Présidentielle 2011 : Jean jacques Ekindi « Donnons une chance au Cameroun avec Jean Jacques EKINDI »

Présidentielle 2011 : Jean jacques Ekindi « Donnons une chance au Cameroun avec Jean Jacques EKINDI »

Jean Jacques Ekindi:Camer.beLe débat est ouvert.La 4ème élection présidentielle pluraliste au Cameroun aura lieu au mois d’octobre 2011.Au-delà du rendez-vous Institutionnel, nous souhaitons en faire un évènement concret face aux défis à relever et y associer toutes celles et tous ceux qui s’interrogent sur la meilleure démarche à adopter pour répondre à ces défis. C’est dans cet esprit, que l’équipe de campagne du candidat Jean Jacques EKINDI du Mouvement Progressiste ouvre dès à présent un forum de discussion sur son site. La réflexion qui nous anime et que nous mettons en débat, s’appuie sur plusieurs repères

1) --- Le programme politique du candidat Jean Jacques Ekindi « pour un Cameroun nouveau ».
Fonder le redressement du Cameroun sur 3 piliers :
La morale
La réforme des institutions
L’emploi des jeunes. 

Le candidat Jean Jacques Ekindi est à votre écoute !
Site : www.jeanjacques.ekindi.com

L’équipe de campagne

Les bases de mon programme politique
2011 – Donnons une chance au Cameroun !
Par Jean-Jacques Ekindi – « le Chasseur de lion »
Introduction
Après des années de gabegie, de corruption, de tribalisme, de forfaiture, de voies de fait et de déni de droit, le tissu social camerounais est en lambeaux et beaucoup de citoyens sont à l’agonie.
Le Cameroun est comme un grand corps malade :
Il faut soigner sa tête en lui inculquant les principes moraux qui constituent l’hygiène de vie qu’il semble avoir oublié.
Il faut soigner son corps en établissant des institutions   solides,  pertinentes, cohérentes et bien articulées.
Il faut soigner son cœur, source de vie, en créant et en maintenant des emplois en quantité et en qualité de manière à assurer le développement des populations dans toutes ses dimensions.
Nous entendons donc fonder le redressement du Cameroun sur 3 piliers :
1) La morale
2) La réforme des institutions
3) L’emploi des jeunes.
Si des principes  moraux clairs et précis ne lient pas tous les membres de la société, celle-ci va tout droit à l’échec qui aboutira fatalement au désordre, au brigandage, à la confrontation des factions à la guerre civile et à la désintégration de la société comme terme ultime. L’Etat ne peut prospérer et jouer son rôle de protection du citoyen, de cohésion et de progrès sociaux que lorsqu’il gouverne un peuple ordonné par la morale.

1) La morale

Trois types de prescriptions morales sont à retenir tout particulièrement
La morale de la personne prend la forme de 12 préceptes qui interpellent  la conscience :
Tu ne tueras point
Tu ne voleras pas la chose d’autrui
Tu respecteras ton père, ta mère et les personnes âgées
Tu feras miséricorde à ton prochain
Tu porteras assistance aux enfants
Tu aideras et assisteras la veuve et l’orphelin
Tu ne te moqueras pas du malade et du handicapé, mais tu lui porteras assistance
Tu ne feras pas de faux témoignage
Tu ne tromperas pas ton prochain
En toutes circonstances tu feras ce qui est juste
Tu respecteras les bonnes mœurs
Tu ne feras pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse
La morale de la famille, cellule de base de notre société, résumée en 6 préceptes :
Tu fonderas une famille
Tu prendras soin de ta famille et l’assisteras en toutes circonstances
Tu respecteras et feras respecter ta famille
Tu éduqueras ta famille dans le respect des principes moraux
Tu assureras une bonne éducation et une bonne instruction à tous tes enfants, garçons et filles
Tu n’abandonneras jamais ta famille
La morale de la grande société, celle qui régit le  » vivre ensemble « .
Tu respecteras la nature et l’environnement
Tu respecteras les règles de la société dans laquelle tu vis
Tu paieras ton écot à la société et ta contribution dans toutes les associations dans lesquelles tu as librement adhéré.
Tu ne voleras ni ne détourneras le bien commun
Tu ne dégraderas pas le bien commun
Tu n’utiliseras pas ta position ou ton influence ni pour nuire à autrui ni pour donner des avantages indus à ta famille ou à tes amis
Tu exécuteras les tâches publiques avec diligence, impartialité et courtoisie
 
