Présidence de la République du Cameroun : Paul Biya serait il un esclavagiste ?
Réputer de haut lieu de la République pour le commun des camerounais, les services de la Présidence de la République font rêver plus d’un.
Travailler à la Présidence de la République au Cameroun, revient à vous classer parmi les élus du ciel où le miel et le lait coulent à flots. Le respect et l’honneur coudoient ceux qui y travaillent, parce que croient-on, ils sont le nombril du prince et en conséquence ce dernier leur couvre ‘’d’or ‘’ et ‘’de diamants’’. Ne dis t-on pas que le chien du prince est le prince de tous les chiens ? Mais la réalité est toute autre. Elle est même surprenante à la limite.
Le personnel de la PRC souffrent comme quiconque. Leur situation n’est pas très loin comparable à celle des esclaves soumis aux travaux difficiles et forcés dans les champs de coton, de cannes à sucres aux Etats–unis d’Amériques. Ces hommes et femmes, intellectuels et sans diplômes confondus, issus de toutes le régions du Cameroun n’ont qu’un seul droit, travailler et toujours travailler. Seul leur rendements compte et rien d’autres.
Si le Président de la République et sa famille jouissent au quotidien des honneurs et des attributs liés à leurs fonctions et statuts, c’est grâce à ses milliers de personnes qui s’activent jour et nuit autour d’eux. Mais, c’est ce même personnel qui cris et pleure à cause du mauvais traitement qui leur est infligé. Interdit là-bas de manifester son mécontentement, de se plaindre de peur d’être viré comme un chien au pire d’être jeté en prison sans procès comme l’a été récemment le Gardien de la Paix Principal Ali en service à la Direction de la Sécurité Présidentielle (aujourd’hui libéré).
En exclusivité voici comment le personnel de la PRC broie des cailloux avec les dents et en silence.
Pour situer les choses, la Présidence de la République est composée des différents services autonomes qui sont : le Secrétariat Général, Cabinet Civil l’Intendance de la Présidence de la République, la Direction de la Sécurité Présidentielle, l’Etat major Particulier, le Protocole d’Etat, la Garde Présidentielle et l’Etat Major Particulier. Hors mis la Garde Présidentielle logée en dehors du Palais Présidentielle et le Secrétariat Général qui est la continuité de l’administration auprès du chef de l’Etat, le reste des services cités ci-haut est au service directe et personnel du chef de l’Etat et de sa famille.
Si le monde voient au quotidien un chef d’Etat tout beau tout neuf en bonne santé, bien gardé ,bien habillé vivant dans les résidences et pavillons bien entretenus, des hectares de jardins bien traités, bien conduit dans les voitures propres et bien entretenues, patati patata, tout cela est l’œuvre des milliers de personnes qui souvent sont obligés de partir pour des jours laissant derrière eux, femme et enfants. Vous allez me dire que tout cela est normal pour un chef d’Etat, oui. Mais le traitement conséquent échappe à Paul Biya et à ses collaborateurs de la Présidence de la République.
A la Présidence de la République du Cameroun, en dehors des grands patrons comme le SG/PRC et ses adjoints, le Directeur du Cabinet Civil et son adjoint, le Directeur du Protocole d’Etat et ses proches collaborateurs, l’intendant principal du Palais et les siens, le Directeur de la Sécurité Présidentielle et son petit groupe de fidèles, le Commandant de la Garde Présidentielle, certains conseillers techniques et attachés, ceux qui s’occupent des caisses d’argents, et quelques hommes du ‘’réseaux’’, le reste n’a que les yeux pour pleurer. Après notre petite enquête , ce groupe représente 1 /4 du personnel de la PRC dont très insignifiant en nombre et capacité de production et d’actions. Or ce sont eux qui ont tout contrairement aux autres ¾ qui font tout et qui n’ont rien. Prenons des exemples palpables.
Voilà honteusement la vérité de ceux qui constituent la Garde rapprochée du Chef de l’Etat camerounais. Conséquence ; les gars sont frustrés, humiliés, exaspérer et confinés. Telle une bombe ces éléments sont prêts à exploser.
Au cabinet civil, au Protocole d’Etat et au
Secrétariat Général c’et le même cas sinon pires. Là-bas, le clou est
presque près du fond. Le salaire mensuel d’un chauffeur, d’un jardinier
d’un blanchisseur ou d’un maitre d’hôtel par exemple est net de 36000
FCFA soit 54.96 euro par individu. Il n’est ni logé ni aucun autre
avantage particulier. Comment celui-ci pourrait-il vivre et survivre ?
Là n’est pas le problème de Paul Biya et de ses hommes. En cas de décès
d’un de ce personnel, c’est le je ‘’’m’enfoutisme’’ qui est servi à la
famille. Et s’il faut attendre une quelconque aide, le mieux serait de
livrer votre corps aux corbeaux parce que ‘’vous attendrez l’enfant, et
l’enfant ne viendra pas’’
Oui, voilà l’autre vérité l’autre facette de la Présidence de la République du Cameroun.