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Selon nos sources, le Président Paul Biya qui se trouve actuellement à Genève où il mène une intense activité diplomatique par rapport à la crise actuelle en Rca, pourrait être reçu au Vatican à Rome par le Pape François, le 27 avril prochain. Après le tête-à-tête entre le Souverain Pontife et le Chef d'Etat camerounais d'octobre 2013, cette rencontre pourrait se situer dans le sillage de ce que le Président de la République a entrepris de fournir comme efforts auprès de l'Onu pour ramener définitivement la paix et la sécurité dans ce pays voisin où, depuis de longs mois sanglant et d'une violence inouïe, les chrétiens et les musulmans se donnent réciproquement la mort. Le Cameroun étant un pays laïc dont la coexistence pacifique et le dialogue entre chrétiens musulmans, animistes et agnostiques est une réalité palpable.

Certaines personnes qui sont au courant de cette information pensent que le Chef de l'Etat pourrait davantage mettre à profit son séjour actuel à Genève pour affiner la structuration du nouveau gouvernement qui pourrait être réduit à 25 portefeuilles ministériels. Essentiellement axé sur le développement économique et la quête de la croissance, ce gouvernement ne compterait que d'érudits technocrates. On parle à cet effet de l'activisme débordant du lobby bulu pour mettre sur orbite Mme Libom Li Likeng pressentie au Ministère des Finances.

Pourtant, d'autres analystes voient déjà à travers la configuration de la suite présidentielle au récent sommet Union européenne-Afrique de Bruxelles, quelques signes avant-coureurs des têtes couronnées qui pourraient animer cette équipe de choc: Louis Paul Motaze, Alamine Ousmane Mey, Essimi Menye, etc. S'agissant de ce dernier, contrairement à la mauvaise campagne médiatique dont il est l'objet ces derniers mois, l'actuel Minader aurait le vent en poupe. La preuve? Alors qu'il se trouve en mission à Tunis quand le Chef de l'Etat se rend dernièrement à Bruxelles, celui-ci contraint Essimi Menye de les rejoindre directement au sommet.