2) La réforme des institutions

Dans tout état moderne, les institutions sont fondées par la Constitution. De dérives en compromissions et renoncements politiques, par le truchement d’un parti dominant, le RDPC, la Constitution du Cameroun, dans son esprit, dans sa lettre et dans son application s’est éloignée des grands principes qui régissent les lois fondamentales et forment la doctrine constitutionnelle.  La séparation des pouvoirs est battue en brèche, l’hégémonie de l’exécutif a rabaissé au rang d’autorités sous surveillance les deux autres pouvoirs que sont le législatif et le judiciaire. Cette évolution a favorisé l’émergence d’un Président de la République hyperpuissant avec comme corollaire l’inconséquence des autres institutions qui peu ou prou, sont aux ordres du monarque par des mécanismes plus ou moins complexes. Pour débrouiller l’écheveau institutionnel, il faut d’abord mettre de l’ordre dans la Constitution.
Sur la Constitution :
Voici quelques principes que l’on doit retrouver sans altération dans la nouvelle Constitution.
Les libertés fondamentales et les droits de l’homme sont affirmés sans possibilité d’être remis en cause par des textes législatifs ou réglementaires.
La citoyenneté Camerounaise est acquise par le droit du sang et le droit du sol. Les Camerounais résidant à l’étranger, même nantis d’une autre nationalité conservent leur citoyenneté camerounaise et bénéficient de tous les droits qui y sont attachés, y compris le droit de vote
La majorité du citoyen est fixée à 18 ans.
Les trois pouvoirs, à savoir l’exécutif, le législatif et le judiciaire sont indépendants.
Le domaine législatif est des plus étendus et toutes les dispositions réglementaires ne peuvent être prises qu’en application de lois particulières qui légifèrent dans ce domaine.
Le domaine judiciaire est inviolable par les autres pouvoirs.
Tous les citoyens, toutes les personnes morales, toutes les institutions, toutes les juridictions permanentes sont justiciables et tous les actes  administratifs et juridiques sont susceptibles de recours.
Toute modification de la Constitution est approuvée à une majorité qualifiée par le Parlement puis votée par référendum populaire.
La loi organise la saisine du Conseil Constitutionnel par les justiciables
La situation de crise qui autorise les pouvoirs spéciaux est constatée par un arrêt du Conseil Constitutionnel saisi par l’exécutif ou le législatif.
Les pouvoirs spéciaux sont votés par le Parlement.
L’organisation et les pouvoirs des collectivités territoriales décentralisées sont garanties par la Constitution contre les empiètements de l’exécutif.
Les lois et le dispositif législatif :
Les  lois sont l’expression du Parlement et non celle du gouvernement.
L’usage des ordonnances sera strictement encadré. Elles n’autoriseront pas le contournement de la loi.
Les décrets  feront référence aux lois et non plus l’inverse.
Le journal officiel sera publié journellement, sur papier et en version électronique ; il suivra l’évolution des lois, du dépôt du projet ou de la proposition jusqu’à la promulgation.
La Présidence de la République
Les fonctions de Président de la République seront incompatibles avec tout poste de responsabilité au sein d’un parti politique, d’un syndicat et de toute autre association.
Les textes réglementaires pris par le Président de la République seront aussitôt publiés dans le journal officiel
Le Président  oriente et contrôle l’action du gouvernement à travers le Conseil  des  Ministres qu’il préside et réunit régulièrement.
Le Parlement
Il s’affranchira de la tutelle du Président de la République qui s’exerce à travers le parti politique majoritaire. Sans renier leur parti, les députés agiront comme représentants du peuple et moins comme des agents de leurs partis politiques respectifs.
Pour accomplir son travail législatif, le Parlement siégera au minimum six mois par an. Il s’organisera pour bien contrôler l’action du gouvernement  toute l’année.
Les juridictions suprêmes
Les juridictions suprêmes à savoir la Cour Suprême (la Chambre Judiciaire, la Chambre Administrative, la Chambre des Comptes), le Conseil Constitutionnel, la Haute Cour de Justice affirmeront leur indépendance.
La Chambre des Comptes sera transformée en Cour des Comptes,
Le Conseil  Constitutionnel sera mis en place sans délai,
Les lois et textes organisant la Haute Cour de Justice seront rapidement élaborés et le tribunal mis en place.
Le gouvernement et le Premier Ministre,
Le gouvernement et le Premier Ministre s’émanciperont de l’emprise du Président de la République et seront véritablement responsables devant le Parlement.
L’armée et les forces de sécurité
L’armée et les forces de sécurité approfondiront  à la fois la culture républicaine et l’efficacité opérationnelle face à la montée des périls aux frontières et à l’intérieur du pays.
L’Administration
L’administration sera profondément réformée pour se mettre au service du public dans l’application des politiques gouvernementales en observant un respect strict des lois et du droit.
L’administration se modernisera en utilisant les nouvelles technologies de l’information et de la communication.
L’administration sera justiciable de ses actes devant le tribunal administratif et les fonctionnaires seront justiciables des voies de fait qu’ils commettent devant les tribunaux de droit commun
Les collectivités territoriales décentralisées
Les collectivités territoriales décentralisées  seront définies et gérées comme des institutions à part entière et non comme des annexes de l’administration centrale. Les Maires seront élus dans toutes les villes, grandes ou petites, les délégués du gouvernement près les communautés urbaines seront supprimés.
Les communes collecteront directement toutes les ressources financières qui leur sont attribuées par la loi.
Les communes assumeront les responsabilités qui leur sont attribuées par la loi, le gouvernement ayant l’obligation de les assister.
Les agences et autorités
Les agences et autorités sont rattachées directement aux Ministères et remplacent les administrations publiques avec efficience.
Les partis politiques
Les droits des partis politiques à exercer leurs activités en toute liberté et en toute responsabilité seront garantis.
Les partis politiques jouiront du droit à l’information auprès de l’administration publique et des autres institutions.
Les partis politiques bénéficieront d’un espace raisonnable dans les médias publics et privés.
Le financement direct des campagnes électorales passera par le remboursement des candidats qui auront bénéficié d’une certaine audience au cours de l’élection.
La société civile
Des lois définiront les organisations de la société civile, leurs missions et leurs financements.
Les organisations de la société civile jouiront du droit à l’information  auprès de l’administration publique de leur domaine de compétence.
Les organisations de la société civile bénéficieront d’un espace raisonnable dans les medias publics et privés.
Les sociétés publiques et parapubliques
Les sociétés publiques et parapubliques intervenant dans le secteur concurrentiel seront soumises aux mêmes obligations, contraintes et contrôles que les sociétés privées opérant dans le même secteur.
Les sociétés publiques et parapubliques se conformeront scrupuleusement aux dispositions légales et réglementaires des actes uniformes OHADA, de la CEMAC et à la législation camerounaise.
Le secteur économique privé
Toutes les formes et organisations de la production de biens et services économiques seront encadrées et promues ; qu’il s’agisse du secteur informel de l’autoconsommation, du secteur informel marchand, des micro-entreprises, des PME, des grandes entreprises, des multinationales, des entreprises d’économie mixte.
Chaque forme de production et chaque type d’organisation sera encadré de telle sorte qu’il puisse à la fois maximiser sa production, s’intégrer à l’économie globale, assurer sa progression et stabiliser ses emplois et les revenus qui en résultent.
Les communautés traditionnelles
Les communautés traditionnelles remplissent deux missions majeures :
Une mission administrative comme  échelon intermédiaire d’encadrement des populations  entre l’administration étatique  et la famille ou le citoyen
Une mission culturelle et symbolique comme les gardiennes de la culture, de la cohésion communautaire  et des savoirs traditionnels.
Les responsables de ces communautés à savoir les chefs traditionnels, ne seront plus réduits au rôle obscur d’auxiliaires d’administration.
Un statut spécial sera édicté pour les chefs et les communautés traditionnelles.

