Premières leçons d’une visite réussie à Paris
YAOUNDE - 04 FEV. 2013
© ESSAMA ESSOMBA | Cameroon Tribune
Sur tous les plans, la visite de travail du président Paul Biya en France est un franc succès, le meilleur étant à venir.
© ESSAMA ESSOMBA | Cameroon Tribune
Sur tous les plans, la visite de travail du président Paul Biya en France est un franc succès, le meilleur étant à venir.
Les Cassandre n’ont plus qu’à rabattre
leurs prévisions funestes. Ils pronostiquaient tout, sauf le franc
succès de la visite de travail du chef de l’Etat en France, sur
invitation de son homologue François Hollande, prévue initialement du 28
janvier au 2 février 2013. S’attardant formellement sur les sobres
dispositions protocolaires d’accueil françaises en pareilles
circonstances –la présence lors de l’accueil à l’aéroport d’Orly de
l’ambassadeur de France Bruno Gain, de son homologue camerounais en
France Lejeune Mbella Mbella et de quelques personnalités
administratives de l’Hexagone- , sur la séance de travail ( pas de
tête-à-tête) des deux chefs d’Etat assistés de proches collaborateurs à
l’Elysée autour d’une table ainsi que sur quelques élucubrations puisées
dans les réseaux sociaux, ils concluaient hâtivement à un flop. Sur
tous les plans, les réalités, implacables, se situent aux antipodes de
leurs vœux et de l’essentiel.
Au plan politique. Les relations entre le Cameroun et la France sont excellentes. Le président Paul Biya l’a réaffirmé devant la presse sur le perron de l’Elysée, au terme des échanges avec son homologue français. Pas de nuages dans le ciel des relations franco-camerounaises. Les deux chefs d’Etat ont fait un tour d’horizon sur les problèmes sécuritaires en Afrique, évoquant notamment la situation au Mali où Paul Biya a réaffirmé son appui à l’action française, la situation en RCA et la sécurité maritime dans le golfe de Guinée où travaillent des entreprises françaises pour la prospection et l’exploitation du pétrole et du gaz. Cette séance d’échanges a donné l’occasion à Paul Biya de lancer un appel aux investisseurs français afin qu’ils viennent au Cameroun travailler dans le vaste mouvement en cours des Grandes Réalisations. Un appel approuvé et appuyé par François Hollande.
Au plan économique. L’essentiel se situe sur ce terrain-là. Afin d’apprécier à sa hauteur la plaidoirie, voire la stratégie présidentielle pour attirer les investisseurs notamment français au Cameroun, il est utile de rappeler le contexte. Les économies européennes, presque toutes, sont en panne de croissance. Quand elles ne désinvestissent pas, les entreprises qui devraient être les moteurs de la croissance, tournent au ralenti. Les usines ferment. Les états recourent aux expédients pour tenter de colmater la plaie du chômage et ses néfastes conséquences socio-économiques. La France n’est pas épargnée. Elle se tourne vers ce qu’un analyste appelle « ses bastions traditionnels et historiques ». Elle sait, comme les autres pays développés, que l’Afrique a des atouts : matières premières, terres agricoles, main d’œuvre bon marché formée ou à former, croissance économique positive. Le Cameroun, en plus de tout cela, présente deux atouts majeurs : la sécurité et la stabilité. Voilà pourquoi, ignorant les sirènes de la désinformation, les chefs d’entreprises français qui ont participé au forum économique France-Cameroun jeudi 31 janvier 2013 à Paris accourent. Au-delà de la participation massive au forum économique, de nombreux chefs d’entreprises ont sollicité des audiences présidentielles, bousculant quelque peu le protocole vers les prolongations à Paris. Leurs témoignages convergent, rejoignant sur ce point Paul Biya : le Cameroun est un bon risque, une terre d’opportunités. Ils veulent investir partout : agriculture, énergie, santé, formation et éducation, infrastructures. ..Ils veulent aller vite, car dit l’un d’eux, c’est maintenant ou jamais, sans plus perdre de temps dans ce monde très concurrentiel. Ils veulent bénéficier de mesures fiscales particulières et d’autres avantages.
Mais attention : tout en rassurant tout le monde, Paul Biya qui œuvre pour la prospérité de ses compatriotes, a en vue l’émergence du Cameroun. C’est un « partenariat gagnant-gagnant ». Ce rappel présidentiel vaut son pesant d’or. La concurrence n’est pas un vain mot. Voilà pourquoi le Cameroun s’apprête à mettre en place un cadre législatif approprié : un code d’incitations pour les investissements. Selon des sources gouvernementales, le gouvernement en discute bientôt les dispositions à Yaoundé. Le Gicam et les autres organisations patronales camerounaises, dans une concertation public/privé, auront leur mot à dire, dans quelques semaines. Après quoi, les députés vont légiférer lors de la prochaine session. Mais entre-temps, le travail d’approche, qui a commencé à Paris, va se poursuivre au Cameroun. Certains chefs d’entreprises français se font déjà annoncer au Cameroun, pour la pose prochaine de la première pierre du second pont sur le Wouri, par exemple. Beaucoup de choses devraient bouger dès les prochaines semaines.
Enfin, malgré le froid hivernal, le président de la République, accompagné de son épouse Mme Chantal Biya, a été longuement ovationné par ses compatriotes vivant en France. Au cours du cocktail dinatoire que le président Paul Biya et son épouse ont offert à leurs compatriotes, le ministre des Relations extérieures, représentant personnel du chef de l’Etat leur a délivré le message présidentiel de remerciements et d’encouragement. Leur représentant, Me Bikoa, n’a pas manqué de souligner l’engagement de cette « diaspora patriotique …, majoritaire » à œuvrer pour l’image de marque et le développement du Cameroun.
Au plan politique. Les relations entre le Cameroun et la France sont excellentes. Le président Paul Biya l’a réaffirmé devant la presse sur le perron de l’Elysée, au terme des échanges avec son homologue français. Pas de nuages dans le ciel des relations franco-camerounaises. Les deux chefs d’Etat ont fait un tour d’horizon sur les problèmes sécuritaires en Afrique, évoquant notamment la situation au Mali où Paul Biya a réaffirmé son appui à l’action française, la situation en RCA et la sécurité maritime dans le golfe de Guinée où travaillent des entreprises françaises pour la prospection et l’exploitation du pétrole et du gaz. Cette séance d’échanges a donné l’occasion à Paul Biya de lancer un appel aux investisseurs français afin qu’ils viennent au Cameroun travailler dans le vaste mouvement en cours des Grandes Réalisations. Un appel approuvé et appuyé par François Hollande.
Au plan économique. L’essentiel se situe sur ce terrain-là. Afin d’apprécier à sa hauteur la plaidoirie, voire la stratégie présidentielle pour attirer les investisseurs notamment français au Cameroun, il est utile de rappeler le contexte. Les économies européennes, presque toutes, sont en panne de croissance. Quand elles ne désinvestissent pas, les entreprises qui devraient être les moteurs de la croissance, tournent au ralenti. Les usines ferment. Les états recourent aux expédients pour tenter de colmater la plaie du chômage et ses néfastes conséquences socio-économiques. La France n’est pas épargnée. Elle se tourne vers ce qu’un analyste appelle « ses bastions traditionnels et historiques ». Elle sait, comme les autres pays développés, que l’Afrique a des atouts : matières premières, terres agricoles, main d’œuvre bon marché formée ou à former, croissance économique positive. Le Cameroun, en plus de tout cela, présente deux atouts majeurs : la sécurité et la stabilité. Voilà pourquoi, ignorant les sirènes de la désinformation, les chefs d’entreprises français qui ont participé au forum économique France-Cameroun jeudi 31 janvier 2013 à Paris accourent. Au-delà de la participation massive au forum économique, de nombreux chefs d’entreprises ont sollicité des audiences présidentielles, bousculant quelque peu le protocole vers les prolongations à Paris. Leurs témoignages convergent, rejoignant sur ce point Paul Biya : le Cameroun est un bon risque, une terre d’opportunités. Ils veulent investir partout : agriculture, énergie, santé, formation et éducation, infrastructures. ..Ils veulent aller vite, car dit l’un d’eux, c’est maintenant ou jamais, sans plus perdre de temps dans ce monde très concurrentiel. Ils veulent bénéficier de mesures fiscales particulières et d’autres avantages.
Mais attention : tout en rassurant tout le monde, Paul Biya qui œuvre pour la prospérité de ses compatriotes, a en vue l’émergence du Cameroun. C’est un « partenariat gagnant-gagnant ». Ce rappel présidentiel vaut son pesant d’or. La concurrence n’est pas un vain mot. Voilà pourquoi le Cameroun s’apprête à mettre en place un cadre législatif approprié : un code d’incitations pour les investissements. Selon des sources gouvernementales, le gouvernement en discute bientôt les dispositions à Yaoundé. Le Gicam et les autres organisations patronales camerounaises, dans une concertation public/privé, auront leur mot à dire, dans quelques semaines. Après quoi, les députés vont légiférer lors de la prochaine session. Mais entre-temps, le travail d’approche, qui a commencé à Paris, va se poursuivre au Cameroun. Certains chefs d’entreprises français se font déjà annoncer au Cameroun, pour la pose prochaine de la première pierre du second pont sur le Wouri, par exemple. Beaucoup de choses devraient bouger dès les prochaines semaines.
Enfin, malgré le froid hivernal, le président de la République, accompagné de son épouse Mme Chantal Biya, a été longuement ovationné par ses compatriotes vivant en France. Au cours du cocktail dinatoire que le président Paul Biya et son épouse ont offert à leurs compatriotes, le ministre des Relations extérieures, représentant personnel du chef de l’Etat leur a délivré le message présidentiel de remerciements et d’encouragement. Leur représentant, Me Bikoa, n’a pas manqué de souligner l’engagement de cette « diaspora patriotique …, majoritaire » à œuvrer pour l’image de marque et le développement du Cameroun.