Présidentielle 2011: Jean-Jacques Ekindi candidat !
YAOUNDE - 28 FEV. 2011
© Monda Bakoa | Cameroon Tribune
Le Mouvement Progressiste (MP) a tenu samedi dernier à Douala la convention ordinaire du parti pour l’année 2011.
© Monda Bakoa | Cameroon Tribune
Le Mouvement Progressiste (MP) a tenu samedi dernier à Douala la convention ordinaire du parti pour l’année 2011.
Jean-Jacques Ekindi candidat du MP à la présidentielle 2011
Le Mouvement Progressiste (MP) a tenu samedi dernier à Douala la convention ordinaire du parti pour l’année 2011. La plus grosse décision de ces assises reste le choix du président du parti comme candidat à l’élection présidentielle qui aura lieu cette année. Y ont pris part, des représentants des organes régionaux, des confédérations départementales, des fédérations d’arrondissements ainsi que les élus du parti. Pour Jean-Jacques Ekindi, coordonnateur général du MP, il s’agissait notamment de se mettre en ordre de bataille pour les échéances électorales cette année. Aussi, il a exprimé son satisfecit face à l’expansion du parti à travers le pays, avec la participation de délégués venant notamment du Centre, de l’Est, du Nord-ouest et du Nord du pays. « Nous avons présenté une seule liste de candidats en 2007 à Douala 1er. Comme vous l’avez vu il y a des délégations qui viennent de toutes les régions pays. Ce qui veut dire que le parti a connu une mutation. Il se repend dans tous le pays. Quand on constate une croissance aussi forte, il faut faire le point pour réorganiser et évaluer les risques pour que cette croissance n’aboutisse pas à des dérives ingérables notamment », confie Jean-Jacques Ekindi, rencontré par CT. Entretien.
«Notre programme est en cours d’élaboration»:
Jean-Jacques Ekindi, coordonnateur général du MP.
Quel est l’objet de la convention du Mouvement progressiste ?
Il s’agit de faire le point comme chaque année sur ce qui s’est passé et sur comment aborder cette année. Cette année la convention est particulière à plus d’un titre. 2011 sera très riche en évènement et demande qu’on y prête une très grande attention. Enfin, il y a des élections. Le MP entend présenter un candidat à ces élections. Nous n’y allons pas pour faire de la figuration, mais pour les gagner. Bien entendu nous pouvons ne pas les gagner, mais tout sera fait pour cela. Pour cela il faut être présent dans le pays et arriver avec une stratégie et un programme. Nous avons commencé le programme, nous élaborons la stratégie. Il y a encore 5 volets à produire. Les prochains auront trait à l’éducation, la santé, l’environnement. Nous devons savoir nous-mêmes ce que nous ferons si nous sommes élus et le faire connaitre aux Camerounais. Nous espérons que nos adversaires feront de même plutôt que de passer du temps à l’invective et au dénigrement.
Quels sont les principaux axes de votre programme ?
Nous avons commencé par produire un document appelé « les bases de mon programme ». Ces bases se focalisent sur trois points : la morale, la reforme des institution et l’emploi des jeunes. A partir de là, nous allons élaborer les autres volets. Mais chacun des volets minutieusement élaborés car nous pensons que quand on est candidat à l’élection présidentielle, on doit être prêt sur le plan du programme. Ainsi quand on devient président de la République, on doit être capable de dire voici ce que je vais faire pour l’éducation nationale, les finances, etc. Sur tout cela, on y travaille. D’ici peu vous saurez exactement quel est notre programme et comment nous comptons le mettre en œuvre.
On ne vous a pas vu sur le terrain notamment pour la commémoration de la semaine des martyrs et des différents appels à manifestations…
Les années précédentes non plus nous n’étions pas présents. La commémoration à l’initiative de certains partis. Pour ce qui nous concerne, nous ne pensons pas essentiel qu’on honore les martyrs de cette manière là, surtout qu’elle les met la population en confrontation avec l’administration. Nous trouvons qu’il y a mieux à faire à l’heure actuelle que d’aller se battre avec les forces de l’ordre. Peut-être que dans leur stratégie c’est ce qu’il y a à faire de mieux. De notre côté, nous préparions notre convention. Nous n’avons pas été contactés par les autres partis, mais tout le monde connait les positions du MP. Nous ne pensons pas que l’opposition doit se présenter sous la forme d’un unanimisme systématique. Auquel cas quand quelqu’un prend une initiative, on s’attend à ce que les autres la partagent, même si au point de vue idéologique, stratégique, tactique il peut avoir des différences. Nous observons ces différences et nous ne croyons pas cette marche s’inscrivait dans le schéma qui est le notre, et ce d’autant plus que quand on fait des mouvements qu’on veut unitaire, on doit être précis. Il faut trouver un commun dénominateur qui satisfasse tout le monde. Si on ne le fait pas, la manifestation devient une cacophonie. Il y avait un peu de ça dans ces manifestations : il y en a qui demandaient le départ de Paul Biya, d’autres la réforme du système électoral, les libertés, etc. Quand le message est un peu confus, je ne sais pas exactement quel est son impact, sauf à retenir que des gens ont manifesté. Mais, je ne peux pas me permettre de condamner des gens qui s’activent pour que le Cameroun se libère. Il est simplement question pour nous d’analyser ce qu’il y a lieu de faire et de rectifier quand c’est nécessaire.
Propos recueillis par Steve LIBAM
Le Mouvement Progressiste (MP) a tenu samedi dernier à Douala la convention ordinaire du parti pour l’année 2011. La plus grosse décision de ces assises reste le choix du président du parti comme candidat à l’élection présidentielle qui aura lieu cette année. Y ont pris part, des représentants des organes régionaux, des confédérations départementales, des fédérations d’arrondissements ainsi que les élus du parti. Pour Jean-Jacques Ekindi, coordonnateur général du MP, il s’agissait notamment de se mettre en ordre de bataille pour les échéances électorales cette année. Aussi, il a exprimé son satisfecit face à l’expansion du parti à travers le pays, avec la participation de délégués venant notamment du Centre, de l’Est, du Nord-ouest et du Nord du pays. « Nous avons présenté une seule liste de candidats en 2007 à Douala 1er. Comme vous l’avez vu il y a des délégations qui viennent de toutes les régions pays. Ce qui veut dire que le parti a connu une mutation. Il se repend dans tous le pays. Quand on constate une croissance aussi forte, il faut faire le point pour réorganiser et évaluer les risques pour que cette croissance n’aboutisse pas à des dérives ingérables notamment », confie Jean-Jacques Ekindi, rencontré par CT. Entretien.
«Notre programme est en cours d’élaboration»:
Jean-Jacques Ekindi, coordonnateur général du MP.
Quel est l’objet de la convention du Mouvement progressiste ?
Il s’agit de faire le point comme chaque année sur ce qui s’est passé et sur comment aborder cette année. Cette année la convention est particulière à plus d’un titre. 2011 sera très riche en évènement et demande qu’on y prête une très grande attention. Enfin, il y a des élections. Le MP entend présenter un candidat à ces élections. Nous n’y allons pas pour faire de la figuration, mais pour les gagner. Bien entendu nous pouvons ne pas les gagner, mais tout sera fait pour cela. Pour cela il faut être présent dans le pays et arriver avec une stratégie et un programme. Nous avons commencé le programme, nous élaborons la stratégie. Il y a encore 5 volets à produire. Les prochains auront trait à l’éducation, la santé, l’environnement. Nous devons savoir nous-mêmes ce que nous ferons si nous sommes élus et le faire connaitre aux Camerounais. Nous espérons que nos adversaires feront de même plutôt que de passer du temps à l’invective et au dénigrement.
Quels sont les principaux axes de votre programme ?
Nous avons commencé par produire un document appelé « les bases de mon programme ». Ces bases se focalisent sur trois points : la morale, la reforme des institution et l’emploi des jeunes. A partir de là, nous allons élaborer les autres volets. Mais chacun des volets minutieusement élaborés car nous pensons que quand on est candidat à l’élection présidentielle, on doit être prêt sur le plan du programme. Ainsi quand on devient président de la République, on doit être capable de dire voici ce que je vais faire pour l’éducation nationale, les finances, etc. Sur tout cela, on y travaille. D’ici peu vous saurez exactement quel est notre programme et comment nous comptons le mettre en œuvre.
On ne vous a pas vu sur le terrain notamment pour la commémoration de la semaine des martyrs et des différents appels à manifestations…
Les années précédentes non plus nous n’étions pas présents. La commémoration à l’initiative de certains partis. Pour ce qui nous concerne, nous ne pensons pas essentiel qu’on honore les martyrs de cette manière là, surtout qu’elle les met la population en confrontation avec l’administration. Nous trouvons qu’il y a mieux à faire à l’heure actuelle que d’aller se battre avec les forces de l’ordre. Peut-être que dans leur stratégie c’est ce qu’il y a à faire de mieux. De notre côté, nous préparions notre convention. Nous n’avons pas été contactés par les autres partis, mais tout le monde connait les positions du MP. Nous ne pensons pas que l’opposition doit se présenter sous la forme d’un unanimisme systématique. Auquel cas quand quelqu’un prend une initiative, on s’attend à ce que les autres la partagent, même si au point de vue idéologique, stratégique, tactique il peut avoir des différences. Nous observons ces différences et nous ne croyons pas cette marche s’inscrivait dans le schéma qui est le notre, et ce d’autant plus que quand on fait des mouvements qu’on veut unitaire, on doit être précis. Il faut trouver un commun dénominateur qui satisfasse tout le monde. Si on ne le fait pas, la manifestation devient une cacophonie. Il y avait un peu de ça dans ces manifestations : il y en a qui demandaient le départ de Paul Biya, d’autres la réforme du système électoral, les libertés, etc. Quand le message est un peu confus, je ne sais pas exactement quel est son impact, sauf à retenir que des gens ont manifesté. Mais, je ne peux pas me permettre de condamner des gens qui s’activent pour que le Cameroun se libère. Il est simplement question pour nous d’analyser ce qu’il y a lieu de faire et de rectifier quand c’est nécessaire.
Propos recueillis par Steve LIBAM