3) L’emploi et les jeunes

L’emploi est au cœur du développement du Cameroun et plus particulièrement l’emploi des jeunes  est un élément fondamental et structurant de notre programme politique.
Sans perspectives d’emplois, la jeunesse se désespère et la société s’étiole. Avec des perspectives d’emplois, les jeunes se structurent et s’organisent, les parents sont rassurés et la jeunesse construit son avenir qui est aussi celui du Cameroun.
Ce problème ne peut donc pas être vu comme sectoriel et traité par quelques officines.
La prise en compte globale et la gestion du problème de l’emploi sera assurée par 4 structures :
1.    L’observatoire National pour l’emploi
Cet observatoire sera créé par une loi et placé sous la tutelle directe du Premier Ministre Il aura pour mission :
De recueillir toutes les informations concernant l’emploi dans le secteur privé et dans le secteur public;
de faire des recommandations au gouvernement sur la politique de l’emploi;
de réaliser des études concernant l’emploi soit de sa propre initiative, soit sur commande du gouvernement, soit à la demande des opérateurs et organisations du secteur privé;
de produire au gouvernement un baromètre mensuel de l’emploi comportant les emplois créés, les emplois détruits, les différentes tendances et projections sur l’emploi;
de veiller au respect des lois, règlements et directives concernant l’emploi, notamment les conventions de sous-traitance aux PME, les activités réservées;
de veiller au prélèvement de l’impôt-emploi qui sera payé aussi bien par les administrations, les entreprises du secteur public et parapublic et le secteur privé;
de veiller à la création du maximum d’emplois camerounais à chaque investissement dans notre pays.
de promouvoir la création d’emplois dans toutes les régions du pays.
en concertation avec les organisations du secteur privé et du gouvernement, d’arrêter la politique de formation professionnelle et de reconversion des travailleurs;
en concertation avec le Fonds National de l’emploi et du gouvernement, d’arrêter  le programme de subvention, de financement des établissements et programmes de formation professionnelle, de prise de participation au capital des sociétés par le Fonds National pour l’emploi.
L’observatoire disposera d’une Direction consacrée uniquement à l’emploi des jeunes.

2.    L’Agence Nationale Pour l’Emploi

L’Agence Nationale pour l’emploi surveille et intervient sur le marché de l’emploi, aussi bien en aidant les employeurs qui recrutent  qu’en assistant les chercheurs d’emploi.
Elle s’occupera des secteurs domestique, informel, micro-entreprises, PME, grandes entreprises, multinationales et parapublic  à l’exception du secteur administratif.
Elle disposera d’un réseau de représentations couvrant tout le pays.
Elle tiendra un fichier d’offres et de demandes d’emplois.
Elle mettra les offres et les demandes d’emploi en ligne sur Internet.
Elle suivra la situation des chômeurs.
Elle travaillera en collaboration avec les établissements universitaires et de formation professionnelle.
Elle assistera les entreprises et les administrations dans l’organisation des stages scolaires et universitaires.
Elle supervisera le placement des travailleurs Camerounais à l’étranger et l’importation de la main d’œuvre étrangère.
L’Agence Nationale Pour l’Emploi disposera d’une direction spécifiquement chargée de l’emploi des jeunes.

3. Le Fonds National Pour l’Emploi

Le Fonds National pour l’Emploi recueillera et gèrera tous les fonds destinés à la promotion de l’emploi, en particulier l’impôt-emploi, les fonds de la coopération internationale, les fonds issus des transferts de la diaspora en vue du financement de l’emploi, les subventions du gouvernement, des Régions et des Communes pour la promotion de l’emploi.  Ces fonds seront destinés à promouvoir l’emploi aussi bien en zone rurale qu’en zone urbaine, dans le secteur privé comme dans le secteur public.  C’est de ce fonds que sera tiré l’essentiel du budget de fonctionnement de l’Observatoire Nationale de l’Emploi et de l’Agence Nationale pour l’Emploi.
Le Fonds National Pour l’Emploi aura pour vocation de financer :
La création et la préservation  des emplois dans la micro entreprise et les PME
L’auto emploi à travers de nouvelles entreprises, coopératives et associations de producteurs,
La consolidation, la conversion, et la création des emplois dans les grandes entreprises en expansion ou en difficulté.
La production de garanties auprès des banques pour assister les PME
La prise de participation au capital de sociétés en vue de créer ou de maintenir des emplois.
 
4.    Les services spécialisés du Ministère en charge du Travail et de l’Emploi

Les services spécialisés du Ministère chargé du Travail et de l’Emploi mettront en œuvre la politique du gouvernement qui concernera :
La réglementation et le droit du travail,
les conventions collectives,
le règlement des conflits, le contentieux et les tribunaux du travail,
Le respect de la réglementation et des conditions de travail par les entreprises
Sous le contrôle du Premier Ministre, la supervision des activités liées à l’emploi
Nous fondant sur ces trois piliers qui seront à la base de notre projet politique, nous allons bâtir avec rigueur un Cameroun debout et digne.

Et la suite ?

Notre programme politique  portera sur  4 points essentiels:
Premier volet : les grands services de l’Etat (Environnement, Education, Santé publique…)
Deuxième volet : la production de biens et services (Energie, Agriculture, Nouvelles Technologies…)
Troisième volet : la souveraineté (Démocratie, décentralisation…)
Quatrième volet : la cohésion sociale (Jeunesse, culture, solidarité…)
Nos propositions dans ces domaines vous seront progressivement communiquées dès les prochaines semaines.

Pour plus d’informations, contactez-nous :
En Belgique : belgique@jeanjacques.ekindi.com
En France : france@jeanjacques.ekindi.com
Aux USA :
Sur la cote ouest : usawestcoast@jeanjacques.ekindi.com
Au centre : southwestusa@jeanjacques.ekindi.com
Votre pays ou votre région ne figure pas dans la liste ci-dessus ω Créez votre comité!  Nous vous donnerons toutes les indications.  Faites seulement un mail àinscriptions@jeanjacques.ekindi.com

© Correspondance : Direction de campagne de Jean Jacques Ekindi


17/01/2011
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