, Jean-Jacques Ekindi il y a une semaine, les partis politiques présents à l’Assemblée nationale sont toujours attendus sur la piste. Mais la danse est bel et bien ouverte. Et quand la musique s’arrêtera, on pourra dire si les premiers danseurs d’aujourd’hui auront profité de leur avance. En attendant d’y arriver, CT lance une série dès cette semaine. Pour montrer les visages de ces hommes et femmes, et donner déjà un aperçu de leurs offres.
Depuis l’année dernière donc, le public a, par exemple, appris à vivre avec une certaine Kah Walla. Cette femme aux idées bien en place, qu’on a retrouvée tantôt dans un parti politique, tantôt dans la société civile. Mais une chose est sûre, la promotrice de l’association Cameroun O’ Bosso réussit à imposer son image, grâce à une présence continue sur les devants de la scène. D’accord, elle s’est frottée et s’est piquée aux épines du Social Democratic Front (SDF), mais cela ne semble en rien avoir refroidi les ardeurs et l’enthousiasme de cette dame de caractère qui aspire à diriger le Cameroun. Dans le même sillage, on peut citer l’exemple de la société civile et de son « Offre orange ». L’opinion publique a en effet beaucoup entendu la voix d’Hilaire Kamga, même si de ce côté-là, tout n’est pas encore clairement dit en termes de candidature.
Mais la tendance générale donne à penser que 2011 pourrait être la présidentielle la plus courue en termes de nombre de candidats, depuis le retour au multipartisme. En n’excluant évidemment pas des éventuels rejets de candidatures, au moins 16 personnalités se sont déjà prononcées. Ce qui représente le nombre de candidats à la dernière élection présidentielle d’octobre 2004. Il y a, dans le lot, deux candidats malheureux d’il y a 7 ans : le « chasseur de lion », devenu député entre-temps, Jean-Jacques Ekindi (Mouvement progressiste); mais aussi Hubert Kamgang, le panafricaniste. Des noms et des visages plus ou moins familiers comme Louis-Tobie Mbida du Parti des Démocrates camerounais (PDC), Bernard Muna de l’Alliance des forces progressistes (AFP). Un transfuge du RDPC, en la personne de Paul Ayah Abine, de célèbres activistes comme Pierre Mila Assouté. Et quelques illustres inconnus pour le moment, à l’instar d’Olivier Bilé, d’Isaac Fezeu.
La liste des prétendants au fauteuil présidentiel va sans doute encore s’allonger au cours des prochaines semaines. Avec notamment les candidats attendus des partis « ténors ». En dehors du Mouvement progressiste, qui a investi son Coordonnateur général, Jean-Jacques Ekindi il y a une semaine, les partis politiques présents à l’Assemblée nationale sont toujours attendus sur la piste. Mais la danse est bel et bien ouverte. Et quand la musique s’arrêtera, on pourra dire si les premiers danseurs d’aujourd’hui auront profité de leur avance. En attendant d’y arriver, CT lance une série dès cette semaine. Pour montrer les visages de ces hommes et femmes, et donner déjà un aperçu de leurs offres.