Présidentielle 2011-Calendrier électoral : Tous les regards sont portés sur le locataire d’Etoudi
Présidentielle 2011-Calendrier électoral : Tous les regards sont portés sur le locataire d’Etoudi
(Aurore Plus 19/08/2011)
A défaut de ce samedi, le président de la République devrait fixer le cap des prochaines joutes électorales dans les tout prochains jours. Sauf changement de dernière heure, le président de la République Paul Biya devrait s’adresser à la nation samedi prochain, pour annoncer la date de la tenue du prochain congrès du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc), le parti au pouvoir ; et par ricochet, donner le ton de la future campagne électorale.
Toutefois, s’il est de plus en plus évident que le calendrier électoral ne devrait subir aucun amendement, eu égard aux contingences intérieures et extérieures, Paul Biya, pense un politologue interrogé sous anonymat, serait sous les feux des pressions ; et les plus itératives émaneraient de son propre parti où les lobbies et autres clans seraient d’ores et déjà à pied d’œuvre, pour capitaliser la moindre faille, au cas où le candidat naturel déciderait de jeter l’éponge. Alors qu’il va sans dire que la survie tant du Rdpc, que celle de l’avenir politique du président Paul Biya en dépendent. Une de nos sources proche du comité central argue que tout serait d’ores et déjà prêt pour la tenue du prochain congrès du Rdpc.
En effet, depuis quelques semaines, à la demande du président Biya, René Sadi entouré de moult idéologues du parti des flammes, au premier rang desquels l’on cite volontiers Jean Fabien Monkam (conseiller du secrétaire général du Rdpc) auraient travaillé d’arrache-pied dans l’optique d’apprêter les textes qui, argue-t-on, ne devraient plus que recevoir le visa du président national. Alors qu’il est évident que le grand tsunami annoncé par un tabloïd en début de semaine, ne devrait pas avoir lieu ; eu égard que certaines têtes pensantes soutiennent que le Rdpc ne devrait pas aller aux prochaines élections en rangs dispersés. Moult de nos investigations ont laissé apparaître qu’à l’issue des consultations internes, René Sadi et ses éminences grises auraient d’ores et déjà opérer tous les castings nécessaires aussi bien au comité central, qu’au bureau politique du parti. Toute chose qui ne rencontrerait pas l’adhésion de certains courants (les modernistes) du Rdpc, dont se revendique un certain Charles Ateba Eyene.
Si certains adeptes du parti au pouvoir redoutant un désistement de leur champion en s’appuyant sur le fait que la non candidature de Paul Biya serait de nature à provoquer l’implosion du Rdpc, d’autres, les progressistes estimeraient que l’actuel chef de l’Etat ne serait plus l’homme de la situation. Poussant plus loin la réflexion, moult d’entre eux affirment d’ailleurs sous cape, qu’en vue de sauvegarder sa cohésion, et par ricochet sa survie, à défaut de quitter la tête du parti, Paul Biya devrait plutôt s’éclipser en faveur d’un autre candidat, plus jeune. C’est ce que laisse d’ailleurs transparaître clairement le susnommé (Charles Ateba Eyene) dans un récent brûlot, intitulé « le congrès ordinaire du Rdpc de 2011 et ses enjeux pour la survie ou le déclin du parti, une contribution militante en 13 points d’un cadre du parti ». Signe des temps ou fin d’un cycle ? Trois jours après le retour précipité de Paul Biya au Cameroun après 29 jours passés à l’étranger, et quelques jours après la forclusion de certaines échéances.
Il va sans dire que les prochaines heures ne seront pas de tout répit pour le chef de l’Etat qui apprend t-on, devrait faire le tour des dix régions lors de sa campagne. Avant cela, une question continue à tarauder les esprits tant au sein de l’opinion, que du parti des flammes où même les premiers responsables n’en savent que dalle.
Écrit par Yves Junior Ngangué
(Aurore Plus 19/08/2011)
A défaut de ce samedi, le président de la République devrait fixer le cap des prochaines joutes électorales dans les tout prochains jours. Sauf changement de dernière heure, le président de la République Paul Biya devrait s’adresser à la nation samedi prochain, pour annoncer la date de la tenue du prochain congrès du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc), le parti au pouvoir ; et par ricochet, donner le ton de la future campagne électorale.
Toutefois, s’il est de plus en plus évident que le calendrier électoral ne devrait subir aucun amendement, eu égard aux contingences intérieures et extérieures, Paul Biya, pense un politologue interrogé sous anonymat, serait sous les feux des pressions ; et les plus itératives émaneraient de son propre parti où les lobbies et autres clans seraient d’ores et déjà à pied d’œuvre, pour capitaliser la moindre faille, au cas où le candidat naturel déciderait de jeter l’éponge. Alors qu’il va sans dire que la survie tant du Rdpc, que celle de l’avenir politique du président Paul Biya en dépendent. Une de nos sources proche du comité central argue que tout serait d’ores et déjà prêt pour la tenue du prochain congrès du Rdpc.
En effet, depuis quelques semaines, à la demande du président Biya, René Sadi entouré de moult idéologues du parti des flammes, au premier rang desquels l’on cite volontiers Jean Fabien Monkam (conseiller du secrétaire général du Rdpc) auraient travaillé d’arrache-pied dans l’optique d’apprêter les textes qui, argue-t-on, ne devraient plus que recevoir le visa du président national. Alors qu’il est évident que le grand tsunami annoncé par un tabloïd en début de semaine, ne devrait pas avoir lieu ; eu égard que certaines têtes pensantes soutiennent que le Rdpc ne devrait pas aller aux prochaines élections en rangs dispersés. Moult de nos investigations ont laissé apparaître qu’à l’issue des consultations internes, René Sadi et ses éminences grises auraient d’ores et déjà opérer tous les castings nécessaires aussi bien au comité central, qu’au bureau politique du parti. Toute chose qui ne rencontrerait pas l’adhésion de certains courants (les modernistes) du Rdpc, dont se revendique un certain Charles Ateba Eyene.
Si certains adeptes du parti au pouvoir redoutant un désistement de leur champion en s’appuyant sur le fait que la non candidature de Paul Biya serait de nature à provoquer l’implosion du Rdpc, d’autres, les progressistes estimeraient que l’actuel chef de l’Etat ne serait plus l’homme de la situation. Poussant plus loin la réflexion, moult d’entre eux affirment d’ailleurs sous cape, qu’en vue de sauvegarder sa cohésion, et par ricochet sa survie, à défaut de quitter la tête du parti, Paul Biya devrait plutôt s’éclipser en faveur d’un autre candidat, plus jeune. C’est ce que laisse d’ailleurs transparaître clairement le susnommé (Charles Ateba Eyene) dans un récent brûlot, intitulé « le congrès ordinaire du Rdpc de 2011 et ses enjeux pour la survie ou le déclin du parti, une contribution militante en 13 points d’un cadre du parti ». Signe des temps ou fin d’un cycle ? Trois jours après le retour précipité de Paul Biya au Cameroun après 29 jours passés à l’étranger, et quelques jours après la forclusion de certaines échéances.
Il va sans dire que les prochaines heures ne seront pas de tout répit pour le chef de l’Etat qui apprend t-on, devrait faire le tour des dix régions lors de sa campagne. Avant cela, une question continue à tarauder les esprits tant au sein de l’opinion, que du parti des flammes où même les premiers responsables n’en savent que dalle.
Écrit par Yves Junior Ngangué
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