Pourquoi Sarkozy ne doit pas être réélu
Le temps d’un printemps Africain : Africains lisez le « coran » et non plus la « Bible » !
L’élection
présidentielle française d’avril prochain doit interpeller les
Africains à plus d’un titre – c’est lors de ces élections démocratiques
qu’une partie de leur destin se joue – tout comme celui de la grande
partie des populations “black-beurs” restées sur le continent terre de
beauté.
Qui à ce jour peut se permettre de remettre en cause le rôle des réseaux politiques mafieux qui jouxtent les relations franco-africaines ? Si monsieur Juppé,actuel ministre des affaires étrangères rejette en bloc les accusations formulées par ceux qui voient d’un mauvais oeil la réélection de son employeur Nicolas Sarkozy, à la tête de l’état français - il reste tout même vérifiable - puisque les faits et agissements de l’actuel gouvernement français l’attestent – que les hommes et les états africains continuent d’être considérés par les gouvernements successifs, de gauche comme de droite ,comme des vaches à traire , utilisés comme des objets économiques pour consolider la croissance française qui depuis des décennies ,peine à franchir la barre des 3% par an.
Le terme “nègre de service” employé pour désigner le travailleur africain n’est pas une légende mais bien au contraire... Quand vous questionnez trois immigrés sur quatre concernant la fonction qu’il exercent au quotidien au pays des droits de l’homme, ils vous répondent “vigile”,”chauffeur-livreur”,”femme de ménage”,”aide-soignante” ou encore – tout orgueilleusement !-, “Assistante maternelle”.Il y a pas de sot métier dit l’adage, mais le contexte actuel laisse croire à une ghettoïsation des Africains dans des secteurs moins perspectifs ou carriéristes.
Qui n’a pas vu d’un mauvais oeil l’idée qui consistait à ouvrir les portes de sciences po – une école qui forme l’élite française - aux élèves des lycées de « secondes zones ».Les africains sont opprimés chez eux et opprimés dans les pays qui les accueillent ! Parler de “discrimination positive ” ,néologisme qui met en exergue les lacunes d’un système d’intégration raciste - au vu du contexte où ce concept fût utilisé revient à reconnaître - voire admettre qu’il existe des disparités liées à l’origine ou à la race entre les français dits de souche et ceux venus d’ailleurs(les noirs et les arabes en particuliers).Les Africains aujourd’hui,comme hier,sont pris en otage par l’état français en collaboration avec ses sous-préfets qui dans la majorité des cas ,tiennent les manettes gouvernementales dans les pays africains,notamment ceux au sud du sahara.
La population française qui parfois est victime elle aussi des clichés que les medias aux ordres veulent bien faire passer pour doper la préférence nationale par rapport aux immigrés “de plus en plus envahissants” selon la droite française, ignore les grandes manipulations qui se trament sur son dos ,tellement est-elle préoccupée par sa survie au quotidien - face au chômage grandissant conséquence de la crise mondiale ,et à la décadence du modèle francais.La France,depuis quelques décennies a perdu beaucoup de sa capacité de production,d’exportation . Le secteur de l’automobile, pilier de son économie après les années 60, s’est vu doublé par le japon et l’Allemagne. L’industrie française souffre de son manque d’innovation et de sa capacité à produire moins cher – le secteur du luxe à lui seul ne peut pas sauver l’économie française de sa prochaine faillite ; on peut aujourd’hui dire,sans risque de se tromper,que l’économie française n’est pas loin d’un “ Collapse”.La chine aujourd’hui est sur le point d’imposer à la France sa vision du monde en matière d’économie alors que la France aurait pu étendre son territoire économique à l’Afrique par le mécanisme du codeveloppement,tellement le rapprochement culturel s’y prête.
Pour certains, il n’y a plus de doute en ce qui concerne le racisme de l’état français par rapport à l’afrique.Le Politologue Jean-paul Pougala ne va pas par quatre chemins pour dire que l’ère de la France en Afrique est révolue – nous le confirmons d’ailleurs ; la France joue ses dernières cartes en misant sur la pérennisation des autocraties sanguinaires – immondes - sales et mesquines dans certains états africains (Cameroun,Tchad, Centrafrique, Congo etc..).
Qui ne se souvient pas qu’au plus fort du débat sur la crise constitutionnelle qui engageait les camerounais à leur gouvernement, l’actuel locataire du quai d’Orsay à l’époque des faits, maire de Bordeaux – recevait à l’indifférence générale Paul Biya, le président Camerounais à la moralité douteuse en matière de bonne gouvernance et de démocratie ? Ce dernier aurait, selon l’ONG française CCFD, dépensé près 42 Millions Cfa par jours en vacance à la Baule, alors que quelques temps après, des centaines de jeunes tombaient sous les balles de l’armée camerounaise dans ce qu’on a appelé de manière abusive “ les émeutes de la faim”. La justice à double vitesse mise en oeuvre par la France dans la résolution des conflits de souveraineté en Libye et en côte d’ivoire laisse entrevoir un machiavélisme criard des élus français.
L’Afrique plus que jamais,a l’occasion de rompre avec les pratiques de ces systèmes désuets dont Nicolas Sarkozy demeure l’une des figures emblématiques.Cités dans plusieurs affaires de pot de vin,notamment l’affaire des attentats de Karachi et dans l’affaire Béthencourt; son frère cité lui dans l’affaire de l’arche zoé qui englobait un réseau de trafics d’enfants - son fils Jean nommé sans grande expérience à la tête de l’épad,Nicolas Sarkozy a de fortes chances de rendre son tablier dès le mois avril prochain.Il faut aussi noter que l’actuel président n’a que rompu au discours (démagogie)les relations mafieuses entre la France et l’Afrique! L’éviction brutale de Jean-marie Bockel à la coopération, les révélations troublantes que le guide Libyen aurait emporté dans sa tombe ne sont pas de nature à aider l’ancien avocat du barreau de Paris.
Au delà des propos injurieux (“nettoyer au karcher”,”Casse-toi, pauvre con”, et surtout le discours de Dakar…) de celui qui voulait rompre avec la France-afrique et augmenter le pouvoir d’achat des français, la méthode Sarkozy a montré ses limites entre guerres impérialistes couvertes « d’humanismes » (Afghanistan, Libye, Côte d’ivoire), bilan économique mitigé et règles diplomatiques bafouées. Le choix des Africains de France devra théoriquement se porter sur François Hollande qui,en bon “novice ignorant” des réseaux de la France-afrique,mettra du temps à construire le sien - en tout cas - si Fabius ou Aubry n’est pas nommé aux Affaires étrangères; ce petit temps de transition pourra permettre à l’Afrique,victime de la mollesse de ses hommes, de souffler un peu…,le temps qu’Hollande le Bourgeois épris de justice - l’énarque généreux, comme nous le disions tantôt ,réactive peut-être les réseaux dormants de la gauche française par le truchement hommes troubles tels Albert Bourgi puisque,quand il s’agit de préserver les intérêts de la France,gauche et droite convolent en noces.
Dans tous les cas, un printemps africain est nécessaire, question de
tuer le mal à la racine. Africains, n’attendez rien de l’extérieur car
la délivrance viendra de vous-mêmes. Priez comme vous voulez, mais en
retenant ceci : Celui qui ne travaille pas n’a pas droit au salaire.
Alain